mardi 28 septembre 2010

Comme ça...

Aujourd'hui place à la tristesse, à l'amour perdu et retrouvé.

Comme il est peu facile, comme il est douloureux de voir les gens que l'on aime grandir et s'en aller. S'éloigner, tourner au coin de la rue pour disparaître à jamais. Prends ton envol mon amour, va et vogue, navigue vers ta vie. Abandonne-moi sur la rive où je me plains, là où la tendresse est déçue, là où mon coeur est en larmes. A cet endroit d'où je t'ai aimé, consolé, entretenu dans ta propre peine pour guérir la mienne. Tu t'en vas à tire-d'aile recouvrer des jours joyeux.

Perdre des amis, des amours, c'est semer au vent de soi-même, de l'espoir, des mots échangés, à demi-dits à demi-tus. Des paupières baissées pour des yeux muets. Des histoires intimes. Perdre des amis, c'est se sentir veuve. Perdre des amours, c'est être à jamais orpheline.

Se faire des amis, de nouvelles étendues à violer de ma foulée, vierges de mes traces. Sentir les parfums d'un souffle nouveau dans ma tête et sur ma peau. Parler, palabrer, échanger, bavarder, causer, jaboter, jaser, discuter, gargouiller. Se ligoter.

Se faire des amours. Nouvelles vies en bouton, promesses de ventres qui se tordent, mensonges et rêveries. Des toute la vie qui se changent en demain, après-demain pour le moment bien lointains. Foule passante, affairée, ennuyée qui ne s'attache jamais tout à fait, dont l'écho s'apprête à, pour toujours, en moi résonner. Liaisons tristes et joyeuses, sourires et rictus. Toujours ensemble et seuls à jamais.

Merci à tous ceux qui m'ont inspiré la violence de ces sentiments.





in: my life

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