vendredi 5 juin 2009

Revue du pire

Pour finir la semaine, voici un petit info-shake du pire de l'info cette semaine :

En parfaite contradiction avec les principes de la Commission européenne des droits de l’homme, il règne une atmosphère de totale insalubrité dans les locaux du dépôt du tribunal de Paris, zone d’attente des détenus en vue de leur comparution devant la justice. Saleté, inconfort, fouilles au corps répétées, dégradations, pestilences. Les protestations du Syndicat de la Magistrature ont généré l'annulation de trois procédures de comparution immédiate en attendant le million d'euros affecté dare-dare pour la rénovation des lieux. Il était temps de protester.

Un avion qui disparaît des écrans radar après le signal d'une panne. 228 personnes à bord dont on ignore tout de ce qui leur est arrivé. Le pays est sous le choc. Même les avions français peuvent avoir des accidents alors ? A l'aéroport, les familles des victimes sont traquées par les journalistes brésiliens, épiées et photographiées, mises à la une, par les journalistes français qui font le pied de grue devant le passage qui leur a été assigné. Une mer de micros, un crépitement de flash qui ressemble à une mitraille à chaque descente de bus. Pendant ce temps, le Président de la République réagit au quart de tour, dit qu'on ne sait pas pour la transparence, mais qu'on va mettre tous les moyens, blablabla... Il semble ému, on l'entend déglutir. Le spectateur en est presque gêné.

Bush ne regrette pas les tortures pratiquées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme notamment à Guantanamo. Il déclare même qu'elles étaient légales et efficaces. Il est seulement dommage que l'armée américaine ait eu la mauvaise idée de le contredire dans de nombreux rapports en affirmant que les torturés disent souvent n'importe quoi.

Outre la simulation de noyade, électrocution des parties intimes ou simulation d'actes sexuels, des photographies prouveraient que les GI's américains ont également pratiqué le viol et les abus sexuels dans la prison d'Abou Ghraïb en Irak pour 400 cas et dans six autres prisons. S'expliquant sur le revirement d'Obama de ne pas dévoiler ces photographies à la presse, le général Taguba qui avait supervisé en 2004 un rapport sur les sévices dans la prison d'Abou Ghraïb, affirme : "La seule description de ces photographies est suffisamment affreuse, croyez-moi."

Sex is on our side. C'est pas nous qui le disons, mais les Anglais qui parlent des Français. Selon 1 000 sujets de sa Grâcieuse Majestée, les françaises seraient plus minces, plus sexy, mieux habillés et plus séduisants que les Anglaises mais moins intelligents. De plus, 80 % du panel interrogé trouve sous-développés de l'humour. On pleure ou on rit ?

Une info pour finir en sourire. Un couple de pingouins homo qui a adopté un oeuf n oeuf de pingouin qui avait été expulsé du nid par ses propres parents. Cela se passe au zoo de Bremehaven en Allemagne. Les deux compères s'occupent du poussin aujourd'hui âgé de quatre semaines comme une mère en le nourrissant et lui faisant sa toilette. Il paraît cependant que les couples homosexuels ne soient pas rares chez les pingouins et qu'ils durent longtemps. Après La marche de l’empereur, vous allez finir par tout savoir sur la vie sexuelle des pingouins. C’est tendance !

4 commentaires:

BritBrit a dit…

t'as oublié Bayrou qui se latte avec Cohn bendit sur F2. Mythique !

Angelina a dit…

J'ai pas oublié. Mais quand on parle de deux, il faut parler de tout le monde, à cause de la répartition du temps de parole, tu vois ?!

Myu a dit…

Je te conseil les vidéos de tous ces spectacles elles sont excellentes et va voir Sandrine c’est très bien
Oui mais, car il y a toujours un mais : Barack Obama oriente une nouvelle politique sous de bons hospices.
cf. ces trois derniers discours (de l'Egypte aux commémorations) prise de conscience évolutions des mentalités ? C’est souhaitable

Myu a dit…

oups ca commencait avec oui mais.... hihi.
Un mauvais copier coller au sujet d'un dialogue plutot... voir mon billet de lundi ma lettre ouverte a Dieudonné.