lundi 12 décembre 2011

Une si longue absence

No lecteurs atterrés, no cry. Pas de panique, pas de trépignements. Ne vous arrachez plus les cheveux de rage, ne déchirez plus vos chemises sous les assauts d'un corps brûlant qui ne sait plus comment calmer son impatience, ne vous tordez plus les mains de douleur, ne mordez plus votre cahier Seyès 17x22cm 192 pages qui vous sert pour les comptes-rendus de réunions en hurlant de désir. Vous pouvez d'ors et déjà cesser toute manifestation d'agressivité, rancoeur, amertume, tristesse, chagrin, désespoir... je suis revenue.

Il est sûr qu'après une si longue absence, on n'est jamais sûr. Sûr qu'il sera facile de revenir. Sûr qu'on sera encore aimé, désiré, voulu. Sûr que les retrouvailles seront simples, que l'émotion n'emportera pas tout, qu'on n'aura pas été oublié, rangé, remisé, que des lecteurs heureux et choyés ne se seront pas détournés de dépit, que l'envie sera toujours là. Rien n'est acquis. Et si rien ne se perd et que tout se transforme, est-il sûr que notre relation pourra reprendre le cours de sa chamade ?

Je tiens en tout cas à remercier tous ceux qui ont protesté, par mail, Facebook ou Twitter, de cette si longue absence. Tous ceux qui m'ont réclamée à corps et à cris, mais surtout ceux qui se sont épuisés, pendant de longues semaines, à se connecter chaque jour pour découvrir que, non, aujourd'hui encore la une n'avait pas changé et que Méziane continuait à mégoter le monde. (Je le remercie au passage d'avoir fait si brillamment patienter mes lecteurs en manque). Je remercie aussi ceux qui en ont profité pour se promener dans les archives.

Pour vous remercier et pour ne pas faillir à ma réputation, je vous offre pour repartir du bon pied, une vidéo qui aurait pu (un peu) se retrouver dans la rubrique du dimanche soir. Le Stone Rollin de Raphael Saadiq qui a été proclamé un des 50 meilleurs albums de l'année par le magazine Rolling Stone.




Raphael Saadiq 'Stone Rollin'
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A demain !



in: Gloomy monday

1 commentaire:

Angelina a dit…

Et quand elle revient celle-là, c'est pas du chiqué.