dimanche 31 juillet 2011

Anne Rice, la tentatrice

Vous connaissez Anne Rice pour ses romans sur les vampires et la touche d'érotisme qu'elle y ajoute en changeant leurs baisers fatidiques en de véritables corps à corps amoureux. Peut-être ne savez-vous pas que la dame s'est laissée un peu obnubiler par la chose et a écrit du carrément plus explicite. 



En 1983, 1984 et 1985, elle a publié une trilogie intitulée Les infortunes de la belle au bois dormant. En détournant un conte de fées en un conte pervers ou, serait-on sarcastiquement tenté de dire, en racontant ce qui se passe après le baiser qui délivre la belle de son sommeil profond, Anne Rice nous entraîne sur la grand-route vers les plaisirs et les mortifications déjà si habilement tracée par le marquis de Sade. A travers successivement L'initiation, La Punition et La libération, la belle se transforme en une Justine que l'on humilie, que l'on frappe, que l'on fesse, que l'on viole, que l'on vend, que l'on achète et à qui l'on enseigne tous les secrets et toutes les déviances du sado-masochisme jusqu'à en faire une initiatrice. Comme Sade, l'auteure use des répétitions, des superpositions et des multiplications de scènes de sexe ad libitum. La péronnelle subit les pires outrages, et après Justine, nous fait soudain penser à Angélique Marquise des Anges, une autre petite gourgandine, puisqu'elle se fera acheter comme esclave par un Sultan des Mille et Unes Nuits.


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Si les commentaires sur cette trilogie restent partagés, il est à noter quelques notions intéressantes. La première, c'est que cette oeuvre parle crûment du désir des femmes, que l'auteure montre parfois inassouvi et même inassouvissable. Ravalées au rang d'esclaves à cause justement de ce désir qui les emprisonne, les femmes sont extrêmement mal traitées tout au long des trois récits, jusqu'à ce que dominant son sujet, dans un mouvement de résilience si l'on peut dire, l'esclave réussit à dépasser sa condition. Deuxième chose, il semble que les hommes et les femmes soient logés à la même enseigne, tous aussi dépendants de leurs pulsions, tous aussi esclaves. La parité en quelque sorte. Enfin, dernier aspect réjouissant. Il paraît que les livres peuvent se lire d'une seule main et même à deux, et qu'il permettront aux futurs adeptes d'y trouver quelques idées pimentées pour égayer leurs tête-à-têtes, leurs corps-à-corps, leurs 5 à 7, etc...

J'avoue, je n'ai pas lu cette belle au bois dormant portée sur la chose, qui meurtrie, foulée, en redemande et qui n'est qu'amour et désir pour son prince. Cela dit, je m'étais essayée aux vampires non sans ennui au bout de quelques chapitres. Pas moyen d'entrer dans cette histoire abracanavrante, écrite avec deux doigts ou alors trop mal traduite. Anne Rice, je suis restée au bord de ton chemin, mais je ne demande qu'à reprendre la route. 



in: The closer I get

vendredi 29 juillet 2011

Aujourd'hui, a new hair do

L'arrivée de l'été est souvent prétexte à éprouver ce merveilleux sentiment de liberté. On se sent libéré des conventions, libéré des collègues, libéré des voisins. En vacances, on se permet plus de choses, on rit plus loin, on danse plus fort....

Tout ça pour dire que si comme moi, vous avez envie de changer de coiffure, j'ai la bande-son qu'il vous faut, proposée par le sieur Faerber*, et dégottée sur son mur, qui n'a de mur que le nom, mais qui est un chef-d'oeuvre.

Si toujours comme moi, vos lacunes en dance music lituanienne vous avaient fait passer à côté du revival de la deep house grâce au single Change du duo Mario & Vidis, vous n'avez plus aucune raison de vous morfondre à partir de tout de suite vu que vous allez rattraper ce retard abyssal qui pourrit votre vie sociale depuis mars 2011.

Voici donc un bijou de vidéo de la chanson très low real, comprenant quelques hommages cinématographiques discrets, notamment à Ring, 37°2 le matin, Le crime était presque parfait, Ann Boleyn, Le boucher, Le vieux fusil. Il y en a sûrement d'autres.

Quant aux deux protagonistes de la BO d'aujourd'hui, j'avais gardé leur photo pour vous la montrer.




Parce que c'est vendredi et parce que nous le valons bien !



*Que fait Johan Faerber ?
En plus d'être au top de la hype, ce jeune homme à la plume facile publie beaucoup. A noter, La cuisine des écrivains, une oeuvre dont il se défend régulièrement d'en avoir écrit une ligne, sauf qu'elle touche au génie. 



in: Glorious Friday

mercredi 27 juillet 2011

Retweete-moi si tu peux !

Tout l'été, Baci vous fait vivre ses péripéties au bureau. A la lecture de ses tweets lapidaires, on se rend compte que les collègues de la demoiselle n'ont rien à envier aux pubs d'IBM.







Episode 18 : Vu que je viens quasi de montrer ma culotte au voisin grâce à ma jupe portefeuille, je peux faire une croix sur ma crédibilité









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Episode 19 : je crois que les chameaux s'abreuvent plus discrètement que mon voisin qui boit à la bouteille...


 







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Episode 20 : "no fucking way" dit le surfeur avec un accent du sud en parlant bien fort pour qu'on le remarque.









Photo trouvée








Episode 23 : cobue et moi chantons
dans l'openspace ! Du balavoine /o\









  



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Episode 26 : La voix de crucruche ne m'avait
pas du tout manqué en fait...












in: Funny mind

mardi 26 juillet 2011

"J'aurais tellement aimé la prendre dans mes bras la gamine" from Denis Parent



"Elle puait autant l'amour que la mort" dit d'elle Denis Parent. A ceux qui se sont peut-être étonné de ne pas trouver un mot sur Mes petites fables de la mort de la diva du R'n'B britannique et universel, je dis : "Zut". Denis Parent, avec l'habituel aplomb qu'il met dans sa plume, a synthétisé un hommage entre amertume et dégoût. Un hommage que l'humour acidulé d'Amy Winehouse aurait certainement goûté.


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J’ai tué Amy Winehouse. Et vous aussi. Et eux aussi. Elle nous a beaucoup aidé, il faut dire. On peut dire qu’on s’y est tous mis à régler son suicide, car à l’arrivée ce sera toujours un suicide, afin que tout cela puisse entrer dans la légende encombrante du rock’n roll. On a tous contribué à un vaste plan marketing dont le but ultime était la mort de l’artiste avec son propre consentement, parce que on prend tous la pause pour parler de la malédiction Joplinienne et qu’on se branle tous avec les sottises des « ex-fans des sixties ». Maintenant le show peut commencer.

La vie d’Amy était programmée pour sa mort. Elle était née pour qu’on lui rende un perpétuel hommage. Ça nous dédouane tout ça. 27 ans l’âge maudit. Que faire. C’est le rock. Levons un verre. Fumons un cône. Mettons toute notre fatalité dans notre révolte. Après tout, elle était une déesse non ? Et les déesses ne meurent jamais. Je ne connais rien de pire que les conneries qu’on profère dans ces cas-là. Le grand cirque des obsèques païennes sous le signe de la musique du diable me font chier. Nous sommes juste tristes. Tristes parce qu’une autre artiste qui n’a jamais fait de mal à personne à part à elle-même s’en va, seule, tombée dans sa maison, crevée sans une main pour tenir sa main, perdue dans sa bile, évanouie dans sa came. Nous irons fleurir sa tombe en comprimant sur nos bouches tremblotantes des mouchoirs imprégnés d’acide. Nous graffiterons les murs du cimetière, nous invoquerons les mânes de Jim et de tous les cimetières rock du monde, la scène ultime où se joue le grand silence après l’assourdissant déluge de décibels.

Il y avait une poupée cassée chez cette pépée. Sorte de reine de saba blanche, judéo-négresse, qui avait une chatte dans sa voix, toujours au bord de l’orgasme. Et ce petit corps famélique de femme aimée à la sauvette par des junkies mal lavés, bad boys à l’électro-encéphalogramme plats, tatoués de la connerie noire du pseudo paroxysme punk. Sa voix nous manquera certes, même si elle-même n’était qu’en devenir. Son devenir nous fera cruellement défaut, la maturité, celle qu’Aretha a eu. Mais sa chair aussi nous manquera. Elle avait la beauté laide et grandiose. La beauté de la femme saoule, celle qu’on va ramener et mettre au lit, en ayant l’élégance de ne pas lui mettre un coup et c'est pas l'envie qui manque. La beauté de ces femmes qui vous déchirent par leur gouaille, leur suprême vulgarité, des femmes qui n’appartiendront jamais à personne, à supposer même que tout le monde soit passé dessus, parce qu’elles ne sont qu’au-delà. A savoir même si elles s’appartiennent.

Amy nous fait du mal parce qu’elle a mal et qu’elle incarne le mal-être, ce trou noir qui nous autodévore là, juste au milieu, à l’endroit où poussent des enfants morts-nés. Pauvre conne, pauvre tarée, pauvre môme, fée pleine de plaies, fée carabosse, où est ta complainte ? Où est ton blues rayé ?

Denis Parent,
Mémoires d'un amnésique /Lundi 25 juillet


Denis Parent est l'auteur du roman Un chien qui hurle, paru chez Robert Laffont en 2011.
Un portrait et une critique cinématographique (réalisée dans un contexte expérimental) de Denis Parent.




in: La part du fabulateur 

lundi 25 juillet 2011

Chic, c'est lundi

Comme un lundi depuis quelques semaines, je me réveille en douceur grâce à Eric, et précisément sous un soleil qui a déserté le cadre de ma fenêtre. Aujourd'hui c'est la veloutée Clara Moreno qui nous ensoleille la semaine, nous fait rouler sur le sable chaud, un pied dans les vagues, une épaule qui se dénude à la dérobée. Prêtresse du Sambalanço, la sensuelle brésilienne est la fille de Joyce Moreno, star, chanteuse et auteure-compositrice, toujours en activité à l'heure actuelle. Avec Litoranea, extraite de l'album Meu Samba Torto sorti en 2007, Clara Moreno nous la joue plutôt bossa.


Eric se motive pour le travail ♫♫☼





in: Gloomy monday

dimanche 24 juillet 2011

Régine Deforges ou le feu qui la dévore

Une sacrée bonne femme cette Régine Deforges, une nana avec un tempérament comme on les aime, qui a vécu le temps où une femme ne pouvait pas ouvrir un compte bancaire sans avoir l'accord de son mari, ne pouvait pas s'asseoir seule à la terrasse d'un café sans être traitée de prostituée et ne pouvait, bien sûr et surtout pas, avorter.


A l'heure où certains petits énervés dépavaient les rues de Paris en fredonnant une petite ritournelle "CRS-SS", cette jeune femme rousse fonde sa propre maison d'édition devenant la première éditrice française et publie Le con d'Irène (censuré en Irène), un livre attribué à Louis Aragon et saisi 48 heures après sa publication. 



















Est-ce son éducation chez les bonnes soeurs qui a libéré un furieux besoin de parler de sexe, d'érotisme, de sensualité mais surtout de ses soeurs, les femmes ? Des femmes qu'elle va même chercher aux tréfonds de l'Histoire, des reines du Moyen-Âge aux Résistantes à l'Allemagne nazie. 



















Contes pervers (1980) est un recueil qui, comme son nom l'indique, ne sacrifie rien à la paillardise et la crudité de la perversité. Pour l'amour de Marie Salat (1987), chante l'amour saphique à travers une correspondance authentique qui s'est déroulée entre 1903 et 1904 et sur laquelle elle est tombée par hasard dans une brocante. O m'a dit (1995) est un livre d'entretien avec l'auteure d'Histoire d'O, Pauline Réage. Mais aussi Les cent plus beaux cris de femmes (1980), Lola et quelques autres (1981), Troubles de femmes (1984), Entres femmes (1999), les titres de ses oeuvres ne laissent planer aucun doute sur ses intentions et ses centres d'intérêt.




















Personnellement, je n'ai lu qu'une nouvelle érotique de Régine Deforges en plus de quelques romans historiques. Il s'agissait d'un fist-fucking pratiqué dans un train entre deux inconnus.

Mais au-delà de ses écrits sulfureux, sulfureusement féministes dans un monde où les femmes ont encore du mal à se solidariser pour revendiquer leur droit à la jouissance, Régine Deforges ressemble à ses héroïnes. Ouvertement libertine en des temps à la limite du puritanisme, elle a été déchue de ses droits civiques pour avoir publié des textes contraires aux bonnes moeurs. Crinière rousse au vent, elle fricote à Cuba, chronique pour le quotidien L'Humanité et se laisse acheter au 421 par son futur époux, un authentique prince, Pierre Wiazemsky, par ailleurs petit-fils de François Mauriac. 

Une authentique héroïne, chevauchant deux siècles comme elle chevaucherait sa monture, d'abord pour son plaisir...  qui se raconte parfaitement en une seule phrase : 
"Je publie des livres qui donnent envie aux gens de faire l'amour".


in: The closer I get

vendredi 22 juillet 2011

Respire bébé, c'est l'air de l'amour

C'est vrai qu'il s'est essayé à peu près à tout, JPG, le grand manitou du parfum qui fait mâle et des seins de Madonna en acier trempé. Après avoir dansé avec les mots en 1983, le voilà qui danse avec des ciseaux en 1988 avec la dextérité d'un Franck Sinatra de la house ou d'un Fred Astaire du footwork.




Le clip vous fait mal aux yeux ? C'est normal, il est signé Jean-Baptiste Mondino, qui réalisait à peu près tout ce qui passait à la télé à cette époque-là. Enfin réhabilitée à sa juste valeur par un Johan Faerber au top de la hype, ce petit tour musical a en plus l'étrange vertu de s'achever par deux petits tableaux qui mêlent effroi et surréalisme. De l'étrange au sublime en passant par le très superficiel, à la limite du très anecdotique.


Mais au fait, qui est Johan Faerber ?
Johan Faerber est docteur en littérature française. Il enseigne à l’université Paris III et contribue régulièrement à la revue inculte.


in: Glorious Friday

mercredi 20 juillet 2011

Un tweet vaut mieux que...

Toutes les raisons qui nous donnent envie de travailler avec Baci en 5 épisodes... en attendant la semaine prochaine.


Photo trouvée





Episode 8 : "ça va tu t'ennuies pas trop, cruchotte?
-oh non ! je découvre toutes les fonctionnalités de word"











Episode 9 : Le Monsieur il veut développer une "œuffre"
différenciante, une "œuffre" conforme à l'appétence du client.







 

Photo trouvée






 Episode 10 : msg subliminal "je me suis équipé" me dit
kipu montrant ses boules quies au moment où je raccroche.










Bus Stop, 1956 (dir. Joshua Logan)


 Episode 14 : je viens de comprendre une question
à laquelle j'ai répondu du vent le 14 mars dernier...




 





Episode 15 : venir me chercher pour une réunion et disparaitre
pdt que j'attrape un stylo. Mes interlocuteurs sont des comiques.


 






in: Funny mind

lundi 18 juillet 2011

Hum... c'est lundi...

Chico Buarque, c'est le soleil, le sable chaud, un joli postérieur bougeant sensuellement. Aujourd'hui, Chico Buarque c'est la douceur, une certaine langueur, l'appel du irrésistible hamac, et une brise parfumée dans les cheveux. Aujourd'hui, Chico Buarque fait son cinéma. Et Eric...

... se ressert ♫♫







in: Gloomy monday

dimanche 17 juillet 2011

Manara, l'éternelle jeunesse

Des femmes callipyges à la poitrine généreuse et aux jambes infiniment longues. Descendantes de la Vénus de Milo, petites soeurs de Barbarella et de Brigitte Bardot juchée sur sa Harley Davidson, les filles de Milo Manara sont de perpétuels hommages au corps féminin.
Le bien prénommé Milo Manara est le père de ces jeunes filles toutes innocentes et toutes très coquines, qui ne demandent bien souvent qu'à se voir un peu, beaucoup, passionnément dénuder dans des péripéties surtout érotiques. Grandes, pourvues d'une chevelure souvent longue et très fournie, un visage d'ange, les héroïnes manaraennes sont loin de laisser indifférent, même le public féminin qui s'y identifiera sans réticence et avec une délicieuse satisfaction. Réjouissantes, leurs aventures ont certainement pimenté le quotidien et les fantasmes d'un public averti.



Si elle rafraîchit l'oeil, l'oeuvre de Manara n'en est pas dépourvue de profondeur pour autant. Passionné de littérature, l'artiste s'est attelé à des oeuvres majeures telles que l'Aphrodite de Pierre Louÿs ou L'âne d'or d'Apulée. Il s'est également acoquiné au grand Hugo Pratt pour Un été indien qui traite d'un épisode sombre de l'histoire de la colonisation américaine. Toujours tourné vers l'histoire, il a, depuis 2004, entamé le récit romancé de la vie du Pape Alexandre VI avec la série Borgia. Féru de cinéma, il s'est inspiré de Federico Fellini pour l'adaptation de son projet inabouti, Voyage à Tulum. Fellini à qui il fait souvent des clins d'oeil dans son oeuvre, comme par exemple dans l'album Courts métrages qui met en scène le Casanova du cinéaste. 


©Albin Michel 1996 Manara, Milo
©Albin Michel 1986 Manara, Milo




 Certainement tous majeurs, les plus célèbres et les plus cités de ses albums restent Le déclic et Le parfum de l'invisible. Le déclic a d'ailleurs suscité une adaptation cinématographique.







Pour en savoir plus :

Une rétrospective a été consacrée à Manara le mois dernier.


in: The closer I get

vendredi 15 juillet 2011

La choré du printemps qui devient celle de l'été !

C'est pas TF1 ni France 2 qui auraient eu la bonne idée de nous proposer cette vidéo de l'été. Johan Faerber si !




Cette Saké dance vous est servie par Jupiter, le French duo signé sur le label Kitsuné. Un rafraîchissant teaser avait même été prévu en guise d'apéritif.

Attention la consommation de saké prolongée peut sérieusement nuire à votre état physiologique...


in: Glorious Friday

mercredi 13 juillet 2011

#FW (Follow Wednesday)

Souvenez-vous, tous les mercredis, la belle Baci vous invite à passer les vacances à son bureau. Chance !



 

© Collection Christophe L.




PUTAIN ! 4ème relance de la journée pour avoir du savon
dans les toilettes. Faut que je m'enchaîne à la porte ou quoi?










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Ah mais oui ça va trop le faire que tu
m'appelles "choupette" cher collègue ...













Photo trouvée





Je me demande s'ils vont remarquer que je fais la sieste
si je baisse la tête, cheveux devant les yeux, appuyée à ma main...









Photo trouvée





Episode 4 : reunion: merci messieurs de bien
vouloir adopter le déo dans vos réflexes propreté











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Episode 7 : Mr choupette me claque la bise désormais. Et je
m'inquiète pour son strabisme vers mon décolleté qui s'aggrave, le pauvre.










in: Funny mind

lundi 11 juillet 2011

Chouette, c'est lundi !

Bonjour c'est lundi !

Eric se berce avant la sieste




Une jolie vidéo un peu rétro pour une chanson de Buddy Holly qui distille charme et romantisme. Un truc à faire sortir le soleil de sa tanière.


in: Gloomy monday

dimanche 10 juillet 2011

Son Altesse Sérénissime prince du cul

Tout l'été, de grandes figures de la littérature érotique et sexuelle. 

« SAS tout le monde en lit. Personne n'en parle. » Ce n'est pas moi, c'est Gérard de Villiers qui le dit. L'inventeur du Malko Linge peut en effet en sourire, il aurait vendu plus de 150 millions de livres depuis le début des aventures de Son Altesse Sérénissime (SAS), authentique prince autrichien et accessoirement agent de la CIA.

Les amateurs du personnage sauront pourquoi j'en parle ce soir. En créant SAS, le polar exotico-pornographique, Gérard de Villiers a surtout réussi à exploiter à merveille un nouveau filon dans la littérature française. L'idée est toute bête : prendre James Bond et supprimer les ellipses. Mais à la sauce de Villiers, cela donne un personnage irréductiblement séducteur, très porté sur la chose, redoutable limier de terroristes de toutes sortes (depuis les 60's nous avons surtout vu passer des communistes, des KGbéistes, des FSbéistes, mais aussi des Taliban, des Al-Qaïdiens, des néo-nazis, etc, etc... le prince Malko étant envoyé aux quatre coins du globe). L'autre grand intérêt qu'offrent les SAS est le traitement de grands événements géopolitiques, parfois presque simultanément et d'une façon fort réaliste. C'est ainsi que "Le printemps de Tbilissi" est sorti moins d'un an après la guerre entre la Russie et la Géorgie en 2008, etc... On a même suggéré que Monsieur de Villiers était informé par des espions pour écrire ses bouquins (presque 200 déjà).
  


Comme James Bond, Malko ne vieillit pas, même après 47 ans de bons et loyaux services. Eternellement fiancé à la Comtesse Alexandra Vogel, cela ne l'empêche pas pour autant de rencontrer plusieurs femmes par histoire avec qui il fait épisodiquement l'amour au cours de scènes parfois bestiales, carrément misogynes, très cochonnes, et censées vous faire tenir le livre d'une main. Malheureusement, si vous en lisez plusieurs d'affilée, vous vous rendrez vite compte que l'auteur tourne facilement en rond, malgré les mises en scène et les artifices. En général, les femmes sont très portées sur la chose aussi et sont bien sûr toutes plus belles les unes que les autres. Le Wikipédia consacré à Malko Linge note avec à propos qu'il est adepte de la sodomie et qu'il a toujours des rapports non-protégés.

Ce qui a également fait le succès de la marque SAS reste indéniablement les couvertures des oeuvres où sur fond des trois grandes lettres, se pâme indécrottablement une pin-up très légèrement vêtue et souvent lourdement armée. Un fantasme comme un autre...



Notez surtout que Malko est blond aux yeux dorés. Une précision qu'heureusement l'auteur ne prend plus la peine de mentionner après toutes ces décades au rythme de quatre romans par an, parce que personnellement chez moi, ça ne le fait pas. S'il est aujourd'hui devenu une institution au deuxième sous-sol de la culture, SAS n'en véhicule pas moins une idéologie un peu moisie, entre condescendance capitaliste, complexe de supériorité occidental et racisme de bon aloi. En plus d'être démodé, il n'a même pas l'idée de se recycler, Gérard de Villiers restant campé sur l'axe Est-Ouest qui grâce à Vladimir Poutine, campé sur le même axe, n'en a pas fini de le faire triper.

A lire ? Evidemment oui. Pour les intrigues alambiquées, pour le côté old-fashioned de la chose et pour l'humour que vous pourrez y mettre dedans.

Ah ! j'oubliais...! Et pour les scènes de sexe aussi !



Pour en savoir plus :

La liste des romans non-exhaustive avec les couvertures.
Le Wikipédia de Malko Linge.
Le Wikipédia de SAS.
Le Wikipéida de Gérard de Villiers.

Bon à savoir : une anthologie érotique de SAS est parue, regroupant les scènes les plus chaudes de l'oeuvre.




in: The closer I get

vendredi 8 juillet 2011

Best Song Evar

Alors voilà. Le vendredi ce seront les "Glorious Friday" de Johan Faerber. Johan Faerber, je t'en avais parlé . Johan Faerber, c'est la moitié de Trix&Trax dont je t'avais parlé et . Un combo maniaco-funky-delirious qui a teinté ma palette musicale de déraillements contrôlés dans un monde électro-fun-pop et surtout très dansant. Parions que la fiabilité de ses goûts musicaux sera venir à bout de tes dernières résistances pour un monde parallèle électro-choc !

Les titres seront de Johan. Les petits commentaires de moi.

Merci à Johan qui a accepté de participer à ces sessions estivales de Mes petites fables et qui ne savait pas ce qu'il faisait.





Un clip qui a un petit quelque chose de Bollywood. Couleurs chatoyantes, choré improbable, images ultra-clean. Assisté de Jarvis Cocker aux paroles qui nous donne une petite leçon de maintien entre la marche de la panthère et le vol de l'aigle, et d'un vrai crooner des 70's, le groupe All Seeing I tape dans le mille. Une recette déjà éprouvée avec succès, quand l'electro flirte avec la variété, ça fait toujours "bingo".

Quant à Jarvis, il ne s'est pas privé de faire encore un malheur en livrant sa propre version de l'histoire sur le plateau de The Top Of The Pops.

See ya!




in: Glorious Friday

mercredi 6 juillet 2011

Don't follow, be yourself !

Un titre provocateur quand on connaît la teneur et le propos du billet d'aujourd'hui.

Si tu es ici, lecteur frétillant, c'est que tu as compris que ce blog est en vacances et qu'il te donne quatre rendez-vous par semaine (en plus de quelques billets inopinés que tu auras la joie, l'innocence et la surprise de découvrir de temps à autres si tu te connectes ponctuellement tous les matins) : lundi, mercredi, vendredi et dimanche.

Il se trouve que mercredi c'est Baci !

Cette jeune et dynamique toulousaine a accepté de me prêter un peu de son humour et de sa verve pour égayer tes mercredis. Tu pleures sur Sex and the City, tu est fan de Lynette la desperate working wife qui manie ses collaborateurs mâles à la pointe du stylo ? Tu kiffes Bridget Jones, tu te rêves l'héroïne de ta vie au boulot, celle où tu dirais à big boss de la fermer de temps en temps et où tu signifierais au petit chef que ça ne se fait pas de parler la braguette ouverte ? Ce petit rendez-vous plein de fraîcheur est pour toi. Un brin fantasque, pleine de fantaisie et d'émerveillement pour son prochain --une qualité rare à Paris--, Baci te fait visiter son petit monde en quelques semaines et en une poignée de tweets vitaminés. Merci à elle.




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 Episode 5026 :  Ginette a remis le combo pantalon beige/culotte noire trop serrée...








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Episode 5029 : dusty surnommé snake par l'équipe d'à côté. c'est bon de voir que certains font l'unanimité ! :D













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Episode 5078 : hallucination totale. Appel de chef, en vacances, pour savoir si je vais bien... #ceciestunmondeparalleleoubien














Epidose 5031 : ô joie: 1 binôme avec sharkie. *vomit*



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Episode 5033 : opération destruction de sharkie lancée. les gens ne s'imaginent pas combien je peux être malfaisante qd je le décide ! 






 
© ANDIA


Episode 5036 : la confcall de la mort pr commencer la semaine: personne
n'a lu le doc sauf moi. Ca fait 1h déjà, on est p.71 sur 651...





A mercredi prochain !



in: Funny mind

lundi 4 juillet 2011

Tout mais pas lundi !

Aujourd'hui vous vous êtes levé, si possible du bon pied, vous avez enclenché la cafetière... et soudain vous vous êtes demandé ce qu'Angelina vous avait mitonné pour les vacances. Elle l'avait dit hier soir, "Demain ce sont les vacances". Alors vous vous êtes précipité sur votre Mac, en peignoir et vous vous êtes connecté. Bien entendu, Angelina n'avait rien concocté, et vous vous êtes retrouvé devant le billet sexuel d'hier soir. Plus que la déception c'est la tristesse qui vous a étreint. L'idée de devoir passer une journée de plus sans votre "petite fable". Depuis plusieurs mois, elle vous fait le coup : les jolis billets disparaissent, les billets drôles foutent le camp. Parfois elle saute même des Gloomy Monday ou des billets sexuels. Hop, comme ça, sans prévenir. Sans parler de la newsletter trépassée dans ses vieux cartons, riche encore de l'actualité de l'année dernière. Cette année pas de festival de Cannes, alors que le festival de Cannes, c'était des potins, des films maison avec des people. Vrai qu'elle a tout de même donné envie grâce à l'ACID et qu'elle vous a emmené en voyage à la découverte d'une Chine jamais vue, approchée par les yeux d'un chanteur célèbre.

Ah mes amours de lecteurs, je vous ai un peu laissé tomber c'est vrai. Mais jamais la qualité de ce délicieux blog n'a eu à en souffrir, avouez-le (si ! avoue). D'abord j'ai su m'entourer de fabulateurs glorieux : outre Syrano, nous avons eu l'érotique BritBrit Chérie, l'improbable John, le doux-penseur Eric Citoyen, le percutant Minui, la libidineuse Zoé Cyrano, mais aussi ZEP, HK et c'est pas fini...

Pour ces vacances, je t'ai encore prévu du lourd. Pour que tu puisses écarter les doigts de pied et bronzer entre en toute tranquillité d'esprit, je me suis entourée de trois fabuleuses personnes pour quatre rendez-vous.
Attention, lundi, mercredi et vendredi vont devenir des jours incontournables de chacune de tes semaines de juillet et d'août, surtout si tu te fais grave chier au boulot, que ta chemisette à manche courte te colle à la peau ou que des malappris t'écrasent tes jolis orteils vermillon dans le métro. Et bonne nouvelle, dimanche reste absolument sexuel.

D'ailleurs ça commence tout de suite :

Le lundi c'est gloomy mais c'est surtout très Monday ! Pour passer tous vos Gloomy Monday à la plage, j'ai demandé à Eric qui avait si divinement honoré le mois de mai, de pouvoir fouiller dans sa discothèque à la recherche de ses plus beaux trésors.

Tous les lundis donc, c'est la semaine vue sous le soleil d'Eric et c'est ici.

Eric double la dose de lipdub ♫♫




Voici une photo de la famille.
(...)
Nous disons «nous disons que nous étions ..."," ... que nous avons été belle!"
Dans les images de "Wanda (...)" court le bonheur radieux d'être dans une chanson, à chanter d'une seule voix.
Joe Barbieri nous a donné aussi, un petit endroit qui nous appartient «sur papier», (...).
(...) Les plus sincères remerciements à ceux qui ont participé, (...).

Merci Google Traduction (ou presque).



in: Gloomy monday