mercredi 30 septembre 2009

Cool âge

© Angelina

N'oubliez pas de cliquer sur le collage pour l'agrandir.

mardi 29 septembre 2009

Ecrire from Grégory H

Ecrire
Ecrier
Et crier
Et que rire
Ecœuré
Et crever


Ecrire, crier, rire et crever,
Seul, mais pas contre tous,
Aimer, enfin.



- Au travers de tes mots
Je ressens que tu aimes
Comme je ressens tes maux
En mon âme tu m’émeus
Et serais je le même
Si je n’étais ce môme ?
L’innocence ne capte pas d’oreilles
Le rêve mène à la solitude
Innocenté par tous
Ino sanctus, partez.


- Dans un passé lointain, dans un passé très lointain
Dans un pas c’est le futur, dans un pas c’est l’avenir
Mais Cella n’est pas venue, celle là pas là, n’en parlons plus
L’appât c’est pas très fiable, je retourne d’où j’suis venu
Dans un passé lointain, dans un pas c’est demain
Cella toujours pas là, j’ai donc appelé Paula
J’voulais qu’elle m’épaula.
Mais Paula est bien venue, prendre un café allongée
J’lai trouvée triste é tendue et j’en ai perdu du temps
On a mangé des fruits de mer car mère a un beau jardin
J’lui ai fait la cour quand même, quand même je ne l’aimais point.
Aujourd’hui c’est bien plus tard, je pense souvent à Cella
Comme beaucoup j’me suis trompé, à force de ne pas être moi
Mais restez encore un peu, le temps q’j’vous présente Paula
Paul a toutes les qualités, il nous servira un thé, pendant nos banalités.
Aujourd’hui j’ai quarante ans, j’ai quitté femmes et enfants
J’ai laissé mon p’tit boulot, j’n’ai gardé que mon auto.
Un pas c’est loin, mais une fois qu’il est franchi
Une fois que t’as bien souffert, le passé est oublié
Il reste alors l’avenir, et peut-être à Laure à v’nir
Qu’est c’qu’elle est belle Laure en femme, mais Laurent un peu infâme
J’ai refais le même parcours, repris un petit boulot
Paraît qu’le bonheur est là..moi je crois qu’il est là haut.


J’ai un temps péri, sous les intempéries, de la vie
Je suis le à la pointe du spleen et de l’ennui, Bobby

Crédits photo

lundi 28 septembre 2009

Quel bonheur de chanter "Fuck you"

En hommage à Lily Allen qui vient de mettre fin à sa carrière de chanteuse pour se consacrer au théâtre, et pour commencer la semaine sur une note légère et désinvolte, je vous propose de chantonner "Fuck you very very muuuuuuch" avec moi à tous ceux qui vous emmerdent, vous font ch..., vous marchent sur les bottes et pissent dans vos violoncelles.

Qu'il est doux d'être grossier sous des dehors culturels, et d'envoyer ballader le monde sur un air pop revival léger et dansant des plus revigorant, qui plus est susurré ingénument et en toute innocence.

Et pour bien faire, pourquoi ne pas élargir la sphère d'action en dédiant cette aubade à tous les politiques qui nous emmerdent, Brice Hortefeux par exemple ou à ceux qui trustent les médias et monopolisent notre temps de cerveau disponible, Monsieur Besson ou Monsieur Bertrand, toujours par exemple...



Bonne semaine !

dimanche 27 septembre 2009

La passion selon Polanski

Lorsque Polanski filme une passion qui tourne à l'aigre, cela donne une surenchère de scènes osées d'anthologie allant du grand-guignolesque au sentimental en passant par le burlesque. J'avoue que je ne me souviens de Lunes de fiel, un film de 1992, adapté d'un roman de Pascal Bruckner, que par bribes, mais je me dis que parfois cela vaut mieux. Pourtant sa femme y est joliment filmée.

Voici donc l'une des scènes chaudes de Lunes de fiel, à ne pas laisser à la portée de tous. Le rasoir, c'était bien vu, assez angoissant pour laisser couler quelques sueurs froides. Par contre, le petit imper en vinyl avec la panoplie de la parfaite sado dessous, ça donne un chouilla envie de rigoler. Plus de tendresse que d'indignation bien placée donc pour ce soir. J'adore Roman Polanski mais ce film n'est définitivement pas un de mes préférés.

Peter Coyote et Emmanuelle Seigner - LUNES DE FIEL - 1992 -

envoyé par les-duos. - Regardez des web séries et des films.




Et vous qu'en pensez-vous ?

vendredi 25 septembre 2009

Qui êtes-vous Olivia (à Paris) ?

Les abonnés de la newsletter de Mes petites fables sont déjà au courant : Olivia a été choisie pour illustrer un pull en mérinos en édition limitée pour Kookaï. Autant vous dire tout de suite que malgré le prix, il s'arrache comme des croissants un dimanche matin. La boutique en ligne de Kookaï est déjà en rupture de stock. J'avoue que cette petite chose est toute douce et se doit d'être portée à même la peau. Le petit mouton d'Olivia, quant à lui, n'est pas bêêêtement imprimé mais bien tissé dans les mailles du pull, ce qui fait qu'il ne risque pas de s'effacer au fil des lavages.

Trêve de chiffonnage, je remercie la marque Kookaï pour cette brillante idée qui m'a permis de rencontrer une déjà célèbre dessinatrice en plein chemin pour la gloire. La soirée, conviviale et bien arrosée, a été l'occasion d'une rencontre avec une Olivia toute de noir vêtue, sexy mais adorable comme un coeur, qui s'est prêtée au jeu avec simplicité et humour. En témoignent un film mémorable et une interview débridée.



olivia
envoyé par mespetitesfables
.
« Bonjour Olivia !
Bonjour!


Prête à être passée à la question ?
Oui!


Tout d'abord, comment cette incroyable aventure avec Kookaï a-t-elle débuté ? Tu as démarché la marque ?
En fait, ils m'ont trouvée sur le net, et ils m'ont envoyé un mail en me proposant de travailler pour eux, tout simplement ! J'ai eu beaucoup de chance !


Toi qui as déjà créé ta propre collection (Mamzelle Margot, NDLR), est-ce qu'on pourrait imaginer que cet épisode te redonne envie de créer une collection de mode ?
Un peu oui, mais je sais que je ne le ferai pas. Je préfère m'orienter dans l'illustration. Et puis je suis nulle en couture. (sourire)


Comment passe-t-on du stylisme à l'illustration ? Tu as pris des cours de dessin ?
J'ai fait un bac Arts Appliqués avant mon BTS Stylisme, où j'ai vraiment appris à dessiner.


Comment sont nées tes Parisiennes ?
En fait ça a vraiment commencé au moment où j'arrêtais la mode. Je l'ai très mal vécu. J'étais pleine de souvenirs sur des gens très impressionnants et en même temps très drôles, et je possédais un carnet plein d'anecdotes. Donc, au début, j'ai fait des illustrations sur tout ce que j'avais emmagaziné et ensuite ça a évolué vers quelque chose de plus personnel, Olivia (à Paris).


Dans quel but as-tu créé le blog Olivia (à Paris) ?
Le premier but était la communication, pouvoir être plus proche des gens, faire de nouvelles rencontres. Puis l'idée d'un book en ligne qui bouge tous les jours a pris jour.


Pourquoi Olivia à Paris ? Tu es de la province ?
Non, je suis en proche banlieue, mais quand j'ai commencé je vivais à Paris.


T'arrive-t-il vraiment tout ce qu'on lit sur ton blog ?
Généralement oui, après il y a certaines choses qui, moi, me font rire mais ne me sont pas arrivées. Mais je dois avouer que les histoires avec mes filles sont toutes vraies et elles sont à elles deux une source inépuisable d'histoires drôles!


Ça suppose tout de même d'avoir un sacré sens de l'humour, sur lequel tu dois compter plusieurs fois par semaine. Où trouves-tu l'inspiration ?
Partout! Dans le métro, mon mari, en faisant les courses, à la télé. Et surtout moi même. J'aime bien rire de ce qui m'arrive, j'aime beaucoup l'auto-dérision.


En fait, tu dis souvent que c'est toi que tu dessines, mais si on regarde bien, le personnage se décline en plusieurs femmes : avec les cheveux longs, avec les cheveux courts... Sont-elles toujours la même femme ou plusieurs femmes différentes ?

Non ce n'est pas vraiment moi, c'est plus mon idéal. Elle évolue aussi suivant mes émotions et mon état d'esprit..


Ta Parisienne est drôle, frivole, délurée, mais elle n'est pas du tout marquée ni socialement ni politiquement. Est-ce un fait exprès ? Ne souhaiterais-tu pas l'inscrire dans une époque, les années Sarkozy par exemple ?
Bien en fait personnellement je suis très impliquée. Je suis de très près la politique et beaucoup de choses m'exaspèrent, me stressent terriblement à des points pas possibles. Donc en fait Olivia (à Paris) c'est plus un endroit où toutes les choses négatives n'ont pas accès.


Réfléchis-tu toujours à la robe que tu vas dessiner sur ton petit personnage avant ? Les modèles sont-ils copiés de modèles déjà existants ou sortent-ils de ton imagination ? Non parce que des fois, il y a des petites choses sympas que j'aimerais bien porter.
Ça me fait plaisir ! Il y a les deux. Des robes que j'ai, d'autres inventées. Et même certaines que j'aimerais avoir. Donc, non, il y a les trois. (sourire)


Personnellement, tes Parisiennes et les codes couleurs que tu utilises me font souvent penser à Chantal Thomass, c'est moi ou bien ?
J'adore Chantal Thomass ! Merci ! Ça n'est vraiment pas fait exprès mais avant j'étais styliste en lingerie, donc je pense que par moment tout cela se ressent.


A part la mode, quels sont tes centres d'intérêt ?

Beaucoup de choses ! La photo. Mon mari est photographe et est un dieu de la photo (!). La politique, je suis un vrai bouledogue là-dessus, je ne lâche rien et je suis tout le temps ce qui se passe. La mode qui reste quand même quelque chose de très spécial pour moi. Il y a beaucoup d'autres choses que j'aime beaucoup, mais quand on a deux petites filles, le temps est vite calculé. (rire)


A ton avis, quelle sera la tendance dominante de l'hiver 2009-2010 ?
Bien, en fait, je crois que pour être vraiment tendance il y a un seul truc : être soi-même et s'accepter ! Mais sinon je suis folle des robes vintage rétro, le noir, les fausses lunettes pour s'amuser en quelques instants, la grosse maille, les boots rock avec des jolies robes...


A part le livre que tu envisages de publier, quelles sont tes ambitions pour tes charmants personnages ?
Continuer, explorer plusieurs domaines, et qu'elles continuent à faire rire les gens!!


Comment réagis-tu face à ton succès grandissant ?

Je ne réalise pas. Je sais que tout peut changer. Je ne me sens pas du tout dans le succès, mais plus comme une illustratrice qui a été choisie pour un super projet par Kookaï et qui a plein d'autres projets. Je sais aussi que le plus gros plaisir de tout ça est la relation que j'entretiens avec mes lecteurs et humainement c'est formidable.


Franchement, qu'est-ce que tu aimes et qu'est-ce que tu détestes chez les Parisiennes ?
J'adore leur côté râleur, ça me fait rire, aussi parce que je suis comme ça, je râle beaucoup. J'aime le stress de la ville, j'aime voir les filles superbes marcher dans les rues..
Je déteste déteste déteste les parisiens qui se garent sur les passages cloutés quand on a une poussette. Ça par contre, j'ai envie de leur couper les bras!!


Olivia, un grand merci pour avoir accepté de répondre à cette interview.
J'ai adoré, c'était vraiment de supers questions ! »



© Olivia (à Paris), dessins publiés avec son aimable autorisation

mercredi 23 septembre 2009

Bakchich en kiosques aujourd'hui

Parce qu'ils sont méchants sans jamais être bêtes, parce qu'ils oublient souvent de retirer leurs doigts dans le nez avant de parler des politiques qui nous gouvernent, parce qu'ils sont drôles, généreux d'eux-mêmes et ouverts d'esprit et surtout parce qu'ils ne se contentent pas d'une information balisée, les journalistes de Bakchich ont gagné haut la main leur place sur le web.

Aujourd'hui, contre toute attente, fidèle à son ambition de toujours nager à contre-courant et d'avoir toujours une longueur d'avance, la rédaction du site d'informations, enquêtes et mauvais esprit décide d'opter pour le papier. Parce qu'il voit plus loin, Nicolas Beau, directeur de la rédaction, prévoit que le salut du web passe par le papier, les annonceurs y étant plus solides. Résultat : il faudra vendre au moins 30 000 copies de Bakchich Hebdo pour sauver le plus insolent des sites d'information. Un pari osé que l'équipe rédactionnelle sera la première à tenter bien avant un Médiapart qui se pose pourtant le même genre de questions existentielles.




Le premier numéro sort aujourd'hui en kiosque à 1,80 € l'exemplaire. Pour ce prix, vous aurez, et ce chaque semaine, 20 pages en couleur, des infos décapantes, des enquêtes pointues sur le sport, la conso, le people, un cahier central intitulé « le meilleur du Net » publié en partenariat avec l'hebdo Vendredi. Pour ce prix, attendez-vous à lire des offs toujours aussi croustillants. De plus, des chroniqueurs talentueux rejoignent l'aventure : l'académicien Angelo Rinaldi, l'avocat William Bourdon et son équipe de l'association « Sherpa », ou encore Daniel Carton, journaliste et écrivain.

Et pour ce prix, vous aurez enfin le privilège de ne plus attendre d'être connectés pour lire les infos les plus drôles et les plus essentielles du moment. Et même... vous pourrez les emmener aux toilettes.


Sortie Bakchich dans les kiosques le 23 septembre

envoyé par bakchichinfo. - L'info internationale vidéo.



Une aventure papier qui devrait permettre au site de perdurer. Moi j'achète !

mardi 22 septembre 2009

Nazdarovie... from Aude

"Nazdarovie"... En russe, c'est bien plus savoureux de trinquer. Que tintent les verres ! Pas de vodka pourtant, ben non, on en a pas ; DU RHUM ! Bien épais, sirupeux, avec une perle de sucre de canne, et cette insolente petite tranche de citron vert que l'on aspire jusqu'au bout, qui vous détruit les lèvres et vous réveille les gencives ! "Donne du rhum à ton homme, tu verras comme il t'aimera..."

Ah elles sont loin les Antilles, on est en Normandie, Hauteville, Granville, Hauteville, ça doit être ça, mais où est la ville ? Pas ici en tout cas, dehors, à marée basse, sur cette plage bronze, coques et couteaux font des tortillons de sable, le silence a pour seul interlocuteur le vent... Non vraiment, si c'était la ville ça s'saurait. Qu'importe la ville, c'est bien la teuf, elle enfle dans chaque pièce de la maison, onze gaillards, gros fêtards, trois soirs déjà qu'ça dure, bon vin, bonne chair. Bien sûr, le matin, on fait moins les malins, chacun prend sa tête en vrac et la pose sur le sable, mais depuis deux jours il pleut, vers 3, 4 heures, on retourne au pieu.

NAZDAROVIE ! - Hmm, et quoi d'autre ? Ohh, Jules essaie d'en dégoûter un dernier avec son histoire de coloscopie, à l'hôpital... Le médecin, hélas, était une bombe... Pour l'heure, c'est plutôt la vessie qui s'inquiète. 1h. Direction les toilettes, et avec elles un peu d'isolement, ouf. Dans cet antre, on se trouve la face bien rougie, le vent ? le soleil ? Pas seulement ! On rit tout seul à ce qu'on a entendu juste avant. Tiens la fenêtre est ouverte.

Soudain, la lubie, une douce folie. Si au lieu de sortir des toilettes par la porte, marre des portes, on s'en extirpait par la fenêtre. Si un soir, le risque et la soif de justice en moins, on s'improvisait fantômette. Fantômette, souvenez-vous, la ptite qui, dès la pénombre, mettait sa cape, son masque, pour voler au secours de son entourage... A ne pas lire trop longtemps, ça débordait de bons sentiments, les doigts vous en collaient. Et ces niaises de copines qui ne la reconnaissaient jamais, pff ! Ben là, pareil, ni vu ni connu, tout en souplesse, par la fenêtre, du coup la porte reste fermée de l'intérieur, dommage pour les vessies saturées, mais ça dans les brumes d'alcool, c'est déjà évaporé. Evanoui.

Dehors, c'est flagrant la balançoire s'ennuie. C'est flagrant. Un peu d'élan, et hop, marrant la balançoire, merde ! J'ai pété la corde ? Ça j'm'en souviens. Hé les gars, j'ai pété la balançoire !! Rires. D'autres rumeurs festives, d'autres danses encore, Antoine pique du zen, on se souvient l'avoir vu à la bière dès dix heures, l'a qu'à pas être aussi matinal. 3h30 du mat : "Quel est le relou qui est sorti des chiottes par la fenêtre en laissant la porte fermée ?" Soudain, ma mémoire me montre du doigt. Convergence des regards. "T'es un peu ouf, non ?" Gros fard.

Photo ffrederic

lundi 21 septembre 2009

La belle Zora

Elle a travaillé avec M, fait les premières parties de Juliette Gréco, Sapho et Zazie, et sorti son premier album, Bout de terre, en 2003. Autant dire que cette Zora-là ne sort pas du premier coin de mysapce venu. Cette Zora-là vous trimballe, de sa voix claire et douce, de carrefours musicaux en rencontres déhanchantes.

Grave, à vous faire frémir de la racine des cheveux, balancée à vous faire tapoter du pied sous la table, insaisissable et troublante, Zora chante comme elle parle, avec beaucoup d'humour. Des mots du quotidien, des histoires d'amour en moins de 4 minutes, de la joie de vivre et de la simplicité en musique. Ne ratez pas Le rouge à lèvres rouge qui narre les prémices d'une relation sous un angle aussi comique qu'inhabituel.



Zora sera sur la scène du China à Paris le 24 septembre prochain.


Le Myspace de Zora

dimanche 20 septembre 2009

La Vénus en fourreau noir

Plus érotique que sexuel, mais savamment suggestif pour parler aux connaisseurs en contournant la censure. Une Rita Hayworth complètement "emballée" dans une robe fourreau et des gants infinis, le tout en satin noir, à effeuiller avec délicatesse tout en maîtrisant son impatience. Un parfum de sublime qui perdure même si le goût de sulfure s'est estompé. Une scène "sexe" par excellence qui vante la féminité toute puissante, manipulatrice, la fausse innocence sur commande en plus du petit brin de fraîcheur et du zeste d'ingénuité qui vont avec. En l'occurence, Vénus se prénomme Gilda.


jeudi 17 septembre 2009

Diaporama politique

Foin de la musique et des saucisses grasses. A la fête de l'Huma, le week-end dernier, on a surtout débattu, dans les stands, dans les allées, dans les queues du coin pipi (ça, c'est pour le lecteur de Bakchich qui a daigné se fendre d'un large commentaire sous mon billet de vendredi ;) )

La fête de l'Huma, c'est surtout et avant tout de la politique à toutes les sauces, même si ça pique. Pour que vous ne soyez frustrés de rien, lecteurs infatués, je vous invite à jeter un petit coup d'oeil militant.

Et comme d'habitude, cliquez sur les images pour les agrandir.



© Angelina
Le parking avec vue sur le Musée de l'air et de l'espace du Bourget.



© Angelina



© Angelina
Chorale chantant l'Internationale.


© Angelina
Le public apprécie et participe.




© Angelina
Le stand cubain recevait un invité de marque.



© Angelina
L'éternel débat : Quelles forces à gauche pour battre la droite ?



© Angelina
Le stand du Parti de Gauche, qu'on pourrait confondre avec autre chose....



© Angelina
Le stand de Lutte Ouvrière, sans équivoque.



© Angelina
Vous reconnaissez leur slogan ? Le NPA, dont bizarrement le stand n'a pas été monté à l'envers.



© Angelina
Le stand de la Fédération...



© Angelina
... à la terrasse duquel Clémentine Autain prenait la température ambiante.



© Angelina
Clémentine Autain prend la parole.



© Angelina
La Compagnie Jolie Môme s'affiche à défaut d'être sur scène.



© Angelina
Jean-Luc Mélenchon s'adresse à son public.



© Angelina
So Kalmery sur la scène Zebrock samedi après -midi pour finir en musique.

mardi 15 septembre 2009

Réponse à l’article « Rebonds : Terra Nova / La croissance » paru le 1er septembre 2009 dans Libération from Grégory Hadjopulos

Cet article est une réponse à l'article Dossier Terra Nova / Libération : Mieux partager la croissance publié dans Libération le 1er septembre 2009.


L’analyse informative de votre article est d’un intérêt certain, notamment sur les causes de l’inefficacité des mesures envisagées par le gouvernement pour relancer le pouvoir d’achat et revaloriser la valeur travail pour le plus grand nombre.

Les solutions qu’à votre tour vous proposez me laissent néanmoins dubitatif. En premier lieu, les mesures techniques pour augmenter le pouvoir d’achat des populations les plus pauvres. A cet égard, le fait que votre groupe de travail soit composé essentiellement de personnes ne vivant pas le quotidien d’un travailleur pauvre ou d’une personne en situation de précarité est peut être une lacune. La plupart des salariés dits pauvres sait parfois exprimer les problématiques liées à leur situation, et je me permets de vous en évoquer deux aspects :

    Contrairement à une idée reçue, l’idée de temps partiel subi ne concerne pas tout le monde. Beaucoup d’entre nous qui vivons dans la précarité avons conscience qu’en travaillant à plein temps pour un salaire très bas, nous n’augmentons pas forcément nos ressources nettes disponibles, car nous engageons plus de frais (transport, nourriture, garde d’enfants, …) et perdons certains avantages (diminution de l’allocation logement, non imposition sur le revenu dans certains cas), sans compter qu’en travaillant à plein temps, il est difficile de disposer de temps pour poursuivre une recherche d’emploi ou un projet permettant d’envisager de sortir de la précarité durablement. Je connais de nombreuses personnes qui ne souhaitent pas pour ces raisons dépasser leur temps partiel, sans compter l’épuisement physique ou psychologique qui découle de nombreux emplois, peu épanouissants et mal rémunérés, lorsqu’ils sont occupés à plein temps.

    Une fiscalité plus juste, comme vous le proposez, impliquant une taxation supérieure des plus hauts revenus est louable en soi. Mais lorsque vous vivez l’entreprise au quotidien depuis de très nombreuses années, que vous avez occupé des postes qualifiés, des fonctions cadres, que vous avez bénéficié de rémunérations 3 à 4 fois supérieures à celles que l’on vous accorde dans presque tous les cas aujourd’hui, vingt ans après, vous avez une certaine expérience des pratiques en vigueur : facilités à produire des avantages en nature, montages financiers et d’entités juridiques permettant de dissocier l’origine de l’argent produit, investissements dits productifs pour limiter la part visible des bénéfices et contenir la masse salariale, y compris dans le secteur associatif dit d’utilité publique. Notre pays a selon moi avant tout besoin de simplification de l’ensemble de son système fiscal et institutionnel, et d’une vision globale de la mise en place d’outils performants et justes, dans le cadre d’une refonte visant à réduire et non produire des cadres nouveaux.

Dans ce contexte, se servir de la technique pour rechercher des solutions ne me paraît pas très efficace pour transformer la société actuelle. Il est nécessaire de partir de postulats et d’idées réformatrices du système en cours et des mentalités. Et il me paraît indispensable de mettre la technique au service des idées innovantes et non les idées au service de la technique.

Je me permets de vous soumettre ici une idée :

L’entreprise à participation publique solidaire : EPPSO

Constat :

De nombreuses entreprises ferment, vendent, délocalisent, licencient, alors même que leurs carnets de commandes sont stables ou que leur activité reste profitable. D’autres cessent leur activité en laissant derrière elle un patrimoine économique qui sera perdu.

Les salariés perdent leur emploi le plus souvent dans un territoire où les perspectives de travail sont faibles voire inexistantes.

En parallèle, il existe une forme de société, la SCOP (Société Coopérative de Production) qui est représenté par environ deux mille sociétés en France. Ces entreprises d’un genre un peu particulier ont connu de très bons résultats dans l’ensemble, sont basées sur le partage des fruits du travail, et ont traversé jusqu’à présent la crise en cours sans trop de difficultés.

L’idée :

D’une manière générale, que l’entreprise arrête son activité sur un site suite à une cessation, une mise en liquidation judiciaire, une cession partielle, une restructuration, une relocalisation ou une délocalisation, l’Etat (via une structure définie et sous son contrôle), à l’image du domaine urbain, peut exercer l’équivalent d’un droit de préemption économique sur les actifs et l’activité de l’entreprise ou du site concerné, comme il existe un droit de préemption foncier ou sur les commerces.

Il s’agit en fait de définir un cadre légal dans lequel l’activité de l’entreprise peut se poursuivre si celle-ci est estimée viable, sans que les anciens propriétaires puissent s’y opposer au regard du droit de préemption, et ce sous certaines conditions (par exemple si l’entreprise a bénéficié d’aides publiques, si la cessation d’activité n’a pas de réelle cause économique, si le plan de reclassement est jugé insuffisant, si l’activité peut se poursuivre même partiellement sous une quelconque forme).

Ce cadre légal peut s’articuler autour de plusieurs idées :

  • Aucun repreneur n’a présenté un projet de reprise dont le mieux disant social soit attractif par rapport au plan de préemption économique.

  • Le plan de préemption économique est établi par les représentants du personnel et ses cadres en présence d’un médiateur institutionnel. Les membres du personnel peuvent alors détenir la majorité de la propriété de l’entreprise. Des partenaires extérieurs, personnes physiques ou morales, peuvent être recherchés.
  • Une partie du personnel peut cependant présenter un plan différent tant sur la nature de l’activité que le projet lié à l’activité de référence.
  • Le plan de préemption économique a pour objet la poursuite de l’activité dans des conditions analogues à l’activité existante ou dans des conditions permettant à terme la viabilité du projet.
  • L’Etat détient une participation symbolique (provisoire ou durable), via un organisme de contrôle à caractère éventuellement financier, pouvant se limiter à la plus petite part du capital ou à un droit de blocage décisionnel Il peut ainsi agir sur les acquéreurs potentiels du capital à objet purement financier.
  • Le plan de préemption économique prévoit une redistribution de la masse salariale répondant à des règles à plusieurs niveaux :

      a) Les salaires et le temps de travail minimum sont fixés conformément aux dispositions permettant à toute personne exerçant une activité de pouvoir subvenir à ses besoins minimums courants (Salaire d’Activité Suffisant) SAS. De ce fait, tout employé échappe à la notion de travailleur précaire. Les associations portant sur l’insertion, l’aide et le service à la personne, pourraient bénéficier d’un tel cadre. Certaines activités ont déjà fait leur preuves en des domaines proches, comme Emmaüs Défi.

      b) Les cadres ne peuvent percevoir sous forme de salaires une rémunération correspondant à plus de x fois le SAS. Le terme cadre solidaire est attribué à toute personne rejoignant l’entreprise et acceptant cette condition, favorisant ainsi l’emploi auprès des chômeurs longue durée, des diplômés ayant une expérience professionnelle réduite, des personnes expérimentées ayant des difficultés d’embauche pour des raisons d’âge ou de discrimination.

      c) Les résultats de l’activité sont répartis entre l’investissement et la part complémentaire revenant aux salariés de l’entreprise, et soumis à un taux d’imposition global pour le contribuable résultant de l’IR.

La nature même d’une structure EPPSO donne des droits et des devoirs à la nouvelle structure. Ses règles sont régies par un souci de modernisation et de moralisation de l’économie et du travail en entreprise.


En conclusion :

De nombreuses entreprises disparaissent laissant derrière elles des situations humaines et économiques irréversibles, mais aussi des actifs mobilisés ou immobilisés non réutilisés ou liquidés de manière aléatoire, alors même que ceux-ci peuvent répondre à un besoin. L’idée est de donner la possibilité aux salariés de l’entreprise ou à un acteur économique extérieur de poursuivre si possible l’activité dans un cadre répondant à des critères économiques et des valeurs proches du travail et non de la spéculation financière. Une forme de capitalisme collectiviste ?

Grégory Hadjopoulos
ghadjo@hotmail.com

lundi 14 septembre 2009

La Primavera à la fête de l'Huma

Il a mis le feu au Parc de la Courneuve dès vendredi soir pour un concert qui restera dans les annales. Près de 90 000 ont pogoté, dansé, chanté sur la musique de Manu Chao et piétiné la pelouse dans un élan festif. Ça valait bien un Gloomy Monday.




Je vous souhaite une semaine énergique !

vendredi 11 septembre 2009

La fête de l'Humanité

Quel joli nom pour une fête ! Comme chaque année, et par tous les temps possibles, les forces vives de gauche (et même les moribondes) se retrouvent au Parc de la Courneuve pour se rencontrer, discuter, boire des bières et surtout faire la fête. La programmation laisse rarement à désirer (jamais en fait) et il y en a pour tous les goûts.

Cette année, je fais les yeux doux à Manu Chao mais aussi à Julien Clerc, Arthur H et Maxime Leforestier et j'évite soigneusement Deep Purple. Je cours écouter la zizique de Boris Vian samedi sur la scène Jazz entre un kebab et un maffé. J'ai hâte d'assister au sempiternel grand débat « Quel rassemblement pour battre la droite ? » à l'agora de l'Humanité.

Mais plus encore : je ne manquerai pas de faire un tour au Village du Monde dès ce soir à 19h où se tiendra une soirée culturelle en l'honneur de « 12 femmes résistantes en Palestine » et en présence de Fadwa Barghouti, femme de Marwan Barghouti, dirigeant palestinien emprisonné depuis sept ans en Israël, mais aussi de Denise Hamouri, la mère de Salah Hamouri, ressortissant français emprisonné en Israël et pour lequel l'Humanité mène campagne, mais également des femmes de camps de réfugiés et des pacifistes israéliennes.

Je me précipiterai à l'Espace Enfant qui fête les 20 ans de la Convention internationale des droits de l'enfant avec des interventions des Coeurs des Clowns. Et je n'omettrai pas de faire mon habituelle promenade au Village du Livre où là encore Marwan Barghouti sera présent par le biais d'une lecture de ses écrits de prison samedi à 13h. Le Village du Livre rendra également hommage à l'écrivain Frédéric H Fajardie ce soir à 20h15. Frédéric H Fajardie était un habitué des lieux. D'ailleurs je possède une chaleureuse dédicace personnalisée de cet auteur de polars et de romans d'aventures insatiable et passionné.


Tout ça pour dire que moi aussi je serai présente à la Fête de l'Huma. Mes petites fables, je veux dire. Je serai en effet généreusement hébergée sur un coin de bout de stand. Donc, trouvez-moi et si vous passez par là, n'hésitez pas à venir me dire bonjour.

Et bonne fête l'Humanité !

jeudi 10 septembre 2009

Chatte ouille ???!!!

D&co sur M6, Chic qui a jeté la belle mais trop rigide Eglantine pour Giordano sur Arte, Questions maison sur France 5, les magazines sur la déco, la tendance et le design ne manquent pas. Aujourd'hui le customizable s'affiche partout et il suffit de repérer la petite phrase qui monte pour aussitôt se faire remarquer : cliquez là pour voir l'exemple proposé.

Nahimage n'étant jamais à cours d'idées loufoques et Thomas ne reculant jamais devant rien (à ma connaissance), c'est la mooncup, cet objet ultra-tendance, quasi-révolutionnaire et même un peu discutable, autrement appelé "coupe menstruelle" qu'ils se sont lancés pour mission de customiser. Grâce au génie créatif de Nahimage et au talent besogneux et appliqué de Thomas, votre intimité n'échappera plus à la fashion mouvance.

5 modèles ont été mis à votre disposition.

la coqu'à'chatte Bling-Bling






































La foune-cup tuning



















La foune-cup Pin-up



















La foune-cup BCBG





















Toutes les explications sur le blog de Thomas.

PS : Merci à Thomas et Nahimage pour m'avoir permis de relayer cette info toute fraîche sur l'avancée esthétique dans le domaine des mooncups.

mercredi 9 septembre 2009

La tarte à la griotte

La moitié d'une recette que j'ai réadaptée dans les entournures. Une bonne alternative au gâteau au yaourt et au sempiternel gâteau au chocolat. En attendant les mirabelles...

© Angelina

Préparation : 30 mn
Cuisson : 45 mn
Pour 4 personnes

Pour la pâte brisée :

- 200 g de farine
- 100 g de beurre
- 1 jaune d'oeuf
- 1 cuillère à soupe de kirsh
- du sel
- du sucre

Pour l'appareil et la garniture :

- 250 g de griottes (en boîte si ce n'est plus la saison)
- 150 g de crème fraîche
- 2 oeufs
- 50 g de sucre blond
- un peu de sucre vanillé
- 4 cuillères à soupe de farine
- du sel
- 75 g de poudre d'amande

Commencer par réaliser la pâte. Dans une terrine, mélanger la farine, le beurre pommade, une pincée de sel et une grosse pincée de sucre. Ajouter le kirsh. Utiliser le jaune d'oeuf pour lier la pâte. Ajouter un peu d'eau si nécessaire. Couvrir la terrine avec un torchon propre et laisser reposer une demi-heure.

Pour l'appareil et la garniture, laver les griottes ou les égoutter si elles étaient en boîte. Retirer les queues et les noyaux. Battre les oeufs avec le sucre, la crème fraîche, la farine, la poudre d'amande et une pincée de sel.

Abaisser la pâte (l'étaler au rouleau) et foncer un moule à tarte (mettre la pâte étalée dans le moule). Faire précuire pendant 10 minutes dans un four préchauffé à 180 °C (Th. 6), recouvert de papier alu et de haricots secs.

Une fois la pâte précuite, verser l'appareil dessus. Y disposer les griottes. Enfourner pour 35 minutes.

Vous verrez, ça part tout seul.

mardi 8 septembre 2009

Teasing from Sand

Sand, autrement connue sous le doux et évocateur sobriquet de Sand la blonde écrit. Elle écrit d'autant mieux qu'elle est amoureuse. Actuellement retranchée dans les affres de la création, attelée à sa table d'écriture, elle a tout de fois acceptée de devenir fabulatrice en publiant en exclusivité un avant-goût salé de son roman. Merci à elle.
DR
Et lui? Lui qui dort à côté de moi, dont je vois la poitrine se soulever régulièrement, perdu dans un sommeil déjà profond, un léger sourire esquissé, comme une virgule sur son visage si rassurant... Lui, celui dont je frôle le bras, contre lequel mon épaule s'appuie, dont je sens la chaleur, cet humain à côté de moi, m'aime t il ? Ou bien est-ce une illusion, comme d'autres. Est-ce qu'il me laissera un jour, lassé de moi, de mes extravagances, de mes puits sans fond, de mes manques absolus, de moi. Celle que je suis derrière les masques, celle qui est morte de trouille derrière sa belle assurance de façade. M'aime-t- il ? Mes doigts cherchent les siens, dans le noir. Ils ne rencontrent qu'une main inerte, sans réactions. Je donnerais tout pour qu'il se réveille à cet instant, qu'il serre ma main, qu'il me prenne contre lui, dans sa chaleur, qu'il caresse mes cheveux et me dise qu'il m'aime. Jusqu'au petit matin, dans ses bras, à écouter son cœur battre, et à essayer de me convaincre que c'est pour moi. J'aimerais qu'il se réveille, qu'il me regarde dans les yeux, et qu'il m'embrasse. J'aimerais qu'il me fasse l'amour là, maintenant, comme si plus rien n'avait d'importance, avec d'infinies tendresses, des baisers à n'en plus finir, nos peaux réunies, scotchées, nos corps liés. Ensemble. J'aimerais juste qu'il tienne ma main. J'aimerais qu'il me rassure. Il dort. Il ne fera rien de tout ça. Et je n'ai pas le cran de le réveiller. C'est salé sur ma joue. Une larme.

La première d'un véritable torrent. Je vais passer la nuit à côté de lui, à côté de cet homme-là. Il n'en saura rien. Il ne saura pas que de toute la nuit, je n'ai pu endiguer le flot. Mon corps secoué de soubresauts, ma bouche sèche, mes joues en feu. Ils ne saura pas les mains tordues, les légers hoquets, le vide au creux du ventre. Il ne pourrait pas me consoler de toutes façons. Mes désirs sont si loin de ses réalités. Il est tellement réel, concret. Toutes ces choses inexprimables, les choses qui me secouent, qui ouvrent des abîmes en moi, comment pourrait-il comprendre ? Je vais devoir me résoudre à garder ça pour moi, à rester dans l'incertitude. Je flotte entre deux couches de nuages, sans pouvoir poser le pied nulle part. Lui est tellement ancré au sol, qu'on pourrait penser que des chaînes l'y retiennent. Je vais devoir fermer la porte de mes envies, et tenter de croire. Sans preuves, sans assurance. Fermer les yeux, et de toutes mes forces, me convaincre qu'il m'aime. A défaut de l'entendre me le dire. A défaut de le savoir intimement. Je ne peux pas attendre de lui ce qu'il n'est pas capable de me donner. Nous sommes différents, très différents. C'est probablement pour ça que je me suis tournée vers lui. L'Inconnu me fait moins peur que moi. Moi, je me connais par coeur, je sais qu'à chaque pas il faut éviter les pièges et les failles, je ne suis qu'un terrain stérile et dangereux envahi par une immense coulée de lave, sentant le souffre, crachant des flammes à des moments inattendus. Lui est facile. Simple. Solide. Il est mon exact opposé. Les mots sont mes couperets, le silence est sa guillotine. Tout l'art va consister à n'en dire jamais trop pour ne pas le faire fuir, à en dire assez pour le convaincre que je suis ce qui lui faut. Que je suis la fille qu'il veut, dont il a besoin. Que je peux être la femme de ses désirs. Que je peux devenir toutes les femmes qu'il veut que je soit. Pourvu qu'il veuille de moi.

Pourvu qu'il m'aime.

Un peu.


lundi 7 septembre 2009

Malaise vagal : le Gloomy Monday de Pierre

Vous non plus vous n'avez pu y échapper. Dans ce désert informatif, en plein mois de juillet et au beau milieu de vos vacances, tout à coup sans crier gare, les médias vous ont assommé, gavé, fait bouffer du malaise vagal présidentiel, élevant ce terme médical peu connu au pinacle.

Impossible de résister au malaise vagal élyséen. L'occasion pour une chorale de passage à Saint-Amant dans le cadre de ses rencontres de chorales révolutionnaires d'entonner une ôde à ce nouveau fait d'arme de la Sarkozie.

Il a la classe.
Dans son survêt', il veut être le premier de la classe.
Soudain tout pâle,
Faut s'rendre à l'évidence,
Ses idées vieillissent mal...





Une petite vidéo bête et méchante qui déplairait sûrement à notre cher président, et c'est toujours ça de pris !
Paroles et musique d'Alessandro Di Giuseppe (et même que c'est un gars qu'il en a du talent...)
Les arrangements ont été réalisés avec l'aide des participant des rencontres de chorales révolutionnaires de Saint Amant.
Enregistré le 2 Août 2009.
Les paroles défilent pendant la vidéo pour les nombreux intéressés.
Merci de diffuser le lien, ça ne coute rien mais ça peut faire du bien !

dimanche 6 septembre 2009

Mélodie d'amour

Difficile de commencer cette série sans un petit pèlerinage du côté d'Emmanuelle, le film qui fit scandale à l'époque et qui nous semble friser la comédie romantique aujourd'hui. Classé X à sa sortie, il a tenu l'affiche pendant des années et compte près de 300 millions de spectateurs à travers le monde.



Emmanuelle, c'est aussi la chanson de Pierre Bachelet dont le film ne peut se passer.

samedi 5 septembre 2009

Un édito pour lancer la rentrée

Comme si elle avait besoin qu'on la pousse pour démarrer...! La rentrée ne nous attend pas pour commencer, même si nous ne sommes pas prêts, même si nous avons encore la tête pleine de soleil, de plages, de randonnées, de piqûres de moustiques. Même si les images se bousculent encore devant nos yeux, pique-niques au bord de l'eau, barbecues ensoleillés, baignades en tous genres, rires entre amis ou retrouvailles familiales au vert. La rentrée n'a besoin d'aucun coup de sifflet de départ car déjà la pluie a remplacé le soleil, le bleu s'est changé en gris, le chaud et le tiéde cohabitent avec un petit fond d'air frais.

© Getty Images

Tout ça pour dire que c'est aussi la rentrée sur Mes petites fables et que la récréation est finie. Personnellement, j'ai passé d'excellentes vacances entre les jeux, la semaine en couleur, les Gloomy Monday qui nous ont fait slalomer entre de nouveaux prénoms chaque lundi, les recettes et surtout les films-maison.

D'autant que je me dois de signaler que l'audimat a pratiquement doublé durant ces vacances. Alors merci à tous ces nouveaux lecteurs qui se sont également promenés dans les archives.

C'est pourquoi, malgré tout ce bon temps passé, la rentrée s'annonce super excitante.

Les rubriques phares de Mes petites fables demeurent : les Gloomy Monday, les fabulateurs, les recettes qui ont toujours beaucoup de succès (pour info, le poulet en cocotte a fait la une de Blogasty). Mais de nouvelles choses arrivent, que je vous laisse découvrir au fur et à mesure.

Mais je peux cependant vous annoncer d'ores et déjà et en exclusivité que la rubrique sexe du dimanche soir sera toujours au rendez-vous. Elle est appelée à évoluer au fil du temps, mais pour l'instant il s'agira d'un film ou d'un extrait de film coquin à découvrir chaque dimanche soir à partir de 20h00.

Et bien sûr au programme, encore plus d'actu, d'infos, de militantisme et de revendications, de contestations, de protestation, un peu de procrastination et plus d'enquêtes et de découvertes.

Bonne rentrée à tous, et bienvenue sur Mes petites fables.

mercredi 2 septembre 2009

Côtes de porc caramélisées sur une émulsion d'épinards à la crème

Ça a été le best-of de l'été, les côtes de porc à la poêle sur une lit d'épinards à la crème et patates chaudes.

© Angelina


Préparation : 10 mn
Cuisson : 15 mn
Pour 2 personnes

- des côtes de porc
- du beurre
- de l'huile d'olive
- un oignon
- du sel
- du poivre
- de la ciboulette
- des épinards frais
- des pommes de terre
- quelques cuillères à soupe de crème fraîche (fleurette ou épaisse, c'est selon)

Eplucher les pommes de terre et les cuire à la vapeur. Laver les épinards et les faire revenir dans un peu d'huile d'olive quelques minutes. Réserver.

Eplucher et émincer l'oignon. Dans une poêle, faire fondre une bonne noisette de beurre dans suffisamment d'huile pour que cela fasse du jus. Poivrer et saler les côtes de porc avant de les saisir à feu vif. Baisser le feu et laisser caraméliser en arrosant de temps en temps avec l'huile et le beurre de la poêle. Ajouter les oignons juste le temps de les faire fondre et légèrement caraméliser.

Ajouter la crème fraîche aux épinards. Les dresser sur un plat en agrémentant des pommes de terre vapeur. Disposer les côtes de porc dessus parsemérs de ciboulette concassée.

Servir.

© Angelina

mardi 1 septembre 2009

Une mini-théorie politique …. Qui n’engage que son rédacteur from Gregory H

Choisissez votre famille politique

Les Universités d’été fleurissent, elles sont marquées notamment par la victoire des Verts aux élections européennes et la difficulté persistante des socialistes à se déterminer en commun sur leur positionnement, leur projet, et leurs alliances. Sans parler de la question de la désignation de leur leader.

De ce fait, le paysage politique actuel en France ressemble de plus en plus à un animal bicéphale :

- La 1ère tête c’est l’UMP, au service du Président Sarkozy, et qui n’a pas ou plus de réel concurrent à droite (Les autres partis de droite sont soit très minoritaires à l’échelle nationale, et le Front National n’est pas ou plus en mesure à priori de jouer un rôle de premier plan dans le cadre d’une élection présidentielle)

- La seconde tête, ce sont tous les partis d’opposition situés à la gauche de la majorité présidentielle. Tous confondus dans une même tête, car chacun d’entre eux se projette dans des alliances à venir : PS, Verts, PC, Modem, NPA, NPG pour les principaux.

Le PS seul ne saurait représenter comme par le passé et jusqu’à 2002, voire 2007, cette seconde tête à lui tout seul. Il est trop fragilisé par des oppositions internes et surtout un affrontement entre ceux qui souhaitent fixer la limite des alliances au centre, Modem inclus, et ceux qui souhaitent faire un réajustement des valeurs marqué à gauche.

Le jeu des alliances, indispensable selon les dires pour peser lors de la prochaine élection présidentielle, a commencé à voir le jour en cette fin août :

- D’un côté se réunissent PS, Verts, Modem, et le quelques membres du PC.

- De l’autre côté, certains PS qui n’imaginent pas pouvoir s’unir au Modem souhaitent un ancrage à gauche, mais cette gauche de la gauche s’est déjà plus ou moins constituée avec le NPG (composé en parti d’anciens PS), le PC que revoilà, le NPA, peut être. Certains Verts, qui ne s’imaginent pas se regrouper avec le Modem pourraient être tentés de rejoindre cette autre large alliance.

Ma théorie est la suivante : Dans ce contexte particulièrement tendu, qui dure depuis plusieurs années, une scission ne pourra être évitée, entraînant l’éclatement du PS avant 2012, des divergences fortes au sein des Verts et du PC, et au final la constitution de deux groupes d’opposition à terme :

- L’un constitué par une alliance Modem, membres du PS, du PC et des Verts.

- L’autre constitué par une alliance NPG, membres du PS, du PC et des Verts, auquel le NPA prendra part ou non.

Cette scission se fera sur des bases idéologiques, faisant du 1er groupe une force sociale-démocrate centriste, sans réelle rupture avec le modèle social actuel ; le second groupe sera une nouvelle force politique reposant sur une réaffirmation des valeurs de gauche rompant avec le modèle libéral d’avant la crise de cette année 2009.

Grégory H, qui engage le pari d’un café sur ce qui précède.