mercredi 26 janvier 2011

A tout de suite...

Vous l'avez certainement fredonnée comme moi, à la vue de la dernière une de Bakchich, cette chanson de Jean-Louis Aubert. 



C'est fini... pour aujourd'hui. Le clap de fin vient de retomber sur le visage de Jean-Pierre Léaud.

 Bakchich, pour moi c'est plus de deux ans d'amour, fidélité, cache-cache.174 articles postés sur mon blog. Un logo dessiné par Benoua, d'abord en rose, puis en noir, rouge et blanc, puis en noir et blanc. Un mail qui commence par "Pouvons nous nous croiser ?" et un autre qui finit par "Je suis séduite...". Quelques déjeuners et des verres à l'Ingénu avec Nicolas et au Rouge Limé avec l'équipe. Un pdf que je reçois toutes les semaines dans ma boîte mail, puis un hebdo. Un café-crème devant lequel je m'entends dire "Je veux Angelina dans l'hebdo". Et une semaine après, Angelina dans l'hebdo. 26 chroniques de 1 700 signes et chaque semaine, le coeur battant en cliquant pour voir si je suis publiée. 


Bakchich, c'est aussi deux festivals de Cannes de folie. Une chronique de la Croisette derrière la zappette quasi-quotidienne en 2009, très documentée, tant en informations qu'en potins. Une revue des films préférés d'une poignée de personnalités en vidéo en 2010. Un été 2010 avec l'un des meilleurs, des plus intelligents et des plus drôles écrivains français de sa génération, Claro. Des interviews subjectives de Catnatt, des témoignages, une fiction, un courrier de Pôle Emploi qui a mystérieusement essuyé les conséquences d'un bug. Un coup de boule, deux unes et une zone rouge.


Bakchich c'est surtout la cartonnerie de la rue de Charonne après des locaux dans un immeuble en construction ou en déconstruction. En lisant le billet de la rédaction aujourd'hui, je m'aperçois que je les ai presque toutes connues, les rédactions de Bakchich. Une poignée de jeunes la tête dans l'écran, même qu'on entend souvent les mouches voler. Un, non deux, frisés. Un webmaster de charme, des journalistes reporters de choc, des dessinateurs et des caricaturistes de talent, un critique de cinéma intraitable.

Je suis fière d'y avoir ma petite place. Celle que l'on m'a offerte et celle que je me suis faite. Fière de l'aventure. Heureuse de toutes ces belles rencontres, celle avec Charlie Bauer ne fut pas des moindres, Anaëlle, Xavier, Sacha, Nicolas, Renaud, Cyril, Simon, Catherine, Khalid, Lucie, Jacques-Marie, Anthony, Laurent, Louis, Marjorie, Pierre-Georges, Tatiana et tous ceux que je dois encore rencontrer.


Bakchich, pour aujourd'hui c'est fini. A tout de suite...

 Une histoire qui n'a pas fini de continuer.



in:  In the mood for sadness

1 commentaire:

Angelina a dit…

Croyez-le ou pas, c'est mon 777 ème post sur ce blog. Et moi qui, il y a encore quelques jours, disait que le chiffre 7 porte bonheur !