Ce film de Jean-Paul Jaud, qui sortira sur nos écrans le 5 novembre prochain, fera, espérons-le, couler beaucoup d’encre. Car il n’est rien moins qu’un clou de plus enfoncé dans le cercueil de nos habitudes, de notre conditionnement. Il dénonce l’empoisonnement organisé de l’agriculture intensive et ses conséquences sur les populations. Le film se veut en réalité le constat de dizaines d’années d’inconséquence des pouvoirs publics, de la politique de marchés.
Nos enfants nous accuseront, un titre fort. « C’est un titre dur, explique le réalisateur qui a lui-même été atteint d’un cancer étant enfant, mais je suis convaincu qu’ils nous accuseront. » Car comme le dit l’adage « Nous ne faisons qu’emprunter la Terre à nos enfants. » A nous de la leur rendre dans le meilleur état possible. Le film s’ouvre sur une séquence à l’UNESCO durant laquelle l’intervenant d’un colloque demande aux personnes de l’assistance de lever la main si elles-mêmes ou un de leurs proches étaient atteints d’un cancer, d’un diabète ou d’infertilité. Une forêt de mains se dresse... Selon le documentaire, « chaque année en Europe, 100 000 enfants meurent de maladies causées par l’environnement. 70 % des cancers sont liés à l’environnement dont 30 % à la pollution et 40 % à l’alimentation. »
Le maire de Barjac, un petit village du Gard, décide d’introduire des aliments exclusivement bio dans la cantine scolaire, le surcoût devant être financé par la municipalité. Cet acte, qui peut être qualifié de résistance, éveille les consciences, provoque le débat, délie les langues de la population.
Les témoignages se succèdent : un agriculteur explique saigner du nez chaque fois qu’il utilise ses engrais, un autre affirme qu’il ne mangerait jamais pas ce qu’il cultive. Des parents d’enfants atteints de cancer racontent.
« J’affirme haut et fort que l’on peut produire autrement, durablement, des denrées alimentaires de haute qualité sanitaire, en quantités suffisantes, avec des performances économiques bien supérieures aux méthodes industrielles, pour peu que l’on cesse de remplacer les paysans sur la terre par des molécules chimiques », martèle Jean-Pierre Jaud.
Indéniablement, si nombre de gens se tournent vers le bio aujourd’hui, si nombre de consommateurs prennent conscience de la nuisance de certains produits, il n’en reste pas moins que cette possibilité n’est encore accessible qu’à une certaine classe sociale et que la majorité en reste encore totalement exclue. Or, manger bio ne devrait pas être le privilège des nantis. Ce n’est pas tant les gens que les pouvoirs publics qui ont besoin d’être mis devant certaines responsabilités de sécurité sanitaire en écartant un danger qui a été clairement identifié, dénoncé et que l’on continue pourtant à faire courir.
« Cette nouvelle génération d’enfants est la première de l’histoire moderne à être en moins bonne santé que ses parents », énonce encore l’intervenant à l’UNESCO. « That should not be! »
Nos enfants nous accuseront, un titre fort. « C’est un titre dur, explique le réalisateur qui a lui-même été atteint d’un cancer étant enfant, mais je suis convaincu qu’ils nous accuseront. » Car comme le dit l’adage « Nous ne faisons qu’emprunter la Terre à nos enfants. » A nous de la leur rendre dans le meilleur état possible. Le film s’ouvre sur une séquence à l’UNESCO durant laquelle l’intervenant d’un colloque demande aux personnes de l’assistance de lever la main si elles-mêmes ou un de leurs proches étaient atteints d’un cancer, d’un diabète ou d’infertilité. Une forêt de mains se dresse... Selon le documentaire, « chaque année en Europe, 100 000 enfants meurent de maladies causées par l’environnement. 70 % des cancers sont liés à l’environnement dont 30 % à la pollution et 40 % à l’alimentation. »
Le maire de Barjac, un petit village du Gard, décide d’introduire des aliments exclusivement bio dans la cantine scolaire, le surcoût devant être financé par la municipalité. Cet acte, qui peut être qualifié de résistance, éveille les consciences, provoque le débat, délie les langues de la population.
Les témoignages se succèdent : un agriculteur explique saigner du nez chaque fois qu’il utilise ses engrais, un autre affirme qu’il ne mangerait jamais pas ce qu’il cultive. Des parents d’enfants atteints de cancer racontent.
« J’affirme haut et fort que l’on peut produire autrement, durablement, des denrées alimentaires de haute qualité sanitaire, en quantités suffisantes, avec des performances économiques bien supérieures aux méthodes industrielles, pour peu que l’on cesse de remplacer les paysans sur la terre par des molécules chimiques », martèle Jean-Pierre Jaud.
Indéniablement, si nombre de gens se tournent vers le bio aujourd’hui, si nombre de consommateurs prennent conscience de la nuisance de certains produits, il n’en reste pas moins que cette possibilité n’est encore accessible qu’à une certaine classe sociale et que la majorité en reste encore totalement exclue. Or, manger bio ne devrait pas être le privilège des nantis. Ce n’est pas tant les gens que les pouvoirs publics qui ont besoin d’être mis devant certaines responsabilités de sécurité sanitaire en écartant un danger qui a été clairement identifié, dénoncé et que l’on continue pourtant à faire courir.
« Cette nouvelle génération d’enfants est la première de l’histoire moderne à être en moins bonne santé que ses parents », énonce encore l’intervenant à l’UNESCO. « That should not be! »
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