Ils étaient venus de nulle part !
Les mal fagotés !
Les mal aimés !
ces âmes d'ailleurs, leurs godillots
aux pieds
ils faisaient peine à voir, ils traînaient
leurs misères, comme un boulet lourd de
peines, et de désespoirs !
ils étaient las de vivre sûrement, mendiants
aux mains sales, rejetés par les uns, et par
les autres !
Des humains, sans doute !
Pourquoi en douter ?
pourquoi les rejeter ?
Dérangeants !
agressifs !
autant de qualificatifs !
Les enfants aux regards hagards, voyaient le
vide de leurs vies !
leurs espoirs !
et leurs désespoirs !
Où était leur place ?
cette société qui rejète, ceux, celles venus-es
de nulle part !
Tends ta main l'ami, même si elle est sale , je veux te
dire bienvenu l'ami !.
Tu n'es pas un mendiant !
tu n'es qu'égaré dans un monde, où tu n'as guère
de place pour toi !
Travailler, mais à quoi l'ami ?
tu voles pour vivre !,
que sais-tu faire d'autre ?
l'ami aux mains sales ?
tu ne sais que faire ça, l'ami !
peux tu changer ?
peux tu aimer la société ?
Si tu changeais l'ami aux mains sales !
tu veux ?
tu peux ?
Aimes nous !
nous t'aimerons aussi !
une place auprès de nous , tu auras !
Le mal fagoté !
Le mal aimé !
Le venu de nulle part !
Trop facile !
de dire non !
trop facile de rejeter l'aide que l'on te
donne l'ami !
Le mal fagoté !
Le mal aimé !
Donne-toi les moyens d'être aimé !
prends cette main !
aime là !
chéris là !
Nous serons là, pour toi !
Le mal fagoté !
Le mal aimé !
Celui venu de nulle part !
Je te salue l'ami !
bienvenue dans notre monde,
dans notre société !
Tu es un frère !
Une soeur !
Alors , le mal fagoté !
le mal aimé !
Tu seras des nôtres !
Salut l'ami !.
Par Christine Laure Morgan.
Le 25/11/2010-Déposé.
Tous Droits Réservés .
in: La part du fabulateur
1 commentaire:
Oh, les pieds d'Hubert Artus !
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