lundi 30 juin 2008

Zsuzsanna Varkonyi

Une jolie blonde, avec un accordéon, vous enchantera de chants slaves, yiddishs, roms et tziganes, de folklores habités scandés par une voix à la texture si douce.

Multi-linguiste, artiste complète, chanteuse aussi bien qu'écrivain, actrice qu'auteure-compositrice, Zsuzsanna Varkonyi parcourt les scènes d'Europe sur la trace de son histoire, à la recherche de sa liberté, chérie, revendiquée, dont les limites sont sans cesse repoussées.

Hongroise de naissance, citoyenne de l'art et de la transmission orale, Zsuzsanna redécouvre pour les privilégiés qui la connaissent, des chants appris de sa mère, des musiciens ambulants de son enfance. Elle n'hésite pas à mêler ses propres compositions aux chants traditionnels afin de tisser le passé, le présent et l'avenir des folklores populaires européens.

En 2006, elle a sorti Valahol, un album de compositions originales sur lequel elle est accompagnée d'une contrebasse, d'un violon et d'une guitare.

Impossible de télécharger une vidéo de Zsuzsanna Varkonyi, je n'en ai trouvée aucune sur la toile, ce qui m'a d'autant plus fait regretté de ne pas l'avoir filmée lorsque je l'ai vue en concert. Tout ce que j'ai pu dégotter, c'est Ot Azoy, un album enchateur de berceuses yiddishes, dont les extraits sont en écoute sur le site de Virgin.

Bonne semaine !

jeudi 26 juin 2008

Daurade royale à la grecque

Aujourd'hui, une recette pour épater vos parents.

Préparation : 20 mn
Cuisson : 50 mn environ
Pour 4 personnes

- 1 daurade entière (tête et queue comprises) mais vidée et écaillée
- de l'huile d'olive
- 2 carottes
- 2 branches de céleri
- un verre de sauce tomate
- 1/2 bouquet de persil plat, mais frisé ça fait aussi l'affaire
- 1 tomate
- 1 oignon
- du sel
- du poivre

Couper les carottes et le céleri en petits dés.


Les faire revenir dans l'huile d'olive pendant 10 bonnes minutes. Ajouter la sauce tomate, un peu d'eau (difficile à doser car l'eau doit s'évaporer, donc je conseille de ne pas en mettre trop et d'en rajouter très très peu au fur et à mesure). Saler et poivrer, porter à ébullition puis cuire à l'étouffée pendant encore 10 mn.

Pendant ce temps, hacher le persil. Retirer les légumes du feu et incorporer le persil haché.


Verser le tout dans un plat allant au four, poser la daurade dessus et la recouvrir de tranches de la tomate fraîche et de l'oignon. Saler et poivrer.


Enfourner dans un four préchauffé à 200°C (Th. 7) et laisser cuire pendant 30 minutes. Et voilà...

mardi 24 juin 2008

CHINAFRIQUE : Où il y a de la volonté il y a du business from Minui

Photo Paolo Woods

Un sujet loin d’être éloigné de nos préoccupations journalières. L’Afrique un continent dévasté à la fois par les guerres, les famines, où business rime avec pitié, c’est sur cette terre qui semble hostile et sauvage à la civilisation dite développée que les Chinois depuis la moitié du XXe siècle ont commencé à entretenir des relations qui aujourd’hui dépassent largement le continent Africain. Si les ressources sont une perpétuelle source de discorde en Afrique, la Chine a offert à l’Afrique la possibilité de pouvoir les négocier. Et le prix en est le développement du continent, longtemps négligé par les puissances coloniales qui sont devenues par la suite les même qui offre l’aide humanitaire tout en la laissant dans ce statut de continent assisté. 

Pour beaucoup, l’Afrique n’a rien à espérer des Chinois… Ils sont comme les autres, ils ne s’intéressent qu’aux ressources naturelles de l’Afrique. La Chine étant le Producteur de l’ensemble des produits mondiaux c’est un fait. Mais il y a une énorme différence de méthodes. En effet, les Chinois ne font pas qu’exploiter, ils s’installent. Ils se donnent les moyens non seulement d’acquérir les marchés en répondant aux appels d’offres, en pratiquant un dumping vis-à-vis à la fois des coûts de fabrications et les coûts de la main d’œuvre. Les occidentaux sont alors obligés d’abandonner la négociation ne pouvant fonctionner avec les mêmes règles. Ils construisent tout ce que les Africains essayent de négocier en vain pour acquérir un minimum d’infrastructures, et pire ils le construisent vite et bien pour pouvoir exploiter les ressources le plus rapidement possible. 

Cette exploitation n’est pas au goût de tout le monde. En effet, la Chine bouleverse les relations géopolitiques du continent. Les Chinois parlent aux Africains d’hommes à hommes alors que la France ou l’Angleterre fonctionnent encore sur une relation colonialiste. On remarquera le piège remarquable de Jacques Chirac laissé à son successeur Nicolas Sarkozy concernant la Côte d’Ivoire. Une claque politique, qui révèle la France comme dépassée sur le continent Africain… Une illusion d’ancienne puissance coloniale qui disparait et où la France se réveille brutalement face à sa situation international. Elle n’a plus la main mise sur un territoire qu’elle considérait sien.

Les Chinois ne font pas qu’exploiter l’Afrique, ils s’installent durablement. Les visas chinois se distribuent à tour de bras pour y envoyer des expatriés qui viennent des campagnes les plus pauvres et ils risquent leurs vies pour une petite fortune qu’on nommerait le salaire de la peur (30 000 € pour mourir sur une mine en Agola par exemple). Les Chinois construisent des infrastructures non par bonté d’âmes, ils ne sont pas là pour l’humanitaire, ni les droits de l’homme. Ils sont bien là pour le business et comptent y rester longtemps. L’Afrique n’est pas seulement une terre de richesses naturelles mais également une terre d’accueil pour les descendants des aventuriers chinois en Afrique. 

A terme, la Chine y voit comme une solution pour y envoyer près de 300 millions de personnes afin de réduire son problème de surpopulation sur son continent. Une invasion ? Non, une relation gagnant-gagnant vous répondront les officiels de Pékin. Comment les Africains voient-ils ces nouveaux venus ? Ils sont partagés ! Ils se méfient car leur méthodes de travail draconiens a de quoi faire peur à n’importe lesquels des travailleurs, locaux ou non. C’est la première fois qu’ils voient des ingénieurs qui ne restent pas dans les bureaux climatisés pour faire semblant de faire marcher une usine en Afrique. Les Chinois sont sur le terrain et ils travaillent d’arrache pied pour finir les travaux à temps. Dans le même temps, les Africains ont besoin de tout ce que les Chinois leur apportent. Car ils fournissent nous seulement matériaux, main d’œuvre mais aussi hôpitaux, infrastructures, et moins glorieux armes, et une certaine non-ingérence dans les affaires africaines.

La Chinafrique est un livre à lire, des photos à découvrir, qui marque le paradoxe d’une rencontre entre des civilisations aussi éloignées que sont la Chine et les pays d’Afrique. Un révélateur de la puissance commerciale chinoise sur des marchés que nous ne considérons pas. Et qui laisse envisager ce qu’ils pourraient faire à terme sur d’autres territoires.

La Chinafrique de Michel Beuret et Serge Michel, photographies Paolo Woods. Editions Grasset & Fasquelle (21 mai 2008)

Pour en savoir plus, un article paru dans Pressafrique.

lundi 23 juin 2008

Lélène et ses garçons


Ce matin, lecteurs éblouis, je vous réveille avec Musique Avec Paroles, le groupe d'Hélène. Cycrile au chant et à la guitare, Lélène aux claviers, Fanch à la guitare, Dav à la basse et Vinz et à la batterie pratiquent un rock sensuel à la limite du reggae dans les alentours de Saint-Nazaire.

5 chansons sont en écoute sur leur myspace en attendant les vidéos. Allez les jeunes, au boulot !

Moi pour mon lundi, je choisis Mal à la tête.

Bonne semaine à tous.

vendredi 20 juin 2008

Je dis "M"

Le voilà qui déboule, moulé dans son T-shirt lacéré taille 10 ans ½. Il arrive de son pas chaloupé, balançant ses hanches bronzées au son d’un groove qui tue sa race que même 50 Cent enragerait de pas pouvoir faire la même chose. Il s’approche donc en slidant dans ses Vans dernier modèle, le baggy un peu en berne, mais c’est pour montrer son Calvin Klein qui déchire la mort. Il vient vers toi, oui toi, toi qui me lis les yeux ouverts et ronds de surprise, toi qui va bientôt les fermer à demi et te laisser entraîner vers une extase profonde, un plaisir indicible, une moitié d’orgasme un peu douloureux tellement c’est bon. Il vient te susurrer à l’oreille « A présent j'entrevois / Les courbes de ton corps / Comme j' les ai rêvées / Me laissent sans voix / En toi je vais puiser ma force / De ressentir ton souffle / Sur ma peau et bien plus encore »


Et là j’ai envie de dire « Oh bébé, fais moi du bien ». Parce qu’il faut bien l’avouer, depuis que Mathieu Tota a arrêté de jouer au football, depuis qu’il a quitté les Linkup avec qui il avait gagné une Popstar d’anthologie en 2003, sacré par Santy et Mia Frye, bref, depuis qu’il est devenu M Pokora, je dois bien avouer que nous sommes en présence du seul (et je pèse mes mots), du seul et unique véritable phénomène de la R’n’ B à la française. Tous les autres peuvent aller se moucher. MP, comme il se fait affectueusement appeler par ses fans, MP donc, les surpasse et de loin par une classe de dandy qui lui est de plus tout à fait naturelle, une aisance dans ses pas de danse, c’est parce qu’il était fan de Michael Jackson à 7 ans quand il a découvert Bad, un lâcher face à l’objectif ou à la caméra qui font de lui une vraie bête de la photogénie. Nonobstant le fait qu’il se soit fait la gueule de Justin Timberlake (chut, faut pas dire ça, c’est Justin Timberlake qui essaie de ressembler à M Pokora le pauvre), nonobstant ses tatouages super éthniques dans le cou qui font que, yeah baby il en est à mort, et que même Henri Rollins aurait voulu les mêmes mais le pauvre il a plus de place sur son corps pour les avoir, nonobstant tout ça, notre M Pokora national sait rester vachement modeste et vachement français, et même vachement strasbourgeois.

Ce qui ne l’empêche évidemment pas de se lancer dans une carrière internationale. Avec une audace folle, il ose se frotter aux plus grands en chantant She’s dangerous en duo avec Timbaland qui squatte le haut des charts internationaux et s’apprête à sortir son troisième album, MP3, aux US. Une folle rumeur a même couru le temps d’un moment selon laquelle EMI aurait dépensé 800 000 $ pour le produire. Quand on aime on ne compte pas. Mais elle fut rapidement démentie par l’intéressé lui-même. Plus rien ne semble entraver l’irrésistible ascension du Cary Grant des fonds de rayons musique des supermarchés*, plus rien ne semble pouvoir enrayer la formidable machine que ce petit Frenchie blondinet a mis en branle un jour de 2003 en accédant à la popularité grâce à la 6ème chaîne hertzienne et qui depuis va crescendo. M Pokora, ou Mat pour les intimes, a su prendre son fabuleux destin en main. Un petit brin de voix, une jolie petite gueule ne suffisent pas pour venir taquiner les plus grands showmen américains. Ne nous y trompons pas, mes lecteurs favoris, nous sommes bel et bien devant un phénomène qui n’a pas fini de ravager la planète musique. Une sex touch pour emballer les plus jolies filles, une French touch pour convertir les plus snobs, une fine touche hip hop pour achever de convertir les plus récalcitrants, M Pokora est la big thing de demain qui nous fera relever la tête et nous rendra fiers d’être français.

M Pokora, je pokora également. Demain, vous pokorerez tous, que vous le vouliez ou non.

* Propriété industrielle de Choléra

mercredi 18 juin 2008

"Hélène m'a taguer"

Hélène m'a taguée. Chouette ! Youpi !! Ouééééééééééééé, je fais partie de la blogosphère. Trop bien.

Je dois écrire 5 contradictions...et taguer 5 personnes !

Je tague d'abord 5 personnes :

- BritBrit chérie : pour te remercier de venir me rendre visite de temps en temps.

- Amelimelo : voilà ta punition pour me faire autant rire.

- Hélène de mon blog de filles : parce tu m'as adorablement accueillie sur ton blog que j'aime beaucoup.

- Fanette : pour te remercier de m'avoir donné ta recette des crêpes au camembert.

- Fred : dont j'adore la folie douce et la créativité débordante... et la page dans bubblemag.

Un joli mix, les réponses promettent d'être variées et surtout très drôles. Donc, vous mes amies qui êtes dans la liste ci-dessus, devez écrire sur votre blog 5 contradictions (et me tenir au courant bien sûr !!) et taguer 5 personnes. Inutile de préciser que j'attends tout ça avec impatience.

En attendant, voici mes 5 contradictions :

1. J'adore me lever le matin, surtout quand il y a du soleil, me dire qu'une journée commence, mais quand j'arrive au bureau, je regrette souvent de ne pas être restée au lit.

2. J'aime beaucoup passer du temps sur mon blog, le soir après manger, surfer, écrire, lire les billets des autres, mais quand je vais me coucher, je me rends compte qu'il est tard et je regrette de ne pas être allée au lit plus tôt.

3. J'apprécie de me faire jolie, de mettre des jolies robes, des talons, mais au bout de quelques heures, voire une, je regrette mon jean.

4. J'adore manger du chocolat, mais une fois la tablette disparue, j'ai mal au ventre et je me dis que la prochaine fois je serai plus raisonnable.

5. J'adore faire les courses, choisir, prévoir de bons petits plats, mais au final je râle que c'est toujours la même qui fait les courses et que c'est pas normal.

Ouf... Il me reste plus que le bagnik.

mardi 17 juin 2008

Come as you are

Elle est connue pour être imprévisible, comme tous les grands artistes. Elle peut être aussi adorable que désagréable.

Hier, elle était la dernière invitée de l'émission de Frédéric Taddéi Ce soir ou jamais. J'ai vraiment eu l'impression d'avoir été conviée à un rendez-vous. J'étais là par hasard, je n'ai pas vu le début de l'émission. Je suis arrivée et elle est apparue. Elle s'est assise, droite, docile, calme sur un cube et a répondu à toutes les questions de l'intervieweur avec gentillesse, patience. Elle ressemblait à une squaw avec ses longs cheveux noirs, son nez busqué, ses yeux perçants.

Elle a parlé de sa jeunesse à Paris, de son amour pour Rimbaud qu'elle a décrit comme l'un des plus grands poètes, a expliqué que, dans sa jeunesse, il était très peu connu en Amérique, hormis pour les gens cultivés, et qu'aujourd'hui il l'est bien davantage et que les gens continuent de s'intéresser à lui.

Elle a parlé de ses photos actuellement exposées à la Fondation Cartier, de son fétichisme pour les objets ayant appartenu à des artistes : le lit de Virginia Woolf, la machine à écrire d'Hermann Hesse et a expliqué que c'était un privilège pour elle d'avoir vu ses objets et qu'elle est consciente de partager ces sensations avec d'autres personnes à travers ses photos.

Elle a raconté qu'elle ne pensait pas être chanteuse en 1973, mais qu'elle avait demandé à Lenny Kaye de jouer de la guitare sur sa voix et que les poèmes étaient devenus des chansons.

Nous avons écouté un discours militant, incantatoire, contre Georges W. Bush, extrait du film de Steven Sebring, Dream of Life. Juste bouleversant.

Enfin elle s'est levée, s'est installée au micro et à la guitare et a chanté My Blakean Year. Et j'étais là.

Pour écouter le live de Patti Smith dans l'émission Ce soir ou jamais, cliquez ici.

lundi 16 juin 2008

Crank that !

Soulja Boy est l'un des derniers prodiges du rap américain. Il a inventé une danse qui s'appelle le crank et Winnie et Tigrou se débrouillent très bien, je trouve.




Bon lundi !

dimanche 15 juin 2008

Non, Non, Non

Trois fois "Non".

Je ne sais si ce vendredi 13 juin restera dans les annales de la contestation, mais contestataire, il le fut assûremment.

"Non" au projet de Constitution européenne que les Français et les Néerlandais avaient déjà rejeté par référendum en 2005. Seuls détenteurs de l'expression démocratique, les Irlandais, bien que faiblement mobilisés, n'ont pas mangé la soupe froide que leur avaient resservie Monsieur Sarkozy et ses homologues européens.

"Non" à la venue de George Bush en France pour verser sa larmichette lors d'une tournée d'adieu en Europe. A l'appel de près d'une trentaine d'associations, un millier de personnes se sont réunies vendredi à Paris pour protester contre l'alignement de la France sur la politique américaine et signifier à Monsieur Bush qu'il n'est pas le bienvenu.


Photos © John Mitchel, 911Blogger.com


"Non" enfin au démantèlement de l'école publique. Vendredi soir, la nuit des écoles a vu l'occupation d'un millier d'écoles par des parents d'élèves, des élus inquiets pour l'avenir de l'école en France et contre les réformes proposées par Monsieur Darcos.

vendredi 13 juin 2008

Campagne Midnight from Jordane

Jordane a créé, imaginé, et fait évoluer cette histoire en temps réel. Il est le maître du jeu et le scénariste de ce récit.

Ravawen l'a mis en mots.


Il y a 3 000 ans de cela, le Dieu de mal, Izrador, s’est fait bannir par les autres Dieux sur Eredane. Mais, lors de sa chute, Izrador fit le nécessaire pour retourner sa défaite en une semi-victoire. Il réussit à couper son plan d’accueil des autres plans. Toute communication avec les autres plans et les Dieux fût désormais impossible...

Izrador attendit 1 000 ans pour reconstituer sa puissance et se créer une armée d’orques innombrables, puis partit à la conquête d’Eredane. Mais il fut vaincu par l’alliance forgée par les humains et les races féériques. Izrador battit en retraite, se refit une armée et 1 000 ans plus tard, il retenta sa chance, et se vit une fois de plus repoussé. Comprenant que la force pure n’était pas la solution, il passa les 1 000 ans suivants à tenter une approche plus subtile : corruption, promesses de puissance pour les ambitieux tout en se reconstituant une fois de plus une armée à sa solde. La victoire du Dieu sombre se profila quand il réussit à rallier à sa cause quatre grands héros, symbole de la résistance contre Izrador. Avec leurs savoirs et connaissances, il put enfin réussir là où il avait déjà échoué deux fois. Eredane fut balayé par les armées d’Izrador. C’était il y a 150 ans.

Aujourd’hui, les territoires humains sont sous la coupe des armées d’Izrador, étroitement encadrés par les terribles légats du Dieu sombre. Il est interdit de porter des armes, de pratiquer la magie, de posséder un objet magique. L’éducation a disparu et les livres ont été brûlés par les sbires d’Izrador. Les races féériques sont tuées à vue...

Les nains sont assiégés par des hordes d’orques depuis 150 ans dans les montagnes Kaladrunes, coupés du reste du monde. Le plus haut lieu de la résistance reste la forêt d’Erethor peuplée par les elfes et dirigée par la Reine Sorcière Aradhil, qui a comprit qu’il fallait que les différents peuples elfiques soient unis s'ils voulaient résister contre les armées. Mais la forêt brûle, des brasiers allumés par les armées ennemies. La dernière zone libre d’Eredane se réduit lentement, mais inexorablement...

Cependant, il reste un maigre espoir pour la résistance, ces quelques personnes qui semblent manifester d’étranges compétences innées, des personnes destinées à devenir des héros ?


Chapitre 0 : Une belle balade en mer...

La résistance, et surtout les elfes, cherchent de puissants artefacts magiques qui leur permettraient de gagner un mince avantage sur les armées d’Izrador. C’est pour cela que sont organisés régulièrement des expéditions d’explorations dans divers lieux reculés de la forêt d’Erethor dans l’espoir de trouver l’objet qui fera peut-être la différence. C’est ainsi que Aradhil, la reine sorcière elle-même, ordonne une expédition d’une quizaine de bateaux pour explorer le sud-est de l’île d’Erman. Peut-être qu’il y a des îles là-bas, contrairement à ce que disent les cartes.

C’est ainsi que se réunit un petit groupe d’aventuriers sur un des bateaux de cette expédition :

- Tordek, un guerrier nain, né dans la forêt d’Eredane.

- Torvald, un protecteur Dorn, qui a bataillé sur le front nord de la forêt d’Erethor.

- Ravawen, une maraudeuse Erunsil, spécialisée dans la chasse aux orques.

- Matoké, un arcaniste spirituel halfelin, qui après avoir traversé la jungle d’Aruun, a bénéficié des enseignements des érudits de Caradul, la capitale elfe.

Et pour compléter ce groupe hétéroclite, Ché, un orque barbare, prisonnier pendant 5 longues années des elfes et qui a été récemment relâché car, il y a quelque chose de plus en lui selon l’arcaniste elfe qui a décidé de sa liberté. Cet orque ne cesse de parler d’un « dieu », Grumsh, qui semble bien réel pour lui. Au moins, il n’est pas un adepte d’Izrador. Le bateau de nos aventuriers est commandé par le capitaine Antimodes, un gnome arcaniste spécialisé dans la magie de l’illusion. Il accueille aussi un petit groupe d’elfes Caransils, dont un couple de puissants arcanistes.

Une fois en mer, Torvald, Matoké, Tordek et Ravawen cherchèrent à en savoir plus sur le véritable but de cet expédition qui leur semble bien flou. Pourquoi chercher des îles inconnues ? Dans quel but ? Qu’est-ce qui pourrait, là-bas, être utile à la résistance ? Le capitaine Antimodes apportent quelques réponses à leurs questions. L’expédition a pour but de trouver des ruines d’une très ancienne civilisation, les Elthedars, une civilisation qui serait l’origine même de tous les peuples féériques. Ce peuple aurait détenu une magie très puissante et sûrement des artefacts magiques, qui, bien utilisés, pourraient apporter une aide non négligeable aux efforts de la résistance. Le couple d’elfes caransils arcanistes sont d’ailleurs des spécialistes de ce mystérieux peuple, disparu bien avant la chute d’Izrador dans ce monde. Antimodes leur explique ensuite que leur voyage en mer devrait durer une petite dizaine de jours si tout se passe bien.

Les cinq premiers jours se passent sans évènement particulier mis à part un orque constamment soûl et un nain qui a trouvé que finalement cet orque était presque sympathique (après tout de même quelques lampées d’alcool). A la fin du cinquième jour, des nuages menaçants apparaissent. Le capitaine Antimodes les regarde d’un oeil soucieux, mais se fait rassurant auprès des aventuriers. Matoké, cependant, a un étrange pressentiment. Tout ne va pas aussi bien se passer que semble le croire le capitaine gnome...

Des bruits de batailles.... bataille ? Ravawen, Matoké et Ché s’éveillent. Non, leur imagination ne leur joue pas des tours, on se bat sur le pont. Et la tempête qui se profilait dans la soirée, fait maintenant rage. Après avoir réveillé Tordek et Torvald, ils se précipitent sur le pont, le nain après avoir passé sa cotte de maille, Torvald en sous-vêtements (on lui a dit qu’il y avait urgence et mettre son armure c’est long !). Sur le pont, une immense créature volante, que Torvald reconnait comme étant une wyvern, massacre les matelots. Ni une ni deux, Ché s’élance vers la créature et le combat s’engage, pendant que Torvald cherche un moyen de neutraliser le dard de la créature qu’il sait empoisonné. La wyvern, tout de même affaibli précédemment par les matelos, succombe rapidement sous les coups de l’orque et du nain. Nos aventuriers constatent l’absence flagrante des Caransils et du capitaine gnome sur le pont, avant que Ravawen ne remarque une ombre immense. Elle se retourne alors et hurle un avertissement : une immense tentacule s’apprête à s’abattre sur le pont. Nos aventuriers tentent de s’arrimer rapidement avant le choc. La tentacule s’abat, coupant le navire en deux. L’elfe et le halfelin sont projetés à la mer tandis que Ché, Torvald et Tordek, qui avaient résisté au choc, plongent rapidement pour éviter de se faire entrainer par le fond avec les restes du bateau (et aussi, bien évidemment pour s’éloigner de la tentacule et de la charmante créature au bout). La créature propriétaire de la tentacule émerge alors, s’acharnant sur les restes du bateau ce qui génère une immense vague qui se dirige droit vers nos aventuriers...

Ché se réveille sur une plage couverte de débris de bateaux et de cadavres, bientôt rejoint par le nain, puis Torvald et enfin Matoké et Ravawen, assez mal en point. Après quelques sorts de guérisons prodigués par Matoké, nos aventuriers décident de brûler rapidement les corps des matelots présents sur la plage. Il vaut mieux éviter qu’ils se relèvent en tant que morts-vivants... Cette triste besogne terminée, ils se mettent en route vers le sud, marchant sur la plage dans l’espoir de trouver un port, et souhaitent pour le moment éviter de s’aventurer dans la jungle qui borde la plage. Mais après une demi-journée de marche, aucune trace de civilisation. Une autre demi-journée sans rien trouver, la nuit approche et le ciel se fait menaçant.

A contre-coeur, nos aventuriers montent un camp dans la jungle pour échapper à la pluie, à proximité tout de même de la plage. Les tours de gardes sont répartis : le nain commence tandis que ses compagnons se reposent. Cependant Ché, qui a le second tour de garde, décide d’aller explorer un peu plus la jungle. Il se fraye un chemin dans la végétation avec la discrétion caractéristique des orques : avec une vardatch à deux mains. Au bout d’une trentaine de minutes de marche, il remarque peint sur un tronc d’un arbre un étrange symbole vert. On dirait presque de l’orque, ça y ressemble, mais ça n’en est pas. Intrigué, mais son tour de garde approchant, il rebrousse chemin et relaie Tordek. Cependant, lorsqu’il réveille Ravawen pour qu’elle prenne le troisième tour de garde, il l’avertit de sa découverte : ils ne sont pas seuls sur cette île. Ravawen débute son tour de garde. Plus attentive suite à l’avertissement de Ché, elle entend bientôt des pas discrets venant dans leur direction, plusieurs pas. On les encercle. Elle éveille discrètement ses compagnons, les prévenant du danger. Ché (guère porté sur la discrétion, mais c’est un orque...) hurle en orque à leurs mystérieux visiteurs de se montrer. Ce qu’ils font, ils sont quatre et visiblement ils ne sont pas amicaux....

Nos aventuriers remarquent immédiatement que ce sont des orques, mais plus sveltes, beaucoup plus agiles. Ils portent des peaux de bêtes, sont converts de peintures tribales et portent des sortes de vardatchs grossièrement fabriqués. La bataille s’engage : des orques attaquent, un protecteur trébuche sur une racine, un halfelin saute d’un arbre sur un orque, des flèches elfes achèvent des orques sous les yeux ébahis (ou fâchés au choix) de ses compagnons. Bref cette bataille voit la mort des orques et la victoire de nos aventuriers. Après une fouille méthodique, une constatation s’impose, ils n’ont rien sur eux, mis à part un symbole peint sur le front qui ressemble étrangement au symbole d’Izrador, mais qui, comme le symbole sur l’arbre, semble déformé. Ils déplacent alors rapidement les corps des orques sur la plage puis, prudents, décident de finir leur nuit ailleurs. Au petit matin, Matoké, le dernier à faire son tour de garde, entend au loin des tambours...

Le lendemain matin, une constatation, le nain a disparu et après avoir cherché vainement ses traces dans la jungle, nos aventuriers arrivent à une seule conclusion, il a été enlevé. C’est alors que pendant qu’ils brûlent les corps de leurs assaillants nocturnes, une personne les aborde prudemment...

Ephraïm Bashir, un roublard sarcosien, faisait parti aussi de la même expédition, mais sur un bateau différent. Il a lui aussi essuyé la tempête et a été attaqué par la créature à tentacules et une wyvern. Il s’est réveillé sur la plage plus au nord et est le seul survivant. Il a remarqué les feux et est venu dans leur direction, espérant trouver des survivants. Malgré son étonnement à voir un orque parmi eux, il se joint à leur groupe.

Problème immédiat : le nain a disparu. Ché émet alors une hypothèse : si jamais il y a des ruines sur cette île (ce qu’ils étaient censé chercher avant que le navire ne coule), alors les orques s'y sont sûrement installés . Il suffit de trouver des ruines, et on trouvera les orques. Ravawen se met alors à remonter la piste laissée par les orques, ponctué de ces étranges symboles orques que Matoké reconnait comme étant magiques : les orques savent qu’ils approchent. Après un bon moment à crapahuter dans la jungle, ils finissent par tomber sur de très anciennes ruines d’une grande ville, à moitié recouverte par la végétation. Après concertation, Ephraïm part en reconnaissance. Au fur et à mesure qu’il se rapproche de l’ancien « centre » de la ville, les ruines semblent plus entretenues, habitées mais sont aussi totalement désertes. Il finit par déboucher devant un grand temple d’où proviennent les bruits d’une cérémonie.



To be continued

jeudi 12 juin 2008

Triple peine

***Information publiée sur le site de Courrier International***

Violée par son camarade de classe, une Polonaise de 14 ans n’a toujours pas pu avorter malgré la loi qui l’y autorise. En effet, bien que la Pologne campe encore sur des bases profondément ancrées dans le catholicisme, l’IVG est legal en cas de viol.

La jeune Agathe s’est d’abord vue refuser l’avortement à l’hôpital de Lublin par des médecins qui ne voulaient pas aller contre leur conscience. Conseillée par des organisations féministes et le planning familial, sa mère l’a emmenée dans une clinique à Varsovie. Mais harcelée par des prêtres, des membres d’organisations anti-avortement et des journalistes, Agathe n’a toujours pas avorté. A l’heure de la publication de cette information, elle en était à onze semaines de grossesse, or le délai légal pour un tel avortement, en Pologne, est de douze semaines.

Agathe a par la suite été placée dans un centre pour mineurs puisque sa mère s’est vue retirer ses droits parentaux par le tribunal de Lublin qui la soupçonne de pousser sa fille à l’avortement.

***Fin de l’information***


Cela se passe tout de suite, à une heure et demi d’avion de Paris, autant dire, la porte à côté. La Pologne fait pourtant partie de l’Europe, mais les individus n’y jouissent encore pas de leur liberté de croyance et d’action. Être européen aujourd’hui n’autorise donc pas à disposer de son propre corps. Rappelons que la Pologne possède, avec l'Irlande, la loi sur l’avortement la plus stricte d’Europe.

Être catholique signifie-t-il obliger son prochain à vivre selon ses propres principes, sans alternative possible ?

Pour vivre dans un pays fortement imprégné par la religion catholique, et au nom de cette religion, la jeune Agathe se voit infliger une triple peine : suite à son viol, elle ne peut avorter puis est séparée de sa mère.

Pas de chance pour Agathe, qui est née trop tôt ou trop tard, ou au mauvais endroit, pour avoir le droit à disposer d’elle-même. Si l’avortement demeure un réel parcours du combattant en France, il y a des femmes et des jeunes filles qui n’y ont toujours pas accès à quelques milliers de kms de chez nous.

A l’heure où les faiseurs de politiques tournent leurs regards angoissés vers l’Irlande pour savoir si l’Europe de marché, si l’Europe commerçante, flexible et compétitive se fera, nous ferions mieux de nous demander quand ces mêmes hommes (et femmes) politiques se soucieront d’instaurer une justice sociale pour tous.

NB : Le texte de l'information n'est pas celui publié sur le site de Courrier International. Je l'ai réécrit pour ne pas avoir de problème de droits d'auteur.

mardi 10 juin 2008

Shéhérazade et l'art du conte from Minui

C'est avec joie que j'inaugure le concept participatif de Mpf avec un article posté par Minui.

Minui devient donc mon premier fabulateur, et c'est un fabulateur de choix, je n'ai pas mégoté sur la qualité sur ce coup-là.

Art ancestral qui remonte à la nuit des temps et qui pourtant est resté longtemps à la fois populaire mais aussi enfantin.

La lecture et les mots que l'on croyait menacés à la fois par les nouveaux langages et les nouvelles technologies n'ont eu de cesse de ressusciter d'entre les cendres pour atteindre une nouvelle forme d'apogée aujourd'hui avec l'arrivée à maturité de l'ère dite 2.0. Après que le monde se soit rassemblé sous les symboles, à l'heure où les informations sont de plus en plus nombreuses diverses et variées, les hommes ont aujourd'hui besoin encore d'histoires. Pas d'Histoire mais bien d'histoires avec un petit 'h' et au pluriel. D'histoires, qui leur parlent d'eux-même et qui leur parlent des autres. Aujourd'hui, la réalité s'efface devant la vérité qui s'efface devant la légende qui elle-même s'efface devant le mythe. Après le besoin d'appartenir à une communauté, l'individu a besoin de se reconnaître dans son ou plutôt ses histoires. L'art du conte, devenu art du discours, n'a alors de cesse de se poser une interrogation morale sur son éthique. Cette interrogation s'est posée dès l'antiquité avec Platon dans son fameux livre du Gorgias qui nous explique bien que l'art de la réthorique est l'arme pour prendre le pouvoir. Cette interrogation a fait naître bien des courants notamment les romantiques et les libertins où l'idée de Liberté et de conscience politique ont donné une aura de 'Lumières' à la France. Aujourd'hui cette pensée critique demeure en posant la question de la déontologie et de la prise de parti et de participation dans le milieu des médias. Mais cet esprit critique est fragilisée. Car, depuis que les voix des hommes sont devenus des marchandises que l'on achète, ces voix sont apeurées par la perspective du silence qu'impose le cycle de production-consommation-recyclage.

Pour lutter contre cette peur, le besoin d'exister d'une voix a donné à l'Art du conte sa raison de vivre mais surtout sa légitimité. Les conteurs ont pris le pouvoir sur ce début du XXIe siècle, avec le développement des témoignages journalistiques, télévisuelles et maintenant des blogs sur tout et n'importe quoi, peu importe pourvu que l'on ait son histoire. Le Storytelling est une méthode de management qui explose depuis peu pour faire appliquer du marketing relationnel. Peu importe dorénavant la réalité, cachée derrière, elle sera toujours moins attractive que la version romancée. Les mentions adaptée et/ou inspirée d'une histoire vraie bientôt n'auront que la valeur d'un gage d'une bonne histoire et non pas qu'elle soient vraies ni même vécues. Avec leur grève, les scénaristes américains ont fort bien compris leurs rôles. Après tout, il faut bien scénariser les biographies, l'Histoire parfois, les événements relatés etc... D'où leur importance dans le milieu du cinéma. Les informations avec Internet vous pouvez les trouver partout dorénavant, mais ce n'est pas la vérité que le monde recherche c'est juste une belle histoire pour les rassurer et les convaincre qu'ils sont du bon côté de la barrière ou des barrières. L'histoire d'un fait divers plausible d'insécurité donne la légitimité aux lois sécuritaires d'un état. Le récit d'un seul client peut ruiner ou apporter la gloire à un produit ou une marque, le branding est devenu obsolète. Pour écrire une histoire les gens sont prêt à s'engager... dans une guerre, dans un mariage, et souvent contre eux-même.

Regarder la réalité en face est devenu un poids que les hommes rejettent les uns les autres préférant chacun leurs petites histoires. Qui est l'ennemi ? L'autre bien entendu ! Tu ne crois pas à mon histoire ? Je me défendrai alors avec mes armes pour imposer mon histoire... De tout temps ce sont les vainqueurs qui écrivent l'Histoire qui n'est au fond que leurs petites histoires. La Vérité ? C'est le nom que l'on donne à l'histoire dont on ne permet pas qu'elle soit remise en cause. Celle qui se répète alors le plus souvent devient vérité.

Nous sommes dans un monde gouverné par des enfants.

Photo : Sheherazade © Christine Comyn

lundi 9 juin 2008

Ce matin, je te mets la fièvre...

C'est décidé, la petite chanson du lundi est décidément une bonne idée, alors je la garde pour le moment. Je crée même une nouvelle catégorie à cet effet...

Alors DEBOUT LA-D'DANS !!!



Pour info, le groupe Ministère des Affaires Populaires revient d'une tournée en Palestine. Ils en ont ramené un blog.

www.map-site.fr

jeudi 5 juin 2008

Mets du participatif dans ta vie...

... et donc viens jouer avec moi, lecteur enamouré.

Voilà je vous explique. En attendant la mort du web 2.0, j'ai eu une super idée, accueillir les gens que j'aime sur Mes petites fables. Qui a dit "copieuse" ?...

Non, en fait, ça fait longtemps que je voulais le faire mais, vous savez comment c'est, on a une idée, on ne l'exploite pas, le temps passe, et d'autres le font avant vous...

Alors, n'hésitez pas à me soumettre vos idées, vos soucis, vos amours, vos emmerdes, tout ce qui fait que Mes petites fables pourrait s'enrichir d'un zeste de démocratie rédaction participative.

Envoyez-moi vos articles toujours à la même adresse : mespetitesfables@gmail.com

J'attends de vous lire et de vous publier avec impatience.

PS1 : j'assume la totale mauvaise foi de certaines allégations.

PS2 : des bises à Hélène et aux Plaies qui le font déjà, chacune à leur manière, chacune avec élégance.

PS3 : mais non, je ne suis pas fainéante. J'ai des idées et je les applique en retard, c'est tout... :O

PS4 : n'hésitez pas, écrivez moi !!!! (ça va ? Je suis assez convaicante là ?)

lundi 2 juin 2008

Sur un air de violon... La Gargote

A la manière de choléra sur l'endémik Epidemik, je décide de faire commencer la semaine de mes lecteurs avides par une chanson.

La Gargote, à découvrir d'urgence, entre le rock des Têtes Raides et le folklore délirant de Chat Noir, Chat Blanc.



http://www.lagargote.fr/

Bon lundi à tous...

dimanche 1 juin 2008

Les crêpes... oui, mais les vraies

Petit clin d'oeil à Fanette dont j'attends avec impatience qu'elle nous livre, sur son blog, la recette des crêpes au camembert, la leçon de cuisine d'aujourd'hui portera sur les crêpes. Mais attention, public de lecteurs passionnés de plus en plus nombreux à lire Mpf, sache qu'il y a autant de recettes de crêpes qu'il y a de gens qui font des crêpes.

Aujourd'hui, lecteurs enamourés, je ne vous livre pas MA recette des crêpes, celle-là je la réserve à ma descendance, mais je vous livre LA recette des crêpes, totalement étonnantes, mais succulence assurée.






Préparation : 15 mn
Cuisson : 2 mn par crêpe environ
Pour 4 personnes

- 150 g de farine
- 150 g de beurre (mais oui)
- 4 oeufs
- 1/2 litre de lait


Faire fondre le beurre à feu doux. Puis le laisser refroidir, c'est important.

Mettre la farine dans une terrine, ajouter les oeufs battus puis incorporer le lait petit à petit tout en mélangeant. Clarifier le beurre fondu froid, c'est-à-dire retirer le dépôt blanchâtre à la surface, puis l'incorporer à la pâte. Laisser reposer la pâte au frigo pendant au moins une demi-heure.

Faire chauffer la poêle très fort. Aucun besoin de la graisser car la pâte est déjà très grasse, donc en théorie, elle ne devrait pas accrocher. Bien remuer la pâte, car au frigo le beurre s'est figé et la farine a coulé au fond. Etaler une demi-louche de pâte dans la poêle. Laisser cuire 1 minute 30 environ. Décoller précautionneusement à la spatule. Faire sauter la crêpe si vous êtes caps. Si vous n'êtes pas caps, la retourner à l'aide de la spatule. Laisser cuire 30 secondes environ de l'autre côté.

NB (1) : Plus la crêpe est fine, meilleur c'est.

NB (2) : On peut arômatiser la recette avec de l'alcool (du rhum de préférence), de la fleur d'oranger, du sucre voire du sucre vanillé. Mais la base est bonne sans artifice.

Après, il n'y a plus qu'à accommoder avec du Nu***la, de la confiture, du sucre et même du camembert (beuh...)