Je te dessine avec mes doigts là, la
courbe de ton visage, comme si je ne devais
plus le voir ! Là, je ferme les yeux, à tâtons,
j'explore les traits de mon amour !
Le coin de ta bouche, le touché de tes lèvres
aimées ! Douceur de l'instant, cette sensation d'exister !
Mes doigts remontent, vers le pli de tes yeux, juste au
coin là, où il y a une fine ride chère à mon coeur !
Tu ris mon amour, elle plisse cette petite ride là,
émerveillée, je la regarde, comme un Lac, comme
une Vague qui me remplit de joie, mes doigts remontent
sur ton front, et caressent du bout avec
douceur, ça et là, quelques plis laissés par la vie et le temps !
Je caresse tes cheveux, sensation d'ivresse, qu'il est bon d'aimer,
mon amour, sensation de joie, mon coeur va à ta rencontre !
Mon corps et le tien, ne font qu'un !
Ah ! garder, cette joie à jamais, pour toujours, pour la vie !
J'imprime ce visage aimé, sur ma peau par ce doux touché là,
Mon amour !
Ma joie !
Ma tendressse !
Ma vie !
Christine Laure Morgan
Texte déposé à La Société des Gens de Lettres
Tous Droits réservés
in: La part du fabulateur
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