jeudi 14 février 2008

Un petit goût d'eau de rose

Voici la journée tant annoncée, tant attendue, arrivée. La journée marketing décriée, encensée, moquée, dénigrée, béatement fêtée... nous y sommes enfin.

Car il est tendance aujourd'hui d'adopter une attitude blasée à l'égard de la Saint-Valentin, particulièrement la Saint-Valentin venue.

Au milieu des années 90, cette fête des amoureux a pourtant connu un engouement médiatique, publicitaire sans précédent. Le thème de l'amour se déclinait soudain partout et n'importe comment, parfois, des semaines à l'avance, parfois des jours et des jours après encore, tant certains réussissaient à savamment entretenir le jeu ou le plaisir mais surtout à faire tinter la monnaie qui tombaient dans leurs escarcelles.

Aujourd'hui, la Saint-Valentin, c'est trop has been. Il y a même des amoureux qui n'osent plus se dire "Je t'aiiiiiiiiimeuh" ce jour-là tellement ça craint. Il y en a qui raillent ouvertement en se sentant tellement supérieurs de ne pas tomber dans le panneau.

Mais moi aujourd'hui, je me suis promenée sur la toile, je suis tombée sur des blogs où l'on fêtait sincèrement la Saint-Valentin en se souhaitant du bonheur simplement. Et moi ce soir, je me suis promenée dans Paris, et j'ai vu nombre d'hommes rentrer chez eux avec des bouquets de fleurs dans les bras ou dans les mains. Et moi ce soir, mon Valentin est venu me chercher au boulot avec un bouquet de marguerites roses dans les mains.

Et quoi ? C'est la Saint-Valentin, et toute ces jolies choses, si simples, qui ne paient pas de mine, ça réjouit l'âme.

Et puis, attention ! Prenez garde les revenus-de-tout et les critiqueurs-à-tout-va. Dans quelques annnées, la Saint-Valentin, ce sera revival.

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