mardi 31 mars 2009

Don't cry for me Angelina

Pas le temps de vous faire un Gloomy tuesday digne de ce nom, alors je me fais un peu d'auto-remontage de moral et de self-complimentage.


lundi 30 mars 2009

Le boycott contre l'injustice

Action pacifique mais déterminée au supermarché Carrefour de Montreuil en région parisienne, le 21 mars 2009, afin de protester contre le blocus de la bande de Gaza et plus largement contre l'occupation israëlienne en Palestine. Cette opération de boycott des produits israëliens a pour mission de remettre la Palestine sous les feux de l'actualité maintenant que les médias courrent de nouveaux lièvres, mais avant tout d'informer la clientèle des grands magasins, de Carrefour en l'occurence, que certains produits qui y sont vendus sont importés d'Israël, que parfois leur provenance n'est même pas indiquée, ce qui est illégal.

En Afrique du Sud, l'apartheid a cessé parce que le monde a boycotté ce pays sous toutes les formes. Le Collectif Solidarité Palestine Est parisien entend réveiller les consciences endormies afin que l'injustice qui règne en Palestine ne soit plus tolérée par le monde.



Communiqué :
Action Boycott Carrefour : 21 mars 2009

Israël a, à nouveau, du 27 décembre 08 au 18 janvier 2009, agressé le peuple palestinien en bombardant la population civile démunie de Gaza, causant prés de 1500 morts dont 430 enfants et 250 femmes, ainsi que des milliers de blessés, mutilés, brûlés notamment par des bombes aux phosphores blancs interdites par les conventions internationales.

Israël n’en est pas à un coup d’essai. Par cette énième agression, ses dirigeants politiques et militaires (ce sont souvent les mêmes) confirment qu’ils ne veulent pas d’état Palestinien libre, souverain et indépendant.

Les « discussions de paix » engagés, depuis de nombreuses années, par les deux parties, si elles sont essentielles et indispensables ont montré toutes leurs limites. Aucune avancé pour le peuple Palestinien. Au contraire, la colonisation ne cesse de s’accroître, avec les expropriations qui l’accompagne. L’annexion de Jérusalem-Est se poursuit avec la destruction planifié et engagé de quartiers arabe entier.

Aujourd’hui, répondant à l’appel de 350 organisations palestiniennes et de plusieurs organisations israéliennes, il nous faut construire et organiser le boycott des produits israéliens pour exercer une pression économique sur l’état d’Israël.

C’est pour quoi nous avons organisé cette action boycott à Carrefour Montreuil. Car Carrefour commerce avec Israël en vendant des produits qui y sont fabriqués. Des agrumes, des avocats, des tomates cerises, des lingettes pour bébé.

Notre action est déterminée. Et nous appelons tous les partisans du droit et de la justice à organiser des initiatives de boycott, à élargir le nombre de citoyens qui s’y engagent et à amplifier la mobilisation et les actions à tous les niveaux.

Collectif Solidarité Palestine Est parisien.

dimanche 29 mars 2009

In the closets

Source photo


Petit récapitulatif des épisodes précédents. Noémie et Gontran bossent dans la même boîte. Ils communiquent essentiellement par le biais de la messagerie interne qui permet de se parler sans avoir à quitter son poste. Gontran l'utilise surtout pour draguer ardemment Noémie.

Le lendemain, Gontran est toujours plus chaud :

Gontran :
Viens on va faire l'amour !

Noémie :
Mais où ça ?

Gontran :
Aux toilettes bien sûr et on fera l'amour tout en douceur pour que ce soit agréable pour tous les deux.

Noémie :
Pfff

Gontran :
Allez je boude, au revoir Noémine.

Noémie :
oki

Gontran :
Je t'aime mais t'es méchante.

Noémie :
Oui ok

jeudi 26 mars 2009

La rage

Il y a des jours où y en a marre, des jours où le monde est vraiment lourd, des jours où l'on a envie de se mettre en pétard, comme ça :


mardi 24 mars 2009

Une école en fichiers from Naja



l’Ecole publique française subit actuellement de profondes transformations. Mais si l’École doit évoluer pour l’intérêt de tous, elle doit également demeurer :

- le lieu de l’égalité des chances, afin de niveler les effets des inégalités sociales ;

- un lieu d’épanouissement de l’enfant grâce à la connaissance qui reste le pilier essentiel de l’accès au pouvoir ;

- un lieu d’apprentissages où l’on acquiert aussi le respect de soi et des autres, de nos différences, pour, plus tard, trouver sa place dans une société dont les codes deviennent de plus en plus complexes.

Aujourd’hui les enseignants se mobilisent face aux diverses réformes qui sont en train de dessiner une École inscrite dans le jeu de la compétition économique et sociale, creusant plus profondément le fossé des inégalités. Ces réformes donnent d’ores et déjà le sentiment que l’École de demain ne permettra plus d’assurer les valeurs fondamentales de l’enseignement public dans les conditions actuelles de libre accès et de gratuité.

Nombres de parents d’élèves soutiennent les enseignants qui choisissent de faire grève car les désagréments occasionnés par ces mouvements de contestation sont justifiés si on les met en perspective avec les projets du gouvernement qui ne manqueront pas de faire définitivement de l’École le lieu où se perpétuent les injustices les plus criantes.

Pour exemple, il est requis des directeurs d’écoles maternelles que les résultats nominatifs des évaluations soit transmis aux échelons supérieurs de l’Éducation nationale via un système informatisé destiné à traiter de nombreuses informations concernant chaque élève. Ce système a pour nom Base-élèves.

Ce fichier de renseignement est aujourd’hui largement en fonction à l’exception de quelques académies où les directeurs d’école ont été particulièrement résistants à sa mise en œuvre. Pourquoi ?

Mis en œuvre à titre expérimental (et sans autorisation de la CNIL) depuis 2005 dans de très nombreuses académie, ce fichier n’est officiel et obligatoire que depuis fin 2008. Dans sa première version, il comportait des renseignements relevant de critères ethniques ce qui était inacceptable au regard de la loi. Aujourd’hui, la version « expurgée » de Base-élèves peut collecter légalement environ 50 données à caractère personnel concernant tout enfant scolarisé à partir de 3 ans. Le décret prévoit que ces données sont destinées exclusivement à l’école, à l’Éducation nationale ainsi qu’aux municipalités pour les données les concernant.

Toutefois, la vigilance s’impose :

Le droit d’opposition des personnes à figurer dans un fichier, reconnu par la loi, est refusé aux parents. Base-élèves s’inscrit dans un système qui crée par ailleurs un Identifiant National Élève (INE) qui faciliterait le suivi individuel des enfants « fichés » à travers des systèmes d’information croisés. Les échanges d’informations entre l’école, la police, la justice, la caisse d’allocation familiale ne peuvent donc être exclus !

Une requête en annulation du décret instituant Base-élèves a été déposée le 20 décembre dernier auprès du conseil d’Etat. La Ligue des Droits de l’Homme appelle à la plus grande vigilance, DEI France (Droits des Enfant International) dénonce le fichier…

Que faire ?

Les directeurs et directrices d’écoles qui résistent encourent des sanctions de leur hiérarchie. De plus, à titre individuel, les parents ne pourront s’opposer à la collecte des informations concernant leurs enfants.

Seule une mobilisation massive de tous les parents (pétitions, lettres individuelles de refus de collecte des informations dans Base-élèves adressées aux directeurs d’écoles, à l’inspecteur de circonscription, à l’inspecteur d’académie, au ministre), dans chaque école, pourra peut-être jouer en faveur de l’annulation de ce décret.

lundi 23 mars 2009

Mer chaude

La voix d'Angélique Ionatos c'est le soleil après la pluie, c'est une énergie contagieuse sur scène qui se dégage d'un si petit corps, c'est un regard noir corbeau, des bloucles brunes en cascade, un visage envoûtant droit sorti d'une mosaïque. Mélodieuse quoi que légèrement rauque, elle m'emmène toujours par-delà la Méditerranée goûter du soleil qui réchauffe les pierres et les murs blanchis à la chaux, de la mer au sel brûlant mais aussi par-delà les siècles.

Angélique Ionatos pourrait chanter des mélopées populaires et consensuelles et s'ériger en gardienne du temple de la chanson grecque. Au contraire, pour assouvir son amour des mots, de sa langue, d'une certaine langueur, elle choisit la difficulté, les rocailles d'une poésie antique souvent peu accessible au grand public. Quand elle chante Manos Hadjidakis, compositeur du film Jamais le Dimanche, c'est en refaisant les arrangements, à sa manière, à la guitare sèche. Comme en atteste son dernier album, Comme un jardin la nuit sorti ce mois-ci sur lequel elle est accompagnée par la jeune chanteuse Katerina Fotinaki.

Je n'ai pas encore écouté Comme un jardin la nuit, alors en vidéo, je vous propose une chanson que j'adore tirée de son album Mia Thalassa. Il s'agit d'une réinterprétation d'une chanson de Mikis Théodorakis sur un poème de Dimitri Manda.


Le site officiel d'Angélique Ionatos

dimanche 22 mars 2009

Partir pour mieux revenir ?

Gontran ne lâche pas l'affaire.

(c) FreeFoto.com

Gontran :
ce serais plus agréable et plus sympa que tu acceptes que je sois ton amant :P

Noémie :
non ce qui serait sympa c'est que tu me lâches

Gontran :
pfff

Gontran :




Noémie :

adieu

Gontran :




Noémie :

ouais adieu

Noémie :
adios amigo

vendredi 20 mars 2009

mercredi 18 mars 2009

Madagascar (2) : loin des yeux, loin du cœur

Copyright photo Lalimace

A Madagascar, la terre est rouge, comme une saignée perpétuelle. Île enchanteresse, à la faune rare et encore préservée, aux champs cultivables mais vendus à des puissances capitalistes au détriment des paysans. Madagascar, c’est grand comme la France et Madagascar c’est aussi un des pays les plus pauvres du monde. Après près d’un siècle d’« occupation », et presque 40 ans d’indépendance recouvrée, Madagascar vit l’adolescence de sa démocratie. Entre déraison, délire, enthousiasme, espoirs démesurés. Avant-hier tiraillée entre deux entrepreneurs à succès, hier confiée dans la précipitation de la fuite à l’armée(1), à peine le temps de faire diversion pour aujourd’hui remplacer l’ancienne idole par celle du moment.(2)

Pourtant, il y a encore peu, Madagascar ce n'était que le titre d'un dessin animé à succès pour beaucoup de gens. Madagascar, que je prononçais "Magadascar" quand j'étais petite, a longtemps été un de mes mots magiques. Madagascar c'était loin, exotique. Madagascar c'était une langue étrange qui pimentait mon français de quelques mots à rallonge, de sonorités féminines, douces et maternelles, comme des codes secrets. Une langue qui bizarrement ne se prononce pas comme elle s’écrit. Madagascar, aujourd'hui encore, nous gonfle la bouche d'une histoire qui est aussi la nôtre. Une histoire qui nous fait détourner la tête par manque d’intérêt ( ?), mépris ( ?), ennui ( ?), cette histoire que nous ne voulons pas connaître : les colonies.

Car avant d'être un dessin animé à succès, Madagascar a été un territoire français… par la force. Et l'est resté… dans le sang.

Madagascar était indépendante et unifiée depuis près d'un siècle, mais dans l’escalade colonisatrice et la course aux territoires qui se jouait entre la France et l’Angleterre, les dés malgaches retombent sur les Français qui débarquent en 1885(3). Gallieni, futur héros de la Guerre 14-18, tranche dans le lard des subtilités entre protectorat et autres simagrées. Secondé par Lyautey, il exile la reine en place et se charge, dès 1896, de la « pacification » de l’île, autrement dit sa colonisation, avec travail forcé à la clé, ce qui revient, à instaurer un esclavage institutionnel.

Prodigue de ses richesses, l’île demeure rétive et la population se révolte contre son occupant à plusieurs reprises. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, et suite à une occupation partielle par les Anglais, les Malgaches se mettent à rêver de liberté et d’égalité grâce à la signature de la Charte de l’Atlantique en 1941. Ce document sensé promouvoir la démocratie pour assurer la paix proclamait le renoncement à l’agrandissement territorial, le droit des peuples à choisir leur gouvernement, la renonciation à la force. Cet espoir formidable a donné naissance au Mouvement Démocratique de la Rénovation Malgache (MDRM), parti politique qui a compté trois députés sur les bancs de l'Assemblée constituante.

Seulement, on avait oublié d’expliquer aux Malgaches que la Charte de l’Atlantique ne les concernait pas. Plus dure sera la déception. En 1947, un nouveau soulèvement, celui-là de grande ampleur, sera réprimé avec brutalité. Selon les quelques historiens qui se sont penchés sur cet épisode, elle aurait été infiltrée et plus ou moins encouragée par des membres de l'administration coloniale qui souhaitaient en découdre avec les velléités démocratiques des élites malgaches.

Le 29 mars, quelques centaines d'hommes munis d'armes blanches s'en prennent aux colons et aux Malgaches qui travaillent avec eux. Du Sud, l'insurrection s'étend à l'Ouest puis jusqu'à Tananarive (Antananarivo) et va durer vingt mois. En 1948, une petite Française de six ans qui vivait à Madagascar avec ses parents et sa petite sœur, a vu un groupe d'hommes se masser derrière les grilles de sa maison. Ils ne sont pas allés plus loin, mais l'un d'eux à jeté une lance d’un geste précis et tué sa chienne Guêpe à quelques pas d’elle.

La réponse coloniale a été désordonnée, précipitée, démesurée. Plusieurs articles évoquent des massacres n'épargnant ni femmes ni enfants. Le 6 mai 1947, une centaine de militants du MDRM ont été enfermés dans des wagons puis mitraillés.

"Un haut fonctionnaire évoquera un « Oradour malgache» pour le massacre du village de Moramanga."(4)

Pour mater la révolte, le gouvernement français envoie les tirailleurs sénégalais. Ironique ? On expérimente une nouvelle méthode d’intimidation qui fera long feu dans les régimes arbitraires et qui consiste à jeter les gens vivants d’un avion en vol. Aujourd’hui, les historiens tentent d’établir le nombre réel de victimes. On a parlé de 89 000 victimes parmi les Malgaches à l’issue du conflit, qui seraient ramenées à 30 000 ou 40 000 aujourd’hui. La plupart des victimes étant décédées de la faim ou de la maladie. Personne n’explique réellement dans quelles conditions. Pour le moment...

Pour le moment, et tout comme à l’époque, c’est encore le silence. Dans les livres d’histoire des Français mais également à Madagascar. Ceux qui y étaient ne parlent pas, ceux qui sont nés après savent à peine ce qui s’est passé. Les historiens malgaches commencent à en faire un sujet d’étude. L’année dernière, Thierry Bedard, un metteur en scène français a monté une pièce de théâtre autour d’un texte de l’auteur malgache Jean-Luc Raharimanana. La pièce 47 s’est jouée en France à Limoges et Annecy mais aussi à Antananarivo. Cependant, suite à une intervention de la Direction générale de la coopération internationale et du développement (DGCID), la tournée malgache s’est arrêtée là, ce qui, pour les créateurs, équivaut à une «censure d’Etat». Ce qui est fort dommage pour la mémoire commune à nos deux peuples, car comme l’explique Thierry Bedard dans Libération, la représentation à Antananarivo « était un moment très intense, il y avait beaucoup d’étudiants dans le public. Le sujet est sensible parce que c’est un Français et un Malgache qui traitent ensemble de l’effroi. » Preuve que la jeunesse est prête à questionner l’histoire si on lui en laisse la possibilité.

En France, plus que le silence, c’est l’indifférence. On se considère encore comme le partenaire économique privilégié de la grande île. Mais au fond de moi, je ne ressens aucune gratitude, aucune amitié, aucun attachement du cœur de la France pour ce pays de cocagne, occupé et parfois sincèrement aimé.



(1) Source AFP

(2) Andry Rajoelina s'est déclaré "président" de transition à Madagascar.
Source AFP

(3) Le traité de Berlin attribue l'île à la France (sa seule position stratégique face aux Anglais, dans l'Océan indien). La France signe alors un traité avec le Royaume de Madagascar qui repose sur l'ambigüité de la langue malgache et qui ne donne théoriquement aucun droit à la République Française sur le Royaume de Madagascar. Mais, au fil des incidents diplomatiques, la France mène une politique de plus en plus agressive, puis entreprend la conquête de l'île.
Source Wikipedia

(4) Source Wikipedia

mardi 17 mars 2009

"Quand tu t'en vas..." from manu23rd

Il fallait bien que ça arrive. A force de chercher on trouve et cette fois encore je fais mouche, avec un nouveau fabulateur qui viendra enchanter cette rubrique de sa prose poétique. Il ne me l'a pas promis mais son "peut-être" me fait espérer.

Avant de s'adonner aux plaisirs des jeux de mots dans les ateliers de Télérama, Manu23rd avait un blog. Espérons que sa participation à Mes petites fables lui donne envie de recommencer. Et merci à lui pour ce texte intitulé Manque d'inspiration.


© Photos Libres


Le craquement régulier de la plume sur le vide pulmonaire de ma feuille s’enlise dans un ennui permanent.

L’inanité de ma pensée effleure l’austérité d’un vide encore plus grand. L’inspiration fuit, et se disperse vers d’autres cieux. Tu m’as quitté. Loin de moi, loin des mots.

La feuille blanche, le cœur n’y est plus.

À intervalle régulier, je t’aperçois. Et t’attends sagement. Toi, velléité inassouvie, je te suivrai jusqu’à l’extrême, amour aux heures perdues.

manu23rd

dimanche 15 mars 2009

T'as pas honte ?

Au bureau c'est l'escalade entre Gontran et Noémie. Mais la taque-tique du jeune homme est-elle la bonne pour faire craquer, par messagerie instantanée, la fille de ses pensées ?




Gontran :

un petit calin Noémie de bon matin pour attaquer la journée ? ;)

Noémie :
non

Gontran :
:(

Gontran :
Noémiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie

Noémie :
oué

Gontran :
un calin ? :)

Noémie :
NON

Gontran :
:(

Noémie :
nonche

Noémie :
nan

Noémie :
nanche

Noémie :
nouinche

Noémie :
no non non no

Gontran :
allez ;)

Gontran :
un petit cuni ca se refuse pas :)

Noémie :
ben oui

Noémie :
t'avais dit que tu me harcèlerais plus

Noémie :
c'est koi ce trafik ?

Gontran :
je te harcele pas :( j'ai envie de toi :(

Noémie :
ben tu peux avoir envie de moi en silence

Noémie :
par exemple

Gontran :
:(

Gontran :


Gontran :



Noémie :
et oui

Gontran :



Noémie :
rho c'est fini oui ?

Gontran :
t'es pas curieuse de savoir si je suis un bon coup au lit ? :D

Noémie :
non je sais que t'en es un

Noémie :
puisque tu me l'as dit

Gontran :
pff

Gontran :
bah tu pourrais etre curieuse de verifier :D

Noémie :
ben non

Gontran :
bah t'es pas curieuse alors ;)

Gontran :

moi je suis curieux de te voir toute nue, et de te faire l'amour ;)

Noémie :
c'est fini oui ?

Gontran :
pfff

Noémie :
j'ai pas d'humour aujourd'hui

Gontran :
je rigole pas, alors tant mieux

Gontran :
t'es mechante :(

Noémie :
oui j'adore ça

Noémie :
ça m'amuse

Noémie :
c'est mon passe-temps favori

Noémie :
surtout avec toi hinche hinche

Gontran :


Noémie :
oui voilà pleure

Gontran :
et moi mon passe temps favoris c'est de te faire des propositions indecentes :D

vendredi 13 mars 2009

Courgettes en gratin

Encore du très bon, du pas cher, du rapide et du facile. Vous ne pourrez pas dire, lecteurs épris de Mes petites fables, que je ne m'occupe pas de vous. Cette semaine, le gratin de courgettes mais très bon, à la façon Angelina.

Préparation : 10 mn maximum
Cuisson : 20 mn maximum
Pour 2 personnes

- 2 courgettes et demi
- du lait
- de la crème fraîche, liquide ou épaisse, ce que vous avez
- du fromage râpé
- de la noix de muscade
- du sel
- du poivre
- un oignon émincé

Laver et couper les courgettes en rondelles sans les éplucher, car toutes les vitamines sont dans la peau (les pesticides aussi notez. Une bonne raison de consommer bio).

Les disposer dans un plat allant au four. Pour bien faire, vous pouvez les mélanger à une petite tombée d'oignon émincé, mais ça rajoute du temps de préparation. Saler. Les recouvrir d'un peu de lait, de beaucoup de crème, de la noix de muscade râpée, du poivre et d'une bonne couche de fromage râpé.

Enfourner à 200°C (Th. 7) pendant 15 à 20 minutes.

C'est délicieux, mais attention c'est chaud.

© Angelina

jeudi 12 mars 2009

La Gentille Princesse from Minui

Minui a inauguré à l'occasion de Noël de nouveaux récits qu'il a appelés Petits Contes Amoraux. Il nous met l'eau à la bouche pour cette nouvelle série avecc La Gentille Princesse. "Je précise que mes contes sont généralement loin d'être faits pour les enfants. Encore que... C'est vous qui voyez quelle éducation souhaitez vous leur inculquer."

Il était une fois, une très gentille princesse. Promise à son Prince Ours, elle vivait dans son magnifique Palais Argenté. Elle était d'une grande beauté, la plupart des hommes baissaient lesyeux devant son regard d'un brun profond. Le Prince Ours lui n'était pas le prince charmant dont elle avait rêvé mais elle le trouvait gentil et c'était une qualité qu'elle recherchait particulièrement et qui manquait cruellement chez les princes du royaume. Cruellement était le mot tristement adéquat car ces princes étaient tous les héritiers d'une malédiction. L'histoire raconte que leurs ancêtres ayant volé la Pierre de Richesse d'un grand sorcier, celui-ci les condamna eux et leurs descendances à se détester éternellement. Ainsi les royaumes passaient leurs temps à se battre les uns et les autres. Les princes se détestaient cordialement entre eux. La Gentille Princesse était la seule à apaiser les velléités de ces princes. Sa seule présence entretenait la trêve qu'elle avait réussi à instaurer entre eux. Mais elle souhaitait se marier et échapper à cette malédiction. Aussi un jour, elle décida d'aller rendre la Pierre de Richesse au grand sorcier. Mais ne pouvant pas la rendre elle-même, elle n'osait pas envoyer le Prince Ours à qui elle était promise. Elle connaissait un autre prince, le prince Renard, atteint aussi de la malédiction. Mais il ne pouvait rien refuser à la Gentille Princesse.

Photos Libres

Aussi, il partit dans sa quête avant l'arrivée de l'aube, emportant avec lui la Pierre de Richesse. La princesse lui remit du pain et un pot de crème. Il traversa l'entrée du Palais Argenté et vit la Gentille Princesse qui lui fit un signe d'adieu puis il partit loin devant. Tandis que l'aurore dévorait la nuit, le Prince Renard sur son cheval blanc parcourait les paysages paisiblement encore endormis de sa contrée natale pour s'enfoncer dans la plaine maudite, le domaine du Grand Sorcier. Une terre désolée où même la terre s'effrite en poussière au passage des galops de son Cheval blanc. Après avoir parcouru l'immensité désertique il vit se dresser en plein désert, la demeure du Sorcier. L'endroit ressemblait au pire des mausolées qu'il ait vus. La poussière qui recouvrait la demeure cachait l'édifice sous une épaisse couche où semblait se noyer l'architecture du lieu. Les statues qui décoraient l'entrée étaient monstrueuses, les formes hideuses, et des expressions inhumaines. Le Prince Renard attacha son cheval à l'ultime colonne de laquelle son cheval apeuré daigna s'approcher. Il lui mit des œillères pour le calmer et lui donna à manger. Il traversa l'entrée grande et lugubre, aucune âme pour l'accueillir. L'immense cour était abandonnée surmontée au-dessus de marches cassées, la cour semblait être le seul élément qui indiquait un repaire cardinal au lieu. Au milieu se dressait un palais large, sombre et lugubre s'étendant comme une lune noire au milieu de cette immense cour. Des volutes de fumée s'échappaient d'une cheminée sur le toit. Et une légère lueur semblait indiquer qu'il restait une once de vie. Le Prince Renard coulissa la porte pour entrer. Le Palais ne semblait pas bien haut mais c'était une apparence trompeuse. En vérité c'était le toit qui recouvrait l'entrée d'une véritable caverne aménagée. Un trou béant dans le désert, avec un escalier qui parcourait les parois des murs descendant dans l'antre du sorcier. Il pris une torche mis à disposition des rares visiteurs puis après une interminable marche il arriva au fond. Une allée décorée de statues portant chacun un flambeau dessinait le seul endroit visible au fond de cette caverne. Une fois qu'il s'aventura dans l'allée, au fur et à mesure qu'il avança dans le couloir, les flambeaux s'éteignirent. Le couloir semblait lui intimer l'ordre de continuer sa route. Il continua puis enfin arriva dans une grande pièce avec un bassin au milieu et au fond un trône à la fois majestueux et effrayant. Le Grand Sorcier régnait dans ce sinistre palais. Assis sur son trône, il observait le Prince Renard. Un sourire se dessinait sur son visage qu'il semblait flétrir sous l'effet d'une grimace qu'il ne faisait jamais.

Il se leva, et hurla :

- Tu es venu m'apporter la Pierre !

Le son de ces quelques mots résonnait dans toute la caverne. Sa voix était aussi terrifiante que la tempête hurlante. Le Prince Renard s'agenouilla puis sorti de ses affaires la Pierre de Richesse confiée par la Gentille Princesse. Le sorcier avait un regard très noir et pénétrant, faisant frémir le Prince Renard. Cependant ce regard lui semblait être très familier. Une légère impression de déjà vu lui titillait l'esprit malgré la peur qui le soumettait dans ces instants. Le sorcier descendit de son trône pris la Pierre dans ses mains, l'examina avec attention.

- Ah, ainsi donc te voilà revenue à moi. Tu vas rejoindre cette place que tu as tant manquée...

Le Prince Renard lui demandait alors.

- Grand Sorcier, si vous daignez écouter votre serviteur ?

Le sorcier se retourna.

- Bien sûr, preux chevalier.

- La malédiction gangrène notre royaume, je vous supplie de bien vouloir nous absoudre de votre colère. Notre fratrie ne tiendra pas longtemps dans cette atmosphère de doutes envenimée par cette malédiction.

Il rit d'un rire à la fois moqueur et sarcastique.

- Jeune Prince, je savais que la Gentille Princesse m'enverrait un Prince digne de son choix. Mais là tu dépasses mes espérances. Puisque tu es là je vais t'offrir la vérité... Tu fais erreur, il n'y a pas de malédiction sur vos ancêtres. Et si vous vous faites la guerre c'est bien parce que vos cœurs sont fondamentalement aussi pourris que ceux vos ancêtres.

Photos Libres

Le jeune prince d'abord surpris par cette révélation, sentit soudain la colère bouillonner dans tout son être. Ce grand sorcier insultait sa famille et se jouait des valeurs qu'on lui avait inculquées. Le sorcier reprit :

- Tu es justement en colère. Pour te rassurer il y a effectivement une malédiction sur votre royaume, mais pas celle racontée par vos ancêtres. Le temps déforme les dires et chacun y voit ses propres peurs se cristalliser en mon existence.

De plus en plus enragé, le Prince Renard se leva et mis sa main sur le pommeau de son épée. Prêt à bondir sur le Grand Sorcier. Sa peur laissait petit à petit place à sa colère. Le sorcier continua :

- La malédiction porte sur l'un des membres de votre famille. Il ou elle serait mon enfant et porterait cette malédiction qui devait aussi me rendre la Pierre de Richesse. Je n'avais donc qu'à attendre qu'elle réalise sa destinée...

Une impression se fit très nette dans l'esprit du Prince Renard et il regarda profondément le sorcier dans les yeux, puis recula d'horreur, et déclara :

- La Gentille Princesse ! Elle est votre fille ! Vos yeux, vous avez ces même yeux d'un brun... non d'un noir si profond !

- Laisse-moi continuer mon histoire ! Elle est frappée d'une malédiction. Non seulement, elle devait me rendre la Pierre de Richesse mais elle devait également sacrifier un membre de cette famille. Elle portera la gloire de ce sacrifice.

A ces mots, le Prince Renard tira son épée et se mit en posture pour se défendre. Le Grand Sorcier marmonna quelques mots inintelligibles mais qui résonnèrent tout de suite dans l'être du prince. Ce dernier tomba de douleur, et commença à hurler. Quelque chose de brillant sortait de son corps qui se consumait et devenait cendres dans le même instant. Puis tomba dans un petit tas de poussière une pierre d'une grande beauté. Le Sorcier la ramassa puis contempla son éclat.

Plus tard,

Dans le royaume de la Gentille Princesse, on célébrait son mariage. Dans le même temps on célébrait le Prince Renard qui avait sacrifié sa vie pour lever la malédiction du royaume et la Paix était revenue. La famille royale de la Gentille Princesse et le Prince Ours reçut un présent en échange de la Pierre de Richesse, la Pierre de Courage. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.

mardi 10 mars 2009

Madagascar (1) : une île sur le feu



Encore quatre morts la semaine dernière à Madagascar, pays que se disputent deux petits dictateurs en puissance. Deux petites bombes à retardement, partiellement manipulées si ce n'est par des forces étrangères au moins par l'appât du gain. Deux apprentis sorciers qui expérimentent des amalgames dangereux de démocratie et de populisme dans leurs chaudrons. Deux clones engendrés par le libéralisme sauvage, interchangeables, confondables, l'un dans l'ombre de l'autre. Le premier craignant le deuxième, bien trop au faîte de sa propre histoire pour ne pas se reconnaître et sentir le vent du boulet. Ivresse du pouvoir, ambition personnelle auxquelles semble se mêler un conflit intime datant d’avant l’accession en politique des deux hommes.

Cela fait plusieurs mois que le jeune et déjà ancien maire de la capitale malgache, Andry Rajoelina, interpelle, provoque le pouvoir et fait descendre la population dans les rues afin de déstabiliser le gouvernement de Marc Ravalomanana. Celui que l’on surnomme TGV en référence au nom de son parti politique Tanora malaGasy Vonona (les jeunes malgaches décidés) remet en cause la politique du président et revendique le pouvoir pour lui-même. Après une brève tentative de pourparlers sous l'égide du Conseil chrétien des églises à Madagascar (FFKM) qui s'étaient soldés par quelques avancées dont l'une était la promesse de ne plus provoquer de manifestations contre le gouvernement contre celle de ne plus arrêter les partisans de l'opposition, le dialogue a à nouveau été rompu il y a deux semaines.

La semaine dernière, de nouveau l'escalade. Des rassemblements ont fait deux tués par balles mercredi dans le centre de Madagascar lors de la dispersion par les forces de l'ordre d'une manifestation de l'opposition. Mercredi et jeudi, le centre-ville d'Antananarivo était le théâtre de jets de pierres contre grenades lacrymogènes. Là aussi, deux morts par balle, dont une jeune fille vraisemblablement victime d'une balle perdue dans le quartier de l'université.*

Enfin, dans la nuit de jeudi, rebondissement : la tentative avortée d'arrestation d'Andry Rajoelina à son domicile. Ses partisans auraient alors dressé des barrages autour de son quartier. Une fois encore, le jeune Andy TGV ne faillit pas à la ligne qui l’a bien servi jusqu’ici : rameuter une population exsangue, affamée et fatiguée, envoyer ces gens manifester, et occasionnellement se faire tuer, pendant qu’il reste derrière. Après son arrestation manquée, le maire destitué aurait lancé un appel via sa chaîne de télévision pour appeler ses partisans à venir le défendre.* Toujours sans égard pour les conséquences que cela pourrait engendrer.

Aujourd’hui, l’expectative. Après des mutineries de soldats dans des casernes, la résolution de neutralité observée jusqu’ici par l’armée pourrait être remise en cause de la base comme du sommet. Autant dire que Marc Ravalomanana marche désormais sur des œufs.

Aujourd’hui caché, entré en clandestinité, l’apprenti sorcier Rajoelina remet sa marmite sur le feu. Attention à la prochaine ébullition.

* selon dépêche AFP

lundi 9 mars 2009

Sublime reprise

Ce n'est pas moi qui le dit, c'est Bellâm, l'âme chaude de Voldemag. Mais je dis pareil.

Tout comme NIN, My Brightest Diamond est une seule personne, Shara Worden. Deux albums au compteur, Bring Me The workhorse en 2006 et A thousand shark's Teeth en 2008, elle a été comparée à Jeff Buckley à cause de sa voix chaude, profonde et cristalline et pour ses reprises d'Edith Piaf.

Elle est surtout l'as de la cover donc comme en atteste ce Feeling Good de Nina Simone.



Et pour le plaisir...



Maintenant vous ne pouvez que passer une excellente semaine.

dimanche 8 mars 2009

Le monde leur appartient aussi

Chaque 8 mars, on se souvient, ou pas, que c'est la journée internationale des droits des femmes. Certains vont courir chez le fleuriste (ou pourquoi pas acheter une Rose Marie-Claire, pour faire d'une pierre deux coups). D'autres vont vitupérer qu'il ne s'agit pas de "la journée de la femme" mais la journée pour les droits des femmes et que ce n'est pas une journée de réjouissance et que c'est honteux qu'au XXIè siècle, on soit encore obligé d'en passer par-là pour évoquer le cas de la moitié de la planète. D'autres encore vont souligner que ce devrait être tous les jours de l'année la journée des droits de la femme.

Evidemment que cette date est symbolique. Personnellement, j'ai tendance à penser que si cette journée, décrétée en 1977 par les Nations Unies, n'existait pas, cela n'empêcherait aucunement les militants des droits des femmes de l'ouvrir. Je pense que cette journée n'ajoute ni n'enlève rien au combat féministe. Elle a juste le mérite d'être elle-même : rappeler à ceux qui ne l'ont pas à l'esprit qu'aujourd'hui comme par le passé, les femmes doivent encore se battre pour atteindre le même niveau de droits et d'humanité que les hommes, que dans bien des pays encore, elles sont considérées comme des citoyens de seconde catégorie. Mais je ne me leurre pas, ceux qui ont besoin du 8 mars pour se souvenir de toutes ces réalités, redeviendront amnésiques dès le lendemain et pour 363 autres jours de l'année.

Ce 8 mars, j'ai décidé de me réjouir de toutes les avancées en matière de droit des femmes et de saluer les combats de nos mères, de nos grands-mères, de toutes les femmes qui ont su dire "non" ou "ça suffit". Les Olympe de Gouges, Louis Michel, les travailleuses du textile qui ont fait grève en 1857 et en 1911 à New-York, les ouvrières russes qui sont sorties dans les rues en 1905 pour déclencher la grève générale, les suffragettes, Simone de Beauvoir, Angela Davis, Gisèle Halimi, Rosa Parks et toutes leurs petites-filles.

Pour autant les combats pour l'accès à la citoyenneté, à la dignité, pour la reconnaissance de l'intégrité des femmes continuent, car même dans les pays dits "du Nord", les inégalités sont criantes : salaires, promotions professionnelles, accès à l'avortement, protection des femmes battues… Comme le disait Gandhi, « Appeler les femmes "le sexe faible" est une diffamation ; c'est l'injustice de l'homme envers la femme. Si la non-violence est la loi de l'humanité, l'avenir appartient aux femmes. »

Le monde a donc une marge de manœuvre considérable pour faire aux femmes toute la place qui leur revient. Comme en atteste cette petite revue du web expresse et malheureusement non exhaustive.

Un article publié par Courrier International et repris par AWID, un site sur le droit des femmes, évoque la difficulté d'enrayer les agressions violentes, notamment au vitriol, envers les femmes au Bangladesh, , et ce malgré l'encadrement de la vente de ces produits. Les lois pour la protection des femmes sont nombreuses mais ne sont pas appliquées, car ce sont de nombreux maillons de la société civile qu'il faut sensibiliser. Par ailleurs, subsistent toujours des lois discriminatoires. Il faut cependant préciser que deux femmes occupent des ministères clé dans l'actuel gouvernement bangladais. Un espoir pour leurs concitoyennes.

Que ce soit en Afghanistan, en Palestine ou en Irak, les femmes sont les victimes constantes et collatérales des conflits armés, comme l'explique sur le site Info-Palestine un article de Ramzy Baroud, rédacteur en chef de PalestineChronicle.com. En Afghanistan, à cause des pressions culturelles ou par peur des Taliban, les femmes préfèrent accoucher chez elles, mettant souvent leur bébé en danger, tout comme en Palestine, où elles estiment avoir plus de chances de garder leur bébé en vie en évitant les check-points israëliens. En Irak, les femmes ont vu leur condition se dégrader. L'augmentation de la prostitution, quasi-inexistante avant l'arrivée des troupes américaines, n'en est qu'un des multiples corollaires.


« La question des droits des femmes est une question urgente, pas simplement à cause de statistiques horrifiantes. (Les femmes et les filles sont les plus pauvres, les moins instruites et les premières victimes de la violence dans le monde). Mais aussi parce qu’on ne peut arriver à aucun réels progrès et développement, ou bonne gouvernance, quand la moitié de la société est marginalisée et maltraitée. L’égalité entre les sexes n’est pas un acte de vertu, mais elle relève d’une bonne stratégie pour un avenir plus chaleureux pour toutes les nations, riches ou pauvres. Pour aborder la question correctement, les études et les rapports doivent fouiller dans les racines des souffrances des femmes, et ne pas se satisfaire avec des indicateurs numériques qui ne donnent que la moitié de l’histoire. » - Ramzy Baroud

Un article publié par Ouest-France sur le photojournaliste Pierre-Yves Ginet qui expose à l'Hôtel des Régions de Nantes 150 portraits de femmes engagées, du Darfour à la Palestine en passant par la France. "J'ai travaillé sur la violation des droits de l'homme au Tibet. Les nonnes étaient en première ligne de la résistance. J'ai voulu révéler ce combat dont j'étais le témoin. C'est devenu mon engagement de faire parler d'elles et de toutes les autres femmes en résistance", explique-t-il.

Le site de Pierre-Yves Ginet
Femmes en résistance
Hôtel de Région de Nantes
Ile Beaulieu - 1, rue de la Loir
44000 Nantes
jusqu'au 6 mai 2009
texte


Que ce soit pour évoquer les lesbiennes palestiniennes, le fait qu'une femme meure tous les 14 jours en Palestine ou pour dévoiler le visage de la femme de Mahmoud Abbas, la rédactrice en chef de Al-Hal (La Situation), lancé en 2004 en Cisjordanie, ne manque pas de courage. Malgré les pressions, les menaces, le peu de moyens et de protections, ce mensuel, qui ne craint pas d'aborder les sujets controversés, contribue à faire évoluer les mentalités en Palestine.


John Lennon - Woman is the Nigger of the World

samedi 7 mars 2009

Journée Internationale des Droits des Femmes le 8 mars

texte

© Angelina


Aujourd'hui, dans le monde, les filles représentent seulement un tiers des enfants scolarisés. Négligées, souvent reléguées aux tâches ménagères, privées d'instruction et mises au travail très jeunes, les filles et les femmes représentent pourtant un pilier inamovible de la famille, pour ne pas dire sine qua non, dans nombre des nations du monde. Les instruire représente "un formidable levier de croissance économique" et permet "de réduire la mortalité, la malnutrition, la propagation des maladies" selon le magazine Marie-Claire, qui lance pour la 4ème année consécutive l'opération "La rose Marie-Claire".

Il s'agit d'une rose vendue depuis une semaine 3 €, dans un emballage aux couleurs de l'événement. 1,50 € sont reversés aux associations bénéficiaires de l'opération.

La rose Marie-Claire

mardi 3 mars 2009

Pendant ce temps…

© Laur avec son aimable autorisation
selon les termes de la licence Creative Commons.



Emily rêve éveillée. Ses pensées vivent, tant elles sont présentes, et sont peuplées d’êtres enchanteurs qui lui sont proches et pourtant si différents ; elles sont peuplées d’histoires et de couleurs qui suffisent à son bonheur.





Pendant ce temps, dans cette autre Histoire, qui dure depuis plus de six millions d’années, ses semblables accélèrent encore, alors qu’ils ne connaissent la civilisation que depuis quelque sept mille ans. Le monde sprinte, fonce, toujours plus vite, produit toujours plus, sous leur emprise. Vers un but inconnu. Le XXIème siècle est déjà une machine folle alors que le calendrier n’affiche que 2009. La compréhension et le rapport au temps s’en trouvent bouleversés. Leurs enfants sont en compétition dès les premiers pas. Compétition entre pays, compétition entre entreprises, compétition entre les hommes et les femmes pour répondre à la « nécessité » d’avoir une place, gage de survie, dans ces parkings géants que sont devenues les sociétés humaines. Cours Forest, cours, toujours plus vite ! Tu réfléchiras, tu vivras… après ? Une autre fois ? Qui peut dire pourquoi ? Quel est le sens premier de cet emballement dont ses congénères commencent à déceler les limites ?

Crise du temps qui passe. La Terre est devenue toute petite, trop petite pour l’ambition humaine.





Pendant ce temps, Emily regarde ce paysage éternel, « son » paysage éternel, s’étendre au loin devant elle, et en découvre les changements jour après jour. En février à cette heure ci, il n’y a personne sur la promenade Racine à Uzès. Après cette courte halte à recevoir les paroles réchauffantes du soleil, elle descendra « en bas », dans la vallée, puis remontera de l’autre côté pour devenir partie intégrante du paysage dont son regard se nourrissait quelques instants avant. Pour rien, comme ça.

Loin du mouvement de la petite ville, elle profite de ce moment. Cela n’a pas toujours été le cas. Elle s’est longtemps mêlée à l’agitation locale, il y a longtemps. Elle pouvait sortir en un rien de temps un dossier complet sur l’intégration des ressources humaines dans un projet de développement économique local aussi bien qu’une étude chiffrée concernant l’incidence sur le trafic et l’environnement de la construction hypothétique d’une voie rapide à 15 Kms du centre ville. Tout faire pour finalement ne rien ressentir d’essentiel. Pour que la vie passe. Une vie technique, la technique est la reconnaissance de l’être par ses pairs pense t’elle aujourd’hui.

Elle ne savait plus quoi faire d’elle-même au milieu de ce nul part, et a rompu le contrat. Pause. Pour arriver à survivre autrement en temps de paix.





Pendant ce temps, Michel téléphone à son client de 10 heures pour dire qu’il sera en retard, parce qu’il ne veut ou ne peut pas dire non à une urgence qui n’en n’est pas une, parce que des huit rendez-vous qu’il a pris aujourd’hui, il en assumera huit quoi qu’il arrive. Et ce soir, il ira à sa réunion d’urbanisme local, avant de consacrer un court moment à sa famille, à son « chez soi » ; et demain soir ce sera l’association du théâtre, et vendredi… Mais le week-end n’est pas loin, et même s’il doit poser une fenêtre au toit et faire les courses, et aussi appeler quelques amis car il faut entretenir le lien (et même peut être prendre un verre en ville si l’un d’entre eux est disponible, François ce serait bien puisque ils doivent parler d’un projet d’importation de tuiles bulgares), et peut être faire un saut à l’exposition sur le bio dans le Gard, car « on compte sur toi » lui a dit quelqu’un, mais il ne se souvient pas qui… il lui restera bien quelques instants pour… qu’est ce qu’il voulait faire déjà ?





Pendant ce temps, Emily est rentrée et écoute cette chanteuse qui lui avait tant plue chez son amie Sandra : Joanna Newsom « Ys ». La harpe et le violon l’emmènent dans ce pays nouveau, le chant céleste la fait voler pour de vraie, les paroles qu’elle ne comprend pas lui racontent une histoire différente à chaque fois, une histoire faite de grandes étendues vierges, où le gris est réservé à la beauté du ciel et se marie harmonieusement avec le vert des champs à perte de vue.



« Le XXI° siècle sera spirituel ou ne sera pas » A t–elle lu. Elle a lu aussi que cette phrase attribuée à Malraux, a été démentie par lui-même. Bizarre. Elle aime bien pourtant. Devant ces mots, elle peut s’arrêter, réfléchir. Faire la pause. Comprendre.



Dehors, les odeurs se réveillent et les étourneaux parlent d’un monde vu du ciel. Un monde plein de promesses.




Grégory H
L’éPURé N° 11

Mercredi 11 mars 2009 : Journée nationale de la désobéissance dans l'Education Nationale

Mercredi 11 mars 2009

Journée nationale de la désobéissance
dans l'Education Nationale

Plusieurs milliers d'enseignants se sont déclarés en désobéissance auprès de leur inspecteur par le biais de lettres individuelles ou collectives et des dizaines de milliers d'autres sont en désobéissance sans l'afficher ouvertement. Ce mouvement inédit est en passe de gagner son pari : rendre impossible l'application des réformes scélérates qui dé-construisent le service public d'éducation.

Les enseignants désobéisseurs ne veulent pas être les instruments passifs et complices du démantèlement de l'Education Nationale. Ils organisent leur résistance au grand jour, à visage découvert, en assumant le risque de la sanction. Dans l'intérêt des élèves, des parents d'élèves, ils s'élèvent dignement pour construire une école de la réussite pour tous.

Partout en France, la journée du mercredi 11 mars sera l'occasion d'organiser des remises de lettres individuelles et collectives de désobéissance à la faveur de rassemblements devant les Inspections Académiques.

Le blog Résistance pédagogique se fera l'écho de ces initiatives en publiant les lettres individuelles et collectives des enseignants désobéisseurs.

L'heure est grave ! L'insurrection des consciences dans l'Education Nationale est en marche et nous avons rendez-vous avec l'Histoire.

Que chacun, là où il se trouve, puisse dire un jour : "j'y étais !", "j'en étais !"

lundi 2 mars 2009

Le Gloomy monday de Beunoua

Beunoua, le singulier designer/concepteur/dessinateur de ma bannière est ce mois-ci à l'honneur pour un Gloomy monday qui dépote. Rhapsody of Fire, groupe de métal italien, se définit comme "symphonique et épique", entre le roi Arthur et son Excalibur et Final Fantasy. Un petit quelque chose qui ne serait pas sans nous rappeler un certain groupe nommé Queen, si ce n'est un grand grand éclat de rire en plus.


Rhapsody of Fire est un groupe qui me fait assez rire car ils se prennent un peu trop au sérieux. Alors musicalement, ca me fait triper. Et puis, depuis tout petit, j'ai toujours adoré le délire des chevaliers, extrapolé vers l'heroic fantasy. Donc ils me paraissent sympatiques...

Mais voilà, ils en font un peu trop. Et puis, ils n'ont pas trop de charisme. (mdr, NDLR).

Musicalement, ils sont assez doués. Ce morceau est assez merveilleux, genre l'écu dans une main et la guitare dans l'autre, le tout monté sur un fier destrier. (ah oué ! , NDLR).

Après, il faut se moquer de leur look et de leur délire extrême, même si encore une fois dans le fond je les aime bien. Leurs clips sont tous merveilleux de toute façon mais dans celui-là, en intro et en voix off, il y a Christopher Lee, l'acteur qui joue Sarouman dans Le Seigneur des Anneaux. Bon, pour le coup, lui a un putain de charisme. Mais c'est marrant de le voir là-dedans.





Le site officiel français de Rhapsody of Fire.
Leur album Symphony of Enchanted Land en écoute sur Deezer.

dimanche 1 mars 2009

No means No

Suite de l'étude sur la drague en milieu bureautique où l'on voit que la méthode de Gontran n'est toujours pas la bonne.



Gontran :
gogo calin ?

Noémie :
pfff

Gontran :
oki ?

Gontran :
je t'embrasserais juste ;)

Gontran :
rien de plus ;)
ok ? :)

Noémie :
toujours pas

Gontran :
allez, je te rejoins au lavabo ;)

Gontran :
je t'embrasse et voila :)

Noémie :
et non