Mon ami, mon amant !
Je marquerai ton prénom à l'encre rouge, avec ma chair,
et mon sang !
A tout jamais, tu seras mien ! Je serai tienne, comme les indiens le faisaient autrefois ! Le pacte du sang, rouge vif !
Tiens ! Prends cette lame, et entaille cette chair qui t'est offerte,
de notre sang bouillant, remplis d'amour, et de désir, marqués à jamais,
nous serons !
Mon aimé, mon doux ami, mon doux amant !
Que de nuits nous allons vivre, dans une douce débauche des sens,
de caresses en baisers, et de baisers en caresses !
Au fond de nos entrailles, nous allons puiser et repuiser, et y mêler
nos effluvent parfumées !.
Caresses du matin, ta main prend la mienne, mon doux ami, mon doux amant,
pour descendre si bas en mon intimité !
Là ! arrête-toi, un moment, un instant, entre le rêve et la réalité, amour et garde,
cette chose précieuse, que je te confie ! De cette intimité offerte à ton amour,
mon ami, mon amant !
Je regarde tes yeux ouverts sur ma nudité, que sans pudeur, je t'ai livrée tout
entière, comme une offrande, que l'on offre à l'être aimé !
Ah ! Qu'il est doux, de te voir me regarder ainsi nue devant toi ! Et de
m'habiller de ton seul regard qui a su m'envoûter, de m'envelopper de tes
douces paroles d'amour, dans un manteau de soie, et de sensualité, émanant un parfum
que je connais trop bien ! Celui du sexe, mon ami, mon amant !
Comme aimantée par toi, je fonds au creux de tes bras, prisonnière, des sens et de la douce musique de tes mots !
Ivresse de ton corps, de mon corps, volupté enivrante du fruit défendu !
Là ! mon ami, mon amant, viens abreuver ma soif de toi, étancher la tienne de moi, prends
et jouis de ce que je te donne, et que tu me rends si bien !
mon ami, mon amant !
Marquer de ton empreinte, de ton emprise, cette chair offerte à tes assauts répétés, et violents,
parfois ! Et doux à la fois !
Que nos sangs, ainsi mêlés, aux caresses extrêmes, soient le pacte du sang !
je suis contre toi, tes mains caressent, cette nudité que je te donne, en gage de cet
amour, de cet échange de regards, et de soupirs pour ne faire qu'un !
Le monde, peut s'effondrer devant nous, qu'importe, le temps, l'instant est a nous !
Si le toucher de ma peau, te procure mille plaisirs, mon ami, mon amant, que cela
dure pour la vie ! la tienne me procure mille et un délices !
La passion doit brûler nos coeurs, notre chair, pour que jamais, l'on oublie cet instant
marqué sur l'horloge de la vie ! l'amour est l'essence même de la vie !
Ah ! Jouir de toi, mon ami, mon amant !
Là ! Maintenant, je m'endors contre toi, pour un instant de répit à l'envi de toi !
Et, je ferme les yeux, pour m'endormir près de toi, mes pensés tournées vers toi !
Là, je m'endors, mon ami, mon amant, ma chose à moi, mon doux amour !
je suis tienne sans doute un moment, un instant, pour toujours !
Un dernier baiser volé, avant de partir pour ce voyage au coeur du sommeil !
Où baignés par nos odeurs, nous allons tomber dans ce puy, où nous allons puiser
nos forces, pour encore, et toujours nous aimer, et jouir l'un de l'autre, sans pudeur et
sans honte, corps et âmes !
Mon ami, mon amant, mon amour !
Par Christine Laure Morgan.
Déposé à la Société des Gens de lettres.
Tous Droits Réservés .
in : La part du fabulateur
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