dimanche 25 septembre 2011

Tout le monde n'a pas la chance d'avoir un amant geek

Quand elle est lancée, on ne l'arrête plus. BritBrit Chérie, la célèbre blogueuse qui a soulevé la jupe de Jean-Paul Gaultier pour voir s'il mettait un slip en dessous, l'affriolante nymphette qui est un défi vivant et permanent aux calendriers Pirelli, la meuf qui cherche des poux à Carla tout en descendant une bouteille de vodka orange plus rapidement que la lumière(c'était bien la peine de chercher des neutrons dans la tête des Suisses et des Italiens) s'attaque aujourd'hui au sacro-saint amant geek. Pour le plaisir de ses lecteurs et des miens, elle passe au crible chaque octet, check toutes les options et questionne le potentiel séducteur du specimen 3.0. Sacrée BritBrit !



Le geek, ce bon coup

En cette période (encore un peu) estivale, il fallait bien aller encore plus loin dans l’exploration des amants de tout type pour satisfaire les hormones qui s’agitent sous les rayons pénétrants du soleil. Ainsi, après l’amant communiste et l’amant écolo, c’est au tour de l’amant geek de passer sur le grill de l’érotisme.

Photo trouvée
 
Je pressens que la lecture de ce titre provoque chez vous intrigue (surtout si vous êtes un geek), scepticisme ou sarcasme. Et pourtant, je vous assure qu’il n’y a derrière cela aucune malice et que cette affirmation découle  d’une étude tout à fait sérieuse réalisée par moi-même en conditions réelles. Mais avant de m’engager plus loin dans l’argumentation vous éclairant sur ce qui m’a amenée à cette conclusion pour le moins sérieuse, il est important que l’on s’entende sur la définition du terme « geek ».
Le geek est une personne généralement de sexe masculin, passionnée par l’univers des nouvelles technologies et plus particulièrement par l’informatique pure et dure. Véritable virtuose dans son domaine, il a cracké sa première Game Boy à 6 ans, contourné à 10 ans le contrôle parental fourni dans le pack d’installation Club Internet, et réussi à jailbreaker l’Iphone génération 4 moins de dix heures après son lancement. Rien à voir donc avec ces frimeurs qui exhibent fièrement sur leur site web à la manière d’une bloggeuse mode, la dernière tablette Androïd offerte par Toshiba ou qui ont toujours une petite érection à la sortie du dernier joujou Apple qui n’a pas même un seul port USB.  Le geek est un véritable exalté du code binaire, un technophile des plus avertis n’en déplaise aux « fakes » qui peuplent la blogosphère. 

Mais voilà, à la différence de ces derniers, l’as du XML souffre d’un véritable déficit d’image lorsque l’on aborde le sujet ô combien délicat de l’érotisme. Et ce ne sont pas les chefs de file du mouvement geek - Bill Gates, Mark Zuckerberg et autre Tux, le petit manchot de Linux -, qui vont améliorer cet état de fait.

Dans l’inconscient populaire, et plus précisément féminin, le geek est considéré encore aujourd’hui comme un pauvre type mal fagoté aux cheveux gras, socialement aliéné par son PC, sexuellement puceau et dont la seule bosse visible semble plus être celle des maths que celle de l’entrejambe. Mais tout ceci reste à réexaminer à la lumière de l’Evolution qui, en plus d’avoir touché de sa grâce les nouvelles technologies, s’est également appliquée à updater nos joyeux lurons du computer.
Si les précédentes générations étaient en effet connues pour s’astiquer frénétiquement la nouille devant un poster de Lara Croft, le geek version 3.0 a su se convertir à l’hygiène, devenir un habitué des magasins G-Star et des espaces Shampooing de chez Carrefour. Oui, il a eu l’ouverture d’esprit suffisante pour se rendre compte que les supermarchés vendaient autres choses que des chips et de la bière, et ça c’est énorme !
Mais assurément, ce sont bien d’autres excellentes surprises que l’informaticien de la méga bite (non, ceci n’est pas une hyperbole) nous réserve lui qui, des heures durant, a  travaillé à la force du poignet devant Chatroulette. Il est évident par exemple que tout ce temps passé à taper des lignes de codes étranges pour réussir à faire faire du roller à un castor pour une appli iPod ne peut pas être vainement perdu. La dextérité acquise présente tellement d’avantages quand il s’agit de laisser aller ses petits doigts au titillement du disque interne.
Ainsi, son enthousiasme pour les accessoires technologiques saura  immanquablement combler vos petits plaisirs. Fini le canard vibrant qui ronfle comme un moteur de mobylette et dont la mention waterproof reste encore à éprouver. Le joujou sexuel de votre maniaco du PHP est désormais relié au Wifi via votre l’iPad et peut se déclencher à tout moment grâce à l’envoi d’un MP sur votre compte Google+. Sachez-le, la face d’ampoule a plus d’un tour dans son slip et mérite amplement son surnom de Bomberman de la foufounette.
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De plus, si on a longtemps cru le chatouilleur de la souris un brin pervers rapport au mode multi-joueurs qu’il affectionne particulièrement sur Mario Kart ou aux nombreux films visionnés en streaming sur YouPorn, sachez qu’il n’en est rien. Monsieur se cultive juste pour une mise en pratique « anal-ogiques » avec le désir de ces dames.

C’est certainement cette connaissance de la connectique de deux corps en rut et vus sous tous les angles qui permet à  l’amant geek d’être un brin joueur et imaginatif. Pour lui la bagatelle n’a de raison d’être que si elle s’accorde avec des scenarii originaux aux images plus qu’excitantes. Pour preuve, voici un exemple de conversation entendue pendant la galipette dite du transfert de fichier :
-          Attention, je vais enclencher mon USB dans ton port.
-          Rololo, j’ai le bios en ébullition…
-          Tu le sens mon envoi de données ?
-          Hou lala, mais il me semble bien volumineux ton fichier.
-          T’en veux encore de mon serveur FTP, hein coquine ?!
-          Attends, tu ne  veux pas que je m’occupe de ton disque dur avant ?
-          OK mais seulement si c’est pour un back up !
Le moins que l’on puisse dire est que la singularité du synopsis range définitivement au placard les histoires de soubrettes de boulevard et autres problématiques plombières pour nous projeter tout en ardeur dans le monde érotique du futur.
La grande question est donc « Où chopper du geek ? ». Si les IUT Informatique et autres école d’ingénierie dans le domaine sont des viviers où prolifèrent les geeks, je crains grandement qu’à la parution de ce billet les portes de ces institutions éducatives ne soient prises d’assaut par des hordes de frustrées en furie.

Il vous faudra donc trouver les spots où se terre cette espèce qui vit principalement en intérieur, de préférence près d’un frigo ou d’un micro-ondes. Pas facile… Vos pistes de recherches pourront donc s’orienter prioritairement vers les grands rassemblements de geeks du genre Linux Expo, le salon international des logiciels libres ou encore le « Ewoks show, la convention mondiale des fans des Ewoks », le geek étant en général un grand admirateur de ces étranges bêtes à poil. Allez savoir pourquoi.
Maintenant que vous êtes convaincue que le geek est l’homme à glisser dans son OS très très privé, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter d’atteindre le high score de la jouissance extrême avant, pourquoi pas, l’ultime sauvegarde du super admin du phallus system tout en prenant garde à ce qu’un modérateur (sa mère !) ne vienne y fourrer son nez. Powaaaaa girls !!!!

BritBrit Chérie 


Retrouvez le billet original de BritBrit Chérie sur son blog.
Retrouvez le testing en ligne de l'amant communiste sur Mes petites fables.
Retrouvez le testing en ligne de l'amant écolo sur Mes petites fables.



in: The closer I get

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