Suite de l'inénarrable sondage qui est resté en ligne pendant des semaines et dont les résultats laborieux n'en finissent pas de vous tenir en haleine ou à l'agonie. Lire la première partie ici.
Tout savoir sur mes fabulonautes d'amour, une illusion. Les connaître un peu mieux grâce à un sondage, une gageure. Mieux cerner leur profil afin de cruellement taper dans le coeur de cible et les prendre encore mieux par les sentiments, un défi. Mais surtout mesurer la diversité et la richesse du lectorat de Mes petites fables qui grandit et me ravit chaque jour davantage par les stats qui montent mais aussi par les messages d'effusion que je reçois, les commentaires drôlatiques qui commencent à fleurir, le soutien de Bakchich qui me bichonne d'amour en hébergeant mon blog sur sa home et supporte mes lubies avec tolérance et attendrissement, par le réseau amical qui commence à se tisser autour de ces bulettes destinées à très vite faire "POP" en s'élevant dans l'air.
Bref...
Pour ce qui est de sa profession, occupation principale ou de son statut social, sachez que le fabulonaute n'est, à 40 %, ni un chômeur ou un détenteur du RSA, ni un employé (32 % quand même), ni un cadre supérieur et encore moins un étudiant. Demeure la possibilité pour lui d'être un intermittent du spectacle, un rentier, un fonctionnaire, pire un membre du MEDEF....
Cependant, ouf, vous aimez ce que vous faites à 72 %. Même si ça demeure moins cool pour les autres. Aimer ce que l'on fait devrait être la condition sine qua non pour le faire.
D'ailleurs, vous aimez venir sur Mes petites fables. (Oups ? une lapalissade ?) Sur le plan de la fréquentation, 49 % d'entre vous cliquent dans leur flux RSS, dans leurs favoris ou tapent sur Google "mes petites fables" périodiquement pour venir ici. Il y en a aussi 14 % qui tapent "séduire son moniteur d'auto-école" ou "films érotiques", mais je vous épargnerai l'hilarant et convenu billet sur les requêtes qui font attérir de pauvres hères en détresse sur des blogs sans scrupule.
Concernant l'aspect narcissique du questionnaire, vous m'aimez à 58 %, on se demande ce que deviennent les 42 % restant pendant ce temps.
Mais 70 % de mes lecteurs sondés aiment ce que j'écris. Merci !
27 % d'entre vous souhaiteraient que j'écrive plus (moi aussi) et quand même, 3 % affirment que j'écris mal. Je vous promets, chers 3 % de mes lecteurs favoris, de faire des efforts. Enfin, 12 %, soit 7 personnes au total ce qui est énorme, ne lisent aucun autre blog. Inutile de préciser que je le prends comme un compliment.
Pour finir, je tiens à préciser que 36 % du fabulectorat s'informe aussi sur Mes petites fables, en plus des journaux, de la télé et d'internet. C'est ce qu'on appelle joindre l'utile à l'agréable j'espère.
Je dois bien reconnaître que ces petits sondages m'amusent follement. D'ailleurs, je vous rappelle que pour avoir une newsletter encore plus belle, encore plus ergonomique, encore plus énergique, le questionnaire qui me fera tout connaître sur vos attentes est encore ligne. Mais ce n'est pas tout, si vous avez le clic facile et si vous aimez qu'on vous pose des questions sur vous et sur vos préférences, je vous concocte pour la fin de l'année un petit billet où il faudra encore voter, ou plutôt choisir. Et le choix sera cornélien.
Il est vrai qu'à la longue, le sondage procure un sentiment de toute puissance, approximative mais bien réelle. Je demande, et vous répondez, quel bonheur d'être ensemble. Il faudrait que je me renseigne si des études ont été réalisées sur la jouissance, voire les orgasmes multiples du sondeur... Après ça, vous allez tous postuler à la Sofres, je vous préviens.
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