mardi 27 septembre 2011

Ex-pression

 from Méziane


Membre du co'click ho', amateur des transports en commun, des zincs qui collent au coude, de photo,musique...de poésie quoi !!, Méziane m'a suppliée pour que je publie le texte ci-dessous. Clairement, on pourra dire que mon appel du 23 septembre ne restera pas inentendu. 

Taratata, comme dirait une vieille copine à moi, c'est donc un grand honneur pour moi de vous faire découvrir le talent de ce poète du bitume qui ne m'a pas suppliée du tout mais qui ne s'est pas fait prier non plus. A savoir ! le bonhomme est également slameur et exerce ses talents sémantiques sur Twitter. Il faut juste s'armer de patience car le compte est tout neuf et pour le moment c'est un compte... au compte-goutte. 


EX-PRESSION

Mon quartier m’isole, comme une camisole
De la joie simple de faire parti du jeu
Mon quartier gomme, en somme ma personne
Si bien que je ne sais même plus ce que je veux
Mes désirs sont en désordre
Mon avenir noueux comme une corde
Mon piano intérieur, toujours désaccordé

Alors quand on me fait la leçon
Sur comment j’devrais me comporter:
Ce qui sort sonne plus faux que le plus sourd de leur préjugé

Effet cocotte-minute inversé
La vapeur est si épaisse que personne ne voit
Qu’on en fait que pleurer!
Effet cocotte-minute inversé
Même nos signaux de détresse sont eux aussi mal interprétés
Effet cocotte-minute inversé
Toujours aux portes de l’implosion, même nos rêves sont alités
Effet cocotte-minute inversé, inversé

Dans le secret de mes nuits, j’arrive pourtant à m’inventer
Un monde moins pénible, bien plus simple d’accès
Où le cœur du possible sans ramper jusqu’au sommet
Serait accessible, même à ceux triés sur le volet
Cette majorité invisible, qu’on s’plaît à effacer
Du centre de nos villes, comme s’ils étaient nuisibles
Mais j’suis désolé, je ne veux plus être de la simple chair à usine

A l’école bon marché, que j’ai fréquentée, régnait un tel climat d’impuissance
Qu’années, après années on s’tirait finalement nous même une balle dans le pied
Sans haine, mais avec une perpétuelle violence
La violence de ceux qui apprennent à donner des coups, bien avant de savoir compter
La loi du plus fort, quand règne le silence et où les plus faibles finissent tête baissée
Comme si ce qu’on subissait tous, devait encore plus les écraser
Je ne sais pas comment j’suis encore debout, après autant de raz de marée
Tant tout cela me file le dégoût, les choses ont tellement peu changé
Et mis bout à bout, les purs moments de légèreté
Se comptent goutte par gou...tte
Liquide si précieux, qu’il vaut mieux éviter
D’en renverser
De toute façon c’est tabou
De parler d’amou...r
Alors j’ai fermé et mon cœur et ma bou...che
Pour ne plus réussir qu’à crier
Sur de petits bouts...de papier que:

Mon quartier m’isole, comme une camisole
De la joie simple de faire parti du jeu
Mon quartier gomme, en somme ma personne
Si bien que je ne sais même plus ce que je veux
Mes désirs sont en désordre
Mon avenir noueux comme une corde
Mon piano intérieur, toujours désaccordé

Méziane


Photo trouvée



in: La part du fabulateur

lundi 26 septembre 2011

Viens je t'emmène visiter les cités d'émeraudes

Il avait promis de nous emmener en voyage. Pari réussi pour Syrano qui nous fait tourner la tête dans une valse mondiale des bruits et des couleurs. Patchwork musical, Les Cités d'Emeraudes ouvre toutes les portes sur l'ailleurs.

En exclusivité sur Mes petites fables, et parce que c'est lundi, voici la première vidéo du prochain album, à voir world wide aujourd'hui.





Bonne semaine les gars !



in: Gloomy monday

dimanche 25 septembre 2011

Tout le monde n'a pas la chance d'avoir un amant geek

Quand elle est lancée, on ne l'arrête plus. BritBrit Chérie, la célèbre blogueuse qui a soulevé la jupe de Jean-Paul Gaultier pour voir s'il mettait un slip en dessous, l'affriolante nymphette qui est un défi vivant et permanent aux calendriers Pirelli, la meuf qui cherche des poux à Carla tout en descendant une bouteille de vodka orange plus rapidement que la lumière(c'était bien la peine de chercher des neutrons dans la tête des Suisses et des Italiens) s'attaque aujourd'hui au sacro-saint amant geek. Pour le plaisir de ses lecteurs et des miens, elle passe au crible chaque octet, check toutes les options et questionne le potentiel séducteur du specimen 3.0. Sacrée BritBrit !



Le geek, ce bon coup

En cette période (encore un peu) estivale, il fallait bien aller encore plus loin dans l’exploration des amants de tout type pour satisfaire les hormones qui s’agitent sous les rayons pénétrants du soleil. Ainsi, après l’amant communiste et l’amant écolo, c’est au tour de l’amant geek de passer sur le grill de l’érotisme.

Photo trouvée
 
Je pressens que la lecture de ce titre provoque chez vous intrigue (surtout si vous êtes un geek), scepticisme ou sarcasme. Et pourtant, je vous assure qu’il n’y a derrière cela aucune malice et que cette affirmation découle  d’une étude tout à fait sérieuse réalisée par moi-même en conditions réelles. Mais avant de m’engager plus loin dans l’argumentation vous éclairant sur ce qui m’a amenée à cette conclusion pour le moins sérieuse, il est important que l’on s’entende sur la définition du terme « geek ».
Le geek est une personne généralement de sexe masculin, passionnée par l’univers des nouvelles technologies et plus particulièrement par l’informatique pure et dure. Véritable virtuose dans son domaine, il a cracké sa première Game Boy à 6 ans, contourné à 10 ans le contrôle parental fourni dans le pack d’installation Club Internet, et réussi à jailbreaker l’Iphone génération 4 moins de dix heures après son lancement. Rien à voir donc avec ces frimeurs qui exhibent fièrement sur leur site web à la manière d’une bloggeuse mode, la dernière tablette Androïd offerte par Toshiba ou qui ont toujours une petite érection à la sortie du dernier joujou Apple qui n’a pas même un seul port USB.  Le geek est un véritable exalté du code binaire, un technophile des plus avertis n’en déplaise aux « fakes » qui peuplent la blogosphère. 

Mais voilà, à la différence de ces derniers, l’as du XML souffre d’un véritable déficit d’image lorsque l’on aborde le sujet ô combien délicat de l’érotisme. Et ce ne sont pas les chefs de file du mouvement geek - Bill Gates, Mark Zuckerberg et autre Tux, le petit manchot de Linux -, qui vont améliorer cet état de fait.

Dans l’inconscient populaire, et plus précisément féminin, le geek est considéré encore aujourd’hui comme un pauvre type mal fagoté aux cheveux gras, socialement aliéné par son PC, sexuellement puceau et dont la seule bosse visible semble plus être celle des maths que celle de l’entrejambe. Mais tout ceci reste à réexaminer à la lumière de l’Evolution qui, en plus d’avoir touché de sa grâce les nouvelles technologies, s’est également appliquée à updater nos joyeux lurons du computer.
Si les précédentes générations étaient en effet connues pour s’astiquer frénétiquement la nouille devant un poster de Lara Croft, le geek version 3.0 a su se convertir à l’hygiène, devenir un habitué des magasins G-Star et des espaces Shampooing de chez Carrefour. Oui, il a eu l’ouverture d’esprit suffisante pour se rendre compte que les supermarchés vendaient autres choses que des chips et de la bière, et ça c’est énorme !
Mais assurément, ce sont bien d’autres excellentes surprises que l’informaticien de la méga bite (non, ceci n’est pas une hyperbole) nous réserve lui qui, des heures durant, a  travaillé à la force du poignet devant Chatroulette. Il est évident par exemple que tout ce temps passé à taper des lignes de codes étranges pour réussir à faire faire du roller à un castor pour une appli iPod ne peut pas être vainement perdu. La dextérité acquise présente tellement d’avantages quand il s’agit de laisser aller ses petits doigts au titillement du disque interne.
Ainsi, son enthousiasme pour les accessoires technologiques saura  immanquablement combler vos petits plaisirs. Fini le canard vibrant qui ronfle comme un moteur de mobylette et dont la mention waterproof reste encore à éprouver. Le joujou sexuel de votre maniaco du PHP est désormais relié au Wifi via votre l’iPad et peut se déclencher à tout moment grâce à l’envoi d’un MP sur votre compte Google+. Sachez-le, la face d’ampoule a plus d’un tour dans son slip et mérite amplement son surnom de Bomberman de la foufounette.
Photo trouvée
De plus, si on a longtemps cru le chatouilleur de la souris un brin pervers rapport au mode multi-joueurs qu’il affectionne particulièrement sur Mario Kart ou aux nombreux films visionnés en streaming sur YouPorn, sachez qu’il n’en est rien. Monsieur se cultive juste pour une mise en pratique « anal-ogiques » avec le désir de ces dames.

C’est certainement cette connaissance de la connectique de deux corps en rut et vus sous tous les angles qui permet à  l’amant geek d’être un brin joueur et imaginatif. Pour lui la bagatelle n’a de raison d’être que si elle s’accorde avec des scenarii originaux aux images plus qu’excitantes. Pour preuve, voici un exemple de conversation entendue pendant la galipette dite du transfert de fichier :
-          Attention, je vais enclencher mon USB dans ton port.
-          Rololo, j’ai le bios en ébullition…
-          Tu le sens mon envoi de données ?
-          Hou lala, mais il me semble bien volumineux ton fichier.
-          T’en veux encore de mon serveur FTP, hein coquine ?!
-          Attends, tu ne  veux pas que je m’occupe de ton disque dur avant ?
-          OK mais seulement si c’est pour un back up !
Le moins que l’on puisse dire est que la singularité du synopsis range définitivement au placard les histoires de soubrettes de boulevard et autres problématiques plombières pour nous projeter tout en ardeur dans le monde érotique du futur.
La grande question est donc « Où chopper du geek ? ». Si les IUT Informatique et autres école d’ingénierie dans le domaine sont des viviers où prolifèrent les geeks, je crains grandement qu’à la parution de ce billet les portes de ces institutions éducatives ne soient prises d’assaut par des hordes de frustrées en furie.

Il vous faudra donc trouver les spots où se terre cette espèce qui vit principalement en intérieur, de préférence près d’un frigo ou d’un micro-ondes. Pas facile… Vos pistes de recherches pourront donc s’orienter prioritairement vers les grands rassemblements de geeks du genre Linux Expo, le salon international des logiciels libres ou encore le « Ewoks show, la convention mondiale des fans des Ewoks », le geek étant en général un grand admirateur de ces étranges bêtes à poil. Allez savoir pourquoi.
Maintenant que vous êtes convaincue que le geek est l’homme à glisser dans son OS très très privé, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter d’atteindre le high score de la jouissance extrême avant, pourquoi pas, l’ultime sauvegarde du super admin du phallus system tout en prenant garde à ce qu’un modérateur (sa mère !) ne vienne y fourrer son nez. Powaaaaa girls !!!!

BritBrit Chérie 


Retrouvez le billet original de BritBrit Chérie sur son blog.
Retrouvez le testing en ligne de l'amant communiste sur Mes petites fables.
Retrouvez le testing en ligne de l'amant écolo sur Mes petites fables.



in: The closer I get

vendredi 23 septembre 2011

Encore un peu de moi*

* La suite de ce précédent billet


A titre tout à fait compassionnel, lecteurs admirés et hautement appréciés, me voici en train de vous écrire mon édito de la rentrée. Il se trouve que ce plaisir nécessaire, incontournable et très recommandé pour bien repartir vers la saison qui s'annonce, ce plaisir donc avait été, et sans que cela soit dépendant de ma volonté, sans cesse repoussé par les caprices d'un logiciel nommé Wind... Média quelque chose et qui m'a carrément empêché de publier le petit film de mes vacances que je vous avais concocté.

© Angelina

Car oui, cette année, j'aillais enfin vous proposer de tout savoir sur mes vacances en Creuse, sur l'imparable radio locale, RPG (Radio Pays Guéret), indispensable pour toute sortie en voiture. J'allais vous reparler de Creuse-Citron, le média de la Creuse libre dont je vous avais déjà parlé ici. Je ne vous aurais rien caché de mes baignades, des marchés de produits du terroir, des festivals attendus et inconnus, de la bizarrerie locale qui fait qu'on dit "poche" pour dire "sac en plastique" et bien sûr, de la confiture de mûres.

© Angelina

Eh bien "niente", "nada", "nothing", rien de tout ça et vous pouvez téter les yeux à un canard, lecteurs contrits. Faites un trait sur ce documentaire exceptionnel que vous ne verrez jamais, tirez-en les conclusions et commandez Final Cut Pro pour Noël.

Il n'empêche, maintenant que je suis attelée (belle image, c'est vrai que c'est un peu charette) à la rédaction de cet édito, je vais en profiter pour remercier trois contributeurs totalement innocents, qui n'ont rien demandé et qui se sont laissés faire pour se retrouver à animer vos vacances avec leur talent, chacun le sien.

Merci à Eric qui a illuminé chaque lundi d'une pluie d'or, réconfortant les coeurs gros d'aller bosser lorsqu'ils bossaient encore, berçant les vacanciers en hamac d'une brise chaude tandis qu"ils sirotaient leur mojito. Merci pour ses choix judicieux qui font la BO de tous mes moments de farniente.

Merci à la belle Baci qui a régalé tous les mercredis de ses tweets dans l'air du temps. Après Sex and the City, Desperate Housewives et Ugly Betty, Baci a décroché depuis longtemps la palme de l'humour au bureau et devrait songer à faire dialoguiste comme deuxième boulot et la belle Whitney n'a qu'à bien se tenir.

Quant aux vendredi, je n'ose même pas en parler...



















...























....
















... Tant pis, j'en parle quand même. Merci à Johan Faerber pour ces explosions de rire. J'espère pour lui que ce kidnapping estival n'entachera pas la brillante carrière littéraire à laquelle il est promis, ni même que ses élèves l'apprendront un jour. Il a su de façon totalement involontaire saupoudrer avec une certaine indolence un peu de la Faerber's touch sur vos vacances, un cocktail détonnant de mauvais goût, d'ironie, d'inculture contrefaite, d'une belle estime de soi et surtout d'amour de son prochain. Ah Johan, si jeune et déjà une idole...!

De merveilleuses vacances qui vous permettront, lecteurs assoiffés, d'en vouloir toujours plus. Et plus, vous en aurez. Puisque vous ne raterez rien des grands rendez-vous de la saison 2011-2012 : Noël, la Saint-Valentin, le festival de Cannes, les présidentielles... Mais encore, les incontournables rubriques perdurent ou reviennent : les Gloomy Monday, le sexe sur le canapé le dimanche soir, les recettes de cuisine, surtout si j'arrive à draguer quelques agitateurs de papilles. Le DVD du Friday night refera son apparition ainsi que The importance of being crazy ou la vie au bureau avec tout le charme qui rend cet endroit chaleureux et qui est tellement moi. 

Mais surtout, cette année, je ferai la part belle à des fabulateurs de tout poil. J'en veux tous les jours. Tous les jours les mêmes ou tous les jours de nouveaux. Pour que Mes petites fables prenne sa vraie dimension (qui est grande) et devienne enfin le haut lieu de toutes les petites fables du monde. Pour que, chaque jour, un bon succède à un méchant, un grincheux à un nerveux, un pleurnichard à une tête de linotte, un rigolo à un emmerdeur... Une auberge espagnole de la fable. Cet endroit va devenir le vôtre et je serai la plus gentille des hôtesses.

Venez !

Ecrivez ! Proposez ! Envoyez ! Postez ! Publiez ! Venez figurer dans la "guest-list" que je vous concocte. ("- Qu'est-ce que c'est la guest-list ? - Tu verras bien !")

De plus, je vous apprends si vous ne le savez pas, lecteurs anosognosiques, que Bakchich est revenu. Et que vous pourrez me retrouver là-bas parce que j'y suis.


A demain !



in: my life

mardi 20 septembre 2011

lundi 19 septembre 2011

Pète, crache et grogne

Cette semaine sera punk ou ne sera pas !

Punk dans l'âme, rap dans la forme. Turgescence entre le globe des Beastie Boys et le globe de NTM, c'est dans un univers parallèle que vous convient les Svinkels. Mais "sachet" vigilance garder, car avec ces lascars, la bière coule à flow entre un gerbi et deux rototos, le débit va grand train et des projections maculent les murs alentours à chaque explosion d'humour.

Comme c'est lundi et que les enfants sont à l'école, j'en profite pour vous proposer une vidéo des Simpson's revisitée par les initiateurs du slip-hop en France et les grand perpétuateurs du crade-core qui, il faut bien le dire, existait déjà même s'il ne disait pas son nom.

Je remercie Lucas de m'avoir initiée aux Svinkels et d'avoir donné une suite, dans ma vie, à Fight for your right (to party).




Les Svinkels, c'est aussi ici.




in: Gloomy monday

mardi 13 septembre 2011

Y a pas de mal à se faire du bien (13)

Magic voice, magic touch of their words murmurés par la voix meurtrie d'une Marianne Faithfull pleine de grâce.

C'était pas lundi, ce sera donc un mardi pour faire l'amour comme des fous.

Have a gook week!







in: Gloomy tuesday

jeudi 8 septembre 2011

Dreams of les Cités d'Emeraudes

Pendant un an et plus, il a voyagé. Du Brésil en Arménie, de Prague à Tunis, de Madagascar à Pékin. Avec patience et tendresse, il a dessiné la carte de ses Cités d'Emeraudes et les a couchées sur un lit de musiques, de sons de là-bas mais déjà d'ici. Chorale chinoise, valiha malgache, rap tunisien, mandoline italienne, kanoun arménien font maintenant partie de son univers bien à lui.



Syrano revient avec un quatrième album, Les Cités d'Emeraudes, et s'en explique dans un court documentaire pour faire voyager.








in: Angelina's musical fantasy

mardi 6 septembre 2011

Le Gloomy Tuesday de Florence

Pour une rentrée comme sur du coton, Florence vous a concocté un Gloomy Tuesday. Atterrissage en douceur pour bien entamer la semaine, le temps de retrouver ses pantoufles, les pouffes du boulot, la machine à café et la ligne 13 pour certains d'entre nous.

Car, en ce mardi de rentrée, c'est Florence Porcel que j'ai la joie de recevoir pour un Gloomy Tuesday tout en fraîcheur et en dynamisme. Journaliste, hôte du site de bonnes nouvelles NewZitiv, bloggueuse culturelle de haute volée et twitteuse influente (@FlorencePorcel), Florence ne se lasse pas d'ensoleiller la blogo grâce à son humour facétieux et son inventivité sans borne.



Caro Emerald : back it up… and do it again !

J’ai découvert Caro Emerald avant que Deezer ne bloque son service d’écoute à cinq heures par mois. C’est dire si ça date de l’Antiquité dans l’histoire du ouaibe. Et grâce à une pub que l’on subit tous les trois morceaux d’une playlist.

J’ai entendu la voix, le charme de l’instrumentation, et j’ai tout de suite tapé son nom dans l’onglet « Recherche » du site. J’ai écouté tout l’album, sans pouvoir m’en défaire. Une fois. Deux fois. Dix fois. (Eh oui, c’était le bon vieux temps de l’illimité…)

Et malgré cette liberté dans le nombre d’heures d’écoute en ligne sans débourser un centime de plus que ce que me coûte mon abonnement à mon FAI, j’ai acheté l’album le soir même sur iTunes. Moi qui n’avais pas acheté de musique, depuis… pfiou. Tout ça.

Et comme quelques notes valent mieux que mille mots, je vous laisse découvrir cette pépite en images…

Florence Porcel



Bonne rentrée à tous !
(si ce n'était déjà fait).



in: Gloomy tuesday

dimanche 4 septembre 2011

L'homme qui filmait les mots comme du sexe

Pour ce dimanche sexuel de rentrée, rien de mieux que de caresser autant les hommes que les femmes dans le sens du poil. Ce soir en effet, comme un grand feu d'artifices, comme un bouquet inaugural pour repartir sur de bonnes résolutions, je vous offre George Clooney et Jennifer Lopez du temps de leur splendeur... et dans un film réalisé de main de maître par l'époustouflant Steven Soderbergh, l'homme qui filmait les mots comme du sexe.

Entre George et Jennifer, tout commence dans le coffre d'une voiture.


Mais la vraie scène est en fait une sublime séquence alternée d'amour... et d'amour.


Bonne rentrée les aminches* !


* Hommage subliminal


in: The closer I get

jeudi 1 septembre 2011

Urgence, un toit !

En pleine période estivale le Gouvernement a décidé de mettre en place une réduction de 30% du budget dédié à l’hébergement d’urgence, et ce en continuant de restreindre l’accès aux logements. Cette réduction conduit à la rue des milliers de personnes supplémentaires, dont de nombreuses familles.

Dans le même temps, l’état réduit de 10 à 25 % les budgets des Centres d’Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS). Ce désengagement entraine la fermeture de CHRS et en prive d’autres des moyens d’accompagner les personnes hébergées vers la réinsertion.

Déjà aujourd’hui, près de 700 000 personnes sont sans domicile personnel dont plus de 100 000 personnes à la rue. Aux sans abris de longue date, s’ajoute un nombre croissant de travailleurs pauvres.

Or, la rue, c’est le bannissement social et une condamnation à une mort lente en moyenne à l’âge de 45 ans, comme le démontrent de multiples rapports.

Le Gouvernement, contrairement à ses obligations, refuse d’appliquer les lois sur l’accueil inconditionnel de toute personne sans abri et sur le relogement de toute famille reconnue prioritaire en vertu de la loi DALO. Il refuse d’appliquer les autres dispositions qui permettraient de répondre aux urgences, notamment la mobilisation des locaux et logements vacants dans le contexte actuel de grave crise du logement, de cherté des loyers, et de spéculation immobilière.

Depuis le début de l’été, des salariés de l’urgence sociale, révoltés par l’impossibilité d’assurer leur mission, se sont mis en grève à deux reprises. Les familles sans abri, expulsées, ou prioritaires DALOs, ont installé des campements à Paris et en région parisienne cet été.

Malgré la répression policière, l’indifférence, le cynisme et le double langage du Gouvernement, la détermination des laisséEs pour compte du droit au logement reste entière, et l’indignation des salariéEs de l’urgence sociale, du secteur social, de ceux et celles solidaires et des associations et organisations engagées, reste intacte.

La promesse du Chef de l’État de ne plus laisser une seule personne à la rue est restée lettre morte. Pire, l’État ignore délibérément les lois protégeant les plus vulnérables, piétine et démantèle le travail social et ses missions d’intérêt général.

Nous, organisations solidaires et signataires, mal-logés et sans abri laissés pour compte, simples citoyens exaspérés par la duplicité des discours gouvernementaux, appelons à nous mobiliser, pour exiger :

- La mise en oeuvre du droit à un accueil inconditionnel de toute personne sans abri, le déblocage des moyens budgétaires suffisant pour atteindre cet objectif, comprenant l’accueil, l’hébergement, si besoin l’accompagnement (notamment pour l’urgence et les CHRS), en attendant le relogement,

- Le respect de la loi DALO avec le relogement dans les délais de tout les mallogés et les sans logis reconnus prioritaires,

- L’application de la loi SRU (et son obligation de création de 20% de logements sociaux dans chaque commune),

- La mobilisation/réquisition de plusieurs milliers de logements et locaux vacants appartenant à de grands propriétaires publics et privés,

- un moratoire sur les expulsions locatives,

- l’ouverture de négociations pour le relogement de toutes les personnes et familles en lutte installées dans différents campements en ile de France,

Nous appelons à la mobilisation la plus large possible partout en France le 3 septembre pour que le gouvernement réponde à ces exigences.

RENDEZ-VOUS LE SAMEDI 3 SEPTEMBRE A 14 H
A SEVRES-BABYLONE (SQUARE BOUCICAUT), M°12, PARIS 7E

Appel à l’initiative du collectif Urgence un toit
http://collectifurgenceuntoit.over-blog.com

Les 1ers Signataires :
Le D.A.L, le Collectif Des Sans Logis, la Coordination nationale de l’urgence sociale, le Mouvement solidaire des salariés du SamuSocial de Paris, Le Comité Action Hébergement Logement 94, Jeudi Noir, la Ligue des Droits de l’Homme, Bagagérue, Réelengagement 95, SUD santé- sociaux, Solidaires, l’Union Syndicale de la Psychiatrie, Le collectif Rrom la Baraka, SNUclias – FSU, CGT fonction publique, La Confédération du Planning Familial, Collectif de soutien aux migrants de Lampedusa



 in: In the mood for anger