mercredi 24 juin 2009

L'impératrice from Minui

J'ai découvert d'abord un personnage de légende, un personnage aussi cruel que tyrannique. Sur différents récits, l'Impératrice Wu Tse Tien est décrite comme une ogresse, un monstre qui n'aspire qu'au sang aussi bien de son peuple que de ses propres enfants. Mais un proverbe africain dis que tant que les récits seront faits par les hommes, la chasse au lion ne parlera que de grand chasseur. Shan Sa nous offre une perspective différentes de ce que nous connaissons de cette femme. Auteure de La Joueuse de Go en particulier que j'ai découvert il y a quelques années, j'ai plongé dans la poésie de cette auteure qui nous transporte dans la Dynastie Tang où vécu Lumière et dans cette Cité Interdite qui fait de son habitant le Seigneur de l'Empire d'Orient, où ses frontières dessinent le monde pour s'appeler l'Empire du Milieu.

L'histoire d'une femme de sa jeunesse dans la Gynecée de l'Empereur où elle rencontre celui qui aura pour enfant son futur époux. Elle grandira au milieu des intrigues de cette cour où la moindre pensée appartient à l'Empereur. Elle connaitra la faim, la maladie, la trahison, les guerres, la perversité mais surtout deviendra avec une ambition sans faille celle qui sera l'Impératrice. En lutte constante contre les passions et les manipulations elle assoira son pouvoir sur toute la Chine. Et deviendra aussi bien la souveraine la plus crainte mais aussi la plus adulée. Tant son aura brille par son audace face à un monde de traditions patriarcales où elle révolutionnera la politique tout en mourant pour elle.

L'Impératrice de Shan Sa est plus qu'une biographie. C'est un vrai roman où l'on se perd à chaque moment dans le monde impérial chinois dans la religion bouddhiste qui a brillé de sa splendeur la plus immaculée mais aussi dans le sang de tous ceux qui ont osés comploté contre l'Impératrice.

10 000 ans de règne, 10 000 ans de Félicité c'est ce que la Chine lui souhaitait là où Femme qu'elle est, elle aspirait à une vie où elle vivrait en paix avec elle même.

3 commentaires:

Bellâm a dit…

OOOOOh, ca a l'air trop bien. Je me rappelle d'avoir été tres marqué par une biographie de Tsu Hi (je crois) quand j'avais 12 ou 13 ans. D'ailleurs, les chiens dont elle raffolait et qui furent massacrés à titre de symbole de la tyrannie, nous en avons eu 2 à la maison. Bref...je m'égare

Angelina a dit…

Tu as eu deux chiens de l'impératrice Tsu Hi à la maison ?????

Bellâm a dit…

lol!
non... des descendants...