lundi 31 août 2009

Francis

Des textes frais, jeunes, à la limite des amours adolescentes. Ce petit coeur-là encore nubile baigne dans l'innocence et la chanteuse (seule membre de son groupe ?) a gardé quelque chose de la nymphette de Nabokov dans l'allure, dans la voix, dans le tout tendre qui se dégage de son premier album, éponyme.

Mais à qui parle-t-elle lorsqu'elle s'adresse à Francis ?

Francis, tu as tant de choses à dire
Mais le tout reste enfermé
Et quand tu ne sais plus quoi dire
Tu te mets à pleurer
Mais ça ton public le voit pas
Tu l’incites à rêver, pendant que toi tu le regardes

Ça ne vous fait pas penser à quelqu'un ?

dimanche 30 août 2009

Enfermés dehors ! (le festival)

Passer ses vacances en Creuse, c'est s'immerger dans un bain de nature, manger bio des fois, traverser des champs, cohabiter avec divers insectes dont on ne soupçonnait pas l'existence jusqu'alors et aller au festival des Enfermés dehors qui grandit un peu plus en notoriété chaque année.

L'édition 2009 était fameuse, et c'est d'autant plus dommage si vous êtes passés à côté de ce festival qu'il affichait la visite du Ministère des Affaires Populaires, des Ogres de Barback, de Lo'Jo, de La Mal Coiffée etc... (Reportez-vous à l'affiche ci-dessous pour le programme).

Pour ma part, j'étais bien en Creuse, mais je n'y ai pas assisté non plus. Je suis juste allée faire un tour au plan d'eau de La Naute, histoire de faire trempette. Je n'ai malheureusement vu aucun des fabuleux concerts pré-cités, mais j'ai filmé l'ambiance déjà bien arrosée et enfumée d'une chaude après-midi, histoire de vous donner envie de ne pas rater la 7ème édition l'année prochaine. D'autant plus qu'il paraît que chaque soirée se finissait en after sur la plage et que le dimanche matin on vous proposait les croissants locaux tous chauds à l'entrée de la tente.

Bonne séance !


Enfermés dehors ! (le festival)
envoyé par mespetitesfables.

vendredi 28 août 2009

Pour en finir avec les vacances d'Angelina

Cette petite série était un pari, celui de tenir mon journal quasiment au jour le jour sur mon blog et de faire découvrir à mes lecteurs exaltés la trépidance de mes vacances. Je vous ai fait partager mes déroutes culinaires, mais j'avoue, pas toutes. J'ai volontairement omis de narrer la navrante aventure de ma confiture de mûres trop liquide. Je suis montée au créneau de l'actualité société en racontant mes déboires avec les vélib' et les réseaux sociaux mais je n'ai pas eu le temps d'évoquer les incendies en Corse et en Grèce. Je ne vous ai rien caché de mes virées à la campagne, du mauvais temps mais je n'ai pas eu le temps d'évoquer mes vacances dans la Creuse.


© Angelina


La conclusion, c'est que le journal intime sur le net, ce n'est pas pour moi... ou alors il va falloir bosser.


Dimanche 16 août :

Georges revient


C'est l'épisode d'Urgences que je ne voulais pas rater, que je voulais voir absolumment. Déjà la semaine précédente, Carter avait fait un bizarre come-back, assez désespérant je dois dire. J'espèrais que Clooney viendrait mettre le feu à ce chant du cygne de la série hospitalière de l'ère moderne. Euh....

....

Comment dire ?

...

Alors à part un face à face avec la Sarandon qui de toute façon est une putain d'actrice (j'ai le droit, je suis dans mon journal), pas grand chose à dire. Enfin, pas de quoi sauter au plafond pour Fonelle. Clooney revient, il joue la scène avec Susan. Ok. Le reste appartient à l'anecdote. Nous avions quitté un Docteur Ross ombrageux, coureur, blessé. Nous le retrouvons bon mari et sage père de famille, qui bien que manifestement dormant toujours à poil, partage la couche d'une nana en pyjama de viscose XXL. J'ai presque envie de dire : "Tout ça pour ça alors ?" C'était bien la peine, tiens, de faire fantasmer une partie du globe terrestre avec un Docteur Ross qui au final joue à l'hôtel du cul tourné avec sa femme à Seattle.


Lundi 17 août :

Michel Simon, vieil homme


La magie des vacances, c'est quand il est minuit et qu'on se prend à zapper une dernière fois avant d'aller au lit, et tomber sur un film que l'on regarde jusqu'à la fin sans culpabiliser pour le lendemain. Je ne sais pas comment j'ai fait, mais à chacune de ses diffusions, je n'ai jamais pu voir Le vieil homme et l'enfant, il y avait toujours quelque chose qui m'en empêchait. Il ya des films comme ça, que je n'arrive jamais à voir. Je connaissais le livre, ma maîtresse nous en avait fait la lecture au CM2, le film ne m'a pas déçue. Michel Simon était vraiment trucculent, drôle, adorable de mauvaise foi. Un grand-père comme on en veut tous. Quel bonheur !


Dernière chose en passant. L'autre jour, je feuilletais Paris-Match, et je suis tombée sur le reportage consacré à la belle Natalia Vodianova & family. Sur l'une des photos, le célèbre et jeune mannequin russe portait une petite chose tout à fait charmante et comme je suis dans mon journal, je vous fais partager ce petit coup de coeur qui doit coûter quelques centaines ou milliers d'euros.

Photo Henir Tullio, détail.


C'était bien ce journal de bord. On recommence l'année prochaine ?

mercredi 26 août 2009

Portrait express de Marianne Faithfull

Si vous doutiez de l'intérêt de faire un portrait express de Marianne Faithfull, voici quelques délicieuses minutes qui devraient vous faire changer d'avis.



Cette blonde-là, un peu trop anglaise, un peu trop fraîche, se devait de passer entre les griffes d'un Gainsbourg qui lui fait chanter Hier ou demain, les regrets et les promesses à la fois dans la comédie musicale Anna. Le paradoxe torturé du génial Serge susurré par des lèvres tendres.


Il y a deux Marianne Faithfull, et contre toute attente, c'est la première que je souhaite réhabiliter aujourd'hui. Ultra encensée, overloved, unanimement admirée pour cette voix particulièrement usée à force de drogues, de rock'n'roll et de cigarettes, reconnue pour sa classe toujours aristocratique mais surtout humaine, la "vieille" Marianne Faithfull est une icône à côté de laquelle le côté pile de la force peut sembler parfaitement inepte, même légèrement ennuyeuse.



Force est de constater que la voix de la jeune Marianne peut sembler un peu anecdotique et que les hits qu'elle a enchaînés comme des perles sur un collier dans les 60's sont relativement dispensables comparés à des chansons comme The Ballad of Lucy Jordan, Blazing Away, Sister Morphine version post come back. Cette égérie du Swinging London, "Mona-Lisa impassible" selon Andrew Loog Oldham, le manager des Rolling Stones, à la peau laiteuse, était un joli étendard pour les jeunes filles rangées. Caché derrière sa frange, le lisse minois de Marianne ne laisse rien paraître des passions qu'elle vit dans le même moment, car entretemps la blonde Marianne s'était entremêlée avec les Stones. Une alliance de la glace et du feu qui était en fait une alliance du feu et du feu débouchant sur des coulées de drogues, une tentative de suicide, une overdose et un coma.



Trop sage Marianne, trop belle Faithfull. Classée chanteuse de folk à ses débuts à cause des accords géniaux que Mick Jagger, Keith Richards et Andrew Oldham ont plaqué sur As tears go by, elle prend docilement la pause jusqu'à devenir une Françoise Hardy anglaise. Mais en 1968, elle tourne La Motocyclette avec Alain Delon. Le film, sorte de Easy Rider au féminin (sic) sera classé X pour quelques minutes de nudité à l'écran.



Trop libre, trop incontrôlable, l'arrière petite nièce de l'écrivain Léopold Von Sacher-Masoch, auteur de la sulfureuse Vénus à la fourrure et dont on prit le nom pour désigner le "masochisme". Les pop songs sucrées qu'elle interprétait avec un calme olympien et un détachement presque prophétique ont conservé l'empreinte de la grâce et l'aura de Marianne Faithfull et demeurent les petits bijoux qu'elle et son talent en ont fait.

lundi 24 août 2009

Cécile

Avant-dernier Gloomy Monday, en forme de clin d'oeil cette semaine à la superbe émission que Didier Varrod a proposé cet été aux auditeurs de France Inter sur Claude Nougaro. Un texte léger et riche en informations, des documents sonores, des témoignages d'artistes respectables et très en vue. Une hagiographie tout en rythmes et en assonances. Moi je l'écoute dans mon bain, l'endroit idéal pour savourer et apprécier ce moment de swing et de poésie dans un monde de brutes.

vendredi 21 août 2009

Poulet en cocotte

© Angelina


Recette ultra bonne et ultra simple, idéal pour l'été en famille.

Préparation : 10 mn
Cuisson : 1 heure environ
Pour 6 personnes

- 1 poulet entier
- des pommes de terres
- des tomates
- des arômates
- quelques gousses d'ail
- un oignon
- de l'huile d'olive
- du sel
- du poivre

Eminicer l'oignon, éplucher les gousses d'ail et les pommes de terre. Couper les pommes de terre en morceaux moyens et les tomates en quartier.

Mettre le poulet dans une cocotte. Agrémenter avec l'oignon, l'ail, les pommes de terre, les tomates, les arômates. Arroser généreusement d'huile d'olive. Saler, poivrer.

Couvrir la cocotte et enfourner dans un four chaud.

C'est bon !


© Angelina

mercredi 19 août 2009

Kolajeu

Au fait, vous ai-je dit que pour voir les collages en grand, il suffit de cliquer sur l'image ?

Au cas où, je vous le dis quand même.

© Angelina

lundi 17 août 2009

Denis

Le glam et le sex-appeal des 70's à la sauce Frenchy rapido according Blondie. C'est super cliché, Debbie Harry joue le second degré à fond et ça marche à plein pot. Un tube plus rock que le rock himself.

dimanche 16 août 2009

"Blow Up" in slow motion

Troisième film maison, encore plus expérimental.

Pour ceux qui connaissent le film épuisant, débridé mais passionnant de Michelangelo Antonioni, Blow Up, et sa scène culte de shooting, voici la séance photo culte entre David Hemmings et le mannequin Verushka revisitée à la Angelina sauce et en 160 photos.

Merci à Manu23rd pour m'avoir soufflé l'idée et à Bellâm pour sa toujours très grande inspiration musicale.

Bonne séance...


vendredi 14 août 2009

Portrait cosmique d'Anna Karina

Pour passer ces vacances au bureau dans la détente, j'ai décidé de vous concocter des petits portraits savoureux juste pour le plaisir. Aujourd'hui, Anna Karina.




Qui n'est pas un jour tombé sous le charme de cette jolie Danoise à l'air mutin, aux yeux sombres d'écureuil, à la voix un peu éraillée et légèrement enfantine ? Qui n'a pas adoré l'espiègle Marianne dans Pierrot le fou qui répétait "J'sais pas quoi faire ! Qu'est-ce que je peux faire ? " ? Qui n'a pas admiré le couple symbole de la Nouvelle Vague qu'elle formait avec Jean-Luc Godard, union de la candeur et de l'intellect ? Qui ne l'a pas trouvée parfaite pour s'en faire un modèle dans la comédie musicale de Serge Gainsbourg où Anna susurrait à Brialy "Ne dis rien" ? Qui peut rester indifférent au charme éternel d'Anna Karina ?



Anna Karina, la classe et la sensualité.






Et puis, cette Karina-là, c'est le puissant condensé de toute une époque à jamais révolue, qui ne laisse prise qu'à la nostalgie et au regret de l'innocence perdue. Les sixties, la Nouvelle Vague et bientôt Mai 68. Un vent de liberté et de jeunesse qui semblent éternellement acquises. On envie sa simplicité, sa modestie, sa façon de ne jamais vouloir se mettre en avant tout en l'étant malgré elle. Il paraît que cela s'appelle l'aura.


Vivre sa vie
de Jean-Luc Godard




Source photo



Pour Jean-Luc Godard, en 1962, Anna Karina devient Nana, une jeune femme rêvant de cinéma qui sombre dans la prostitution. Fragments de visage dans un miroir pendant une scène de rupture, quelques larmes pendant la projection de La Passion de Jeanne d'Arc, l'amour avec un garçon qui lit de la poésie, la mort. L'impression que Karina joue parfois dans un documentaire, puis le retour brutal à la fiction.


Karina, Brialy, Gainsbourg, moments de grâce.





J'aime bien la deuxième séquence où elle semble si timide et essaie de fuir la caméra.



Alphaville de Jean-Luc Godard



© StudioCanal


Chanteuse, mannequin et légèrement actrice à ses débuts au Danemark, Hanne Karin Blarke Bayer débarque à Paris à 17 ans et tombe sur Coco Chanel, ça ne s'invente pas, qui la rebaptisera Anna Karina. Joli baptême. Toujours par une quasi et sublime inadvertance, elle rencontre Godard qui tombe amoureux d'elle et en fait son égérie. Le petit soldat, Une femme est une femme, Vivre sa vie, Bande à part, Pierrot le fou, Alphaville, Made in USA sont les films qu'elle tournera avec lui.



L'amour et la douleur selon Godard.






Le petit soldat de Jean-Luc Godard



Côté chanson, c'est Gainsbourg qui lui écrira un collier de perles inoubliables de Sous le soleil exactement à Ne dis rien. Mais en 1999, Philippe Katerine va déterrer sa poupée vivante, un peu à la manière de Daho avec Françoise Hardy (quoique pas tout à fait) mais surtout Morrissey avec Sandie Shaw, en lui écrivant tout un album, Une histoire d'amour. Un titre qui ne pouvait pas tomber plus à propos pour une personne telle qu'Anna Karina.



Vivre sa vie






Bande à part
de Jean-Luc Godard






Source photo


« Et un jour je reçois un télégramme me disant : « Voulez-vous vous présenter chez Georges de Beauregard ». J’y suis allée et là, j’ai vu Jean-Luc Godard pour la première fois, avec ses lunettes noires (qui étaient des lunettes de vue). Il m’a dit « Oui, vous avez le rôle, mais il faut vous déshabiller ». J’ai dit « Je ne me déshabille pas ! » et je suis partie. Il a été étonné et m’a dit : « Mais je vous ai vue toute nue là, dans Palmolive… ». C’est lui qui avait vu quelque chose, car je peux vous dire que l’on ne voyait rien, à part une épaule qui dépassait…C’était son imagination. J’ai ensuite fait d’autres photos, mais pas très longtemps, et aussi des défilés de mode pour Cardin, pour des assistants de Christian Dior qui devaient avoir 21 ans et moi 18. Ils voulaient me prendre sous contrat pendant 3 ans, mais je ne voulais pas. Le temps passe et trois mois plus tard, pour A bout de souffle Godard me propose un tout petit rôle. Il m’envoie un télégramme me disant : « Cette fois-ci, ce n’est peut-être pas pour le rôle principal… » (tenu par Jean Seberg). Ensuite nous avons travaillé ensemble et nous nous sommes mariés, puis séparés, ce qui a été un vrai déchirement. » (Source www.filmsdefemmes.com)







Réponse du jeu de la semaine dernière :
1) Le ballon rouge
2) Moulin rouge
3) Le cercle rouge
4) Satin rouge
5) L'Ibis rouge

mercredi 12 août 2009

Le journal d'Angelina sans prise de tête

Mercredi 22 juillet :

Ils sont là !

Ils sont arrivés en force, sagement et soigneusement alignés, au millimètre, rien ne dépasse s'il-vous-plaît. Là ils se reposent encore, étincelants au soleil, flambant d'un neuf presque arrogant. Pas une égratignure, pas une éraflure, rien que du doré chromé. Ils sont prêts à envahir les rues, prêts écraser les doigts de pieds des piétons imprudents sur la chaussée, prêts à défier l'orange et à griller le rouge. Ils sont prêts à imposer leur loi. Le joli panier à l'avant, c'est pour l'attaché-case du cadre, les pommes bio du bobo, le sac à main de la secrétaire cocottante. Ils sont déjà là, menaçant de promesses les plus improbables : "Grâce à nous, la pollution trépasse. Héhéhé !" Héhéhé, c'est plutôt le vélocipédiste qui menace de trépasser à force de respirer la fumée noire qui s'échappe du cul des camions, à force de titiller de trop près la benne à ordures qui, avec beaucoup de mauvaise volonté, se trouve dans l'impossibilité de le laisser passer. C'est bête ....! Oui, ils sont arrivés, ils sont tous là. Les Vélib' de Bertrand ont franchi le périph' et sont arrivés jusque devant chez moi, anéantissant des places de parking à néant. Dois-je rire ou pleurer ?

Source photo



Vendredi 24 juillet :

Où est ma tête ?

Avec toutes ces innovations technologiques, ces nouvelles applications ludiques, ces utilitaires censés vous rendre la vie plus pratique sinon plus passionante, j'avoue, je ne sais plus où donner de la tête. Non pas que je me sente dépassée, mais juste... légèrement submergée.

Avant il y avait MSN. Sympa, pratique pour taper la causette avec ses copines tout en étant au bureau. D'innovations en découvertes numériques, voilà que l'on peut même se voir en vidéo, se parler pour de vrai avant peut-être de se toucher demain ? Ensuite il y a eu Facebook, vous permettant de croire que, oui, bien sûr, vous avez bien 2 745 amis. Puis ce fut l'avènement de Gmail, avec son tchat ultra simple, encore mieux que MSN. Du coup, il a fallu rapatrier les contacts de MSN sur Gmail (ce que je n'ai pas fait), sinon ça fait deux applications à ouvrir (ce que je fais, mais on est fainéante ou on l'est pas.) Après, il y a aussi les quelques milliers d'amis qui sont sur Facebook et qui sont susceptibles d'être connectés en même temps que vous, on ne sait jamais, pour un 'tit tchat.

Sans compter tous les statuts qu'il faut perpétuellement mettre à jour. "Angelina..." Les très malins qui ouvrent toutes les applications, comme moi, pour être sûrs de ne rater personne, mettent le même statut partout (pas moi ! Oh l'autre.) Mais alors bonjour si vous changez de statut comme vous respirez. Les moins malins, comme moi, qui n'ont pas le même ni sur MSN, ni sur Facebook, ni sur Gmail, doivent se creuser la tête pour chaque fois trouver le bon statut en adéquation avec l'humeur ou l'action du moment et la bonne application.

Franchement, la révolution numérique m'épuise. Rien que Facebook, c'est un véritable esclavage à mettre à jour, en mettant l'aspect ludique de côté. Mais si en plus vous vous mettez à installer toutes les petites applications qui vous permettent de savoir si vous être Bree ou Susan ou quelle bombe sexuelle vous êtes ou en quelle année vous vous marierez, il y a de quoi ne jamais décoller de là. Il fut même un temps où mes propres amis se proposaient de m'acheter sur Facebook. Vous imaginez ça ? Le progrès, c'est qu'on peut réinstaurer les marchés d'esclaves, foires aux vaches en tout genre sans lever ses fesses.

Et je ne vous ai parlé que des principaux, en évinçant volontairement tous les petits sites, voire blogs communautaires qui vous proposent une boîte aux lettres, de faire amis-amis avec d'autres inscrits, de mettre votre statut à jour et de poster des articles.

Non, j'ai l'air de grogner comme ça, mais c'est cool. Sur MSN, ça fait un mois que je suis under the sun (ou presque), sur Gmail, ça fait 15 jours que I am posting et sur Facebook, mon statut reste désespérément vierge. Il ne me reste plus qu'à me mettre à twitter.

lundi 10 août 2009

Polly

Aujourd'hui, je vous propose de commencer la semaine par un moment de nostalgie, une chanson qui, après le suicide du chanteur de Nirvana, résonne comme un testament, la fin d'une époque, le passage à une autre génération.

Polly a été inspirée par un fait divers où une jeune femme a réussi à échapper à son violeur en le convaincant de la laisser partir. Kurt Cobain chante du point de vue du tortionnaire et semble totalement désabusé. La version unplugged renforce ce sentiment de lâcher-prise, de sombrer dans une mélancolie profonde où soudain plus rien n'aurait d'importance, même plus le mal que l'on fait.

vendredi 7 août 2009

Encore un jeu

Pour clôturer cette semaine rouge, voici encore un jeu de cinéma.

Saurez-vous retrouver les titres de ces films dont je vous propose des extraits ? Pour vous aider, tous les titres comportent tous le mot "rouge". Et c'est quand même mieux quand on ne triche pas.



1)





2)





3)




4)




5)



Réponse la semaine prochaine.


Réponse de la semaine dernière :
1) L’aurore de Murnau
2) L’important c’est d’aimer de Zulawski
3) Barberousse de Kurosawa
4) 21 grammes d'Iñarritu
5) Easy Rider de Dennis Hopper
6) Wanted de Bekmambetov
7) Huit et demi de Fellini
8) Le dahlia noir de Brian De Palma
9) La revanche des Sith de George Lucas
10) Les fraises sauvages d'Ingmar Bergman

mercredi 5 août 2009

Un Italien rouge de plaisir

Le tiramisu, c'est le dessert de 2009. Pas une semaine ne passe sans que l'un des candidats d'Un dîner presque parfait ne nous en concocte un. A Monop', les pots de mascarpone sont pris d'assaut. Si je ne m'y suis pas mise plus tôt, c'est parce que personne ne m'avait pas dit que c'était si facile. Egalement saisie par ce tourbillon furieux, je me suis moi aussi laissée prendre au plaisir de la tentation avec la variante qui va avec : un tiramisu aux fruits rouges. De quoi continuer sur la lancée d'une semaine rouge de folyyyïïïe.

Préparation : 25 mn
Cuisson : y'en a pas mais 2 heures minimum de repos au réfrigérateur
Pour 4 personnes

- 4 oeufs
- 70 g de sucre roux (il sucre plus, donc on en met moins)
- 180 g de mascarpone
- 1 barquette de framboises fraîches
- 1 barquette de fraises fraîches Mara des bois
- 1/2 citron jaune pressé
- des biscuits roses de Reims (bien plus valables que les boudoirs)
- du sel

Casser les oeufs et séparer les jaunes des blancs. Battre les jaunes avec 50g de sucre roux en poudre jusqu'au blanchiment de la préparation. Y mélanger la mascarpone en soulevant doucement.

Saler les blancs et les monter en neige avant des les ajouter à la préparation précédente. Toujours en soulevant.

Laver les fraises, pas les framboises qui absorbent l'eau comme des buvards. Mettre quelques fraises et framboises de côté pour la présentation. Ajouter le jus du demi-citron et 1 cuillère à soupe de sucre. Ecraser les fruits au presse-purée.

Tremper les biscuits dans le coulis sans les imbiber. Les aligner au fond d'un plat ou en mettre deux par plats individuels. La mode en ce moment est à la verrine, mais je trouve que ça ne va pas du tout pour le tiramisu. Recouvrir les biscuits du coulis de fruits rouges. Recouvrir le tout de la préparation oeufs/mascarpone.

Laisser reposer minimum deux heures au réfrigérateur.

Monter la déco avant de servir. Vous pouvez saupoudrer de cacao amer, parsemer de râpures de chocolat noir, disposer les fruits conservés pour la garniture. Attention à ne pas disposer la fraise sur le tiramisu avant le repos au frigo, car elle coulera immanquablement, surtout si vous le présentez dans un verre. Plouf !

Le résultat est simplement fabuleux. Et je ne dis pas ça pour me lancer des fleurs. C'était tellement bon que j'ai oublié de prendre la photo avant que mon tiramisu rouge de plaisir ne subisse les assauts vandales des cuillères.

© Angelina

lundi 3 août 2009

Sam

Pas vraiment fan de Flyleaf, mais leur chanson Red Sam va me permettre d'entamer ma semaine rouge. Cependant je dois bien avouer que cette petite ballade (sic !) n'est pas sans me laisser indifférente. D'abord, j'adore les filles qui chantent du rock et celle-là se débrouille juste bien. Ensuite, j'adore l'énergie qui se dégage de cette chanson même si les paroles semblent un peu décalées entre désespoir et salut.



Il paraîtrait cependant que la chanson n'a rien à voir avec un éventuel Sam rouge et que le titre est en fait la contraction des prénoms des deux guitaristes du groupe, Jared Hartmann et Sameer Bhattacharya, selon un fan.

dimanche 2 août 2009

Vie d'ordures

Voici le deuxième film-maison de Mes petites fables.

Celui-là se veut une réflexion rapide, enlevée, à la va-vite et loufoque sur notre production de déchets au quotidien et le recyclage.

Bon dimanche, bonne séance, et surtout... bon appétit si vous êtes à table !