jeudi 31 décembre 2009

What in 2009?

Se retourner sur l'année, la rétrospective, c'est aussi de bons moments à revivre ensemble. Et il y en a eu sur Mes petites fables en 2009.

Des moments forts, magiques : le festival de Cannes à Paris, le mur de Berlin 14 fois par jour, des jeux d'été déjantés, un journal de vacances loufoque.

Des moments de grâce avec les portraits d'artistes en filles qui ont eu beaucoup de succès.

Des films 100 % hand-made et un film de Manuel Lebriez. Exceptionnel !

Une péripathétique histoire d'amour au bureau entre Noémie et Gontran qui a tenu en haleine mes lecteurs ébouriffés.

Des colères.

Des amuses-bouches.

Des fabulateurs qui m'éblouissent et me font l'honneur de me prêter leurs mots.

Des chansons qui me font battre la chamade.

Des critiques de films qui ont fait sourire de vrais critiques de cinéma.

Des amis, des commentateurs, des fans et des anonymes. Merci.


Pour revivre quelques émotions avec moi, je vous propose une play-list totalement subjective de mes meilleurs moments ici. Je pensais en faire un petit "posts-contest" en vous faisant voter pour votre préféré, mais l'envie n'est pas vraiment là. Je vous propose plutôt de ne pas hésiter à commenter ce petit retour sur 2009 avant le grand saut vers 2010 et également à me proposer vos articles préférés, d'ici et d'ailleurs.



Simone, Andrea, Charlotte et les autres from Choléra

Un billet empruntée à la grande et belle Choléra, qui telle une fée-serpent, a mué en une autre âme. Elle y parle de sa mère, de sa fille, des femmes et du féminisme. Un frisson qui vient de loin.


Portrait cosmique d'Anna Karina

Un billet qui a eu beaucoup de succès puisqu'il s'est retrouvé sur le fil de Elle.fr. Une fille belle à croquer, fraîche et sauvage, qui en plus chante bien... Quelqu'un a eu l'impertinence de me dire que mon article n'était pas original. Mais qu'est-ce qu'un article original alors ?


Le boycott contre l'injustice

Tant de raisons de se mettre en colère cette année, à commencer par l'opération "Plomb durci" en janvier, bombardements des territoires palestiniens par l'armée israélienne en riposte aux attaques du Hamas, en dépit de la présence de civils et notamment d'enfants. Noire et impuissante colère. Mobilisation et solidarité.


Face à face from Grégory H

Un face-à-face sans concession vécu de plein fouet par un autre de mes fabulateurs, le fabuleux Grégory H. Entre misanthropie et mauvaise foi, le fiel a parfois bon goût.


Polly

Les Gloomy Mondays ont pour but avoué d'illuminer le début de semaine. Ils ont également été l'occasion de belles émotions, de nostalgie. Dépression au-dessus du lundi avec Nirvana, mais que c'est bon aussi...


Madagascar : loin des yeux, loin du coeur
Comme je l'explique dans le Best of 2009 de la BlogoBulle de The Green PostBox, cet article est un petit retour sur l'insurrection à Madagascar en 1947 réprimée dans le sang par le gouvernement français. Touchée par le massacre des manifestants en janvier 2009 à qui l'on avait tiré dans le dos, j'ai voulu revenir sur cet épisode oublié de l'Histoire de France. Je suis d'autant plus émue par les efforts de la jeune génération pour essayer de recoller les morceaux de son histoire tiraillée, déchirée, émiettée, abîmée entre un sentiment anti-français bien compréhensible et un nécessaire et douloureux besoin de mémoire pour avancer.


Vie d'ordures
Mon petit film à moi dont je ne suis pas peu fière. D'ailleurs, Bakchich l'a également posté sur son Facebook et c'est une référence.


La Gentille Princesse from Minui
Un petit conte amoral à vous faire frémir de plaisir. Merveilleux fabulateur en titre, Minui aime caresser dans le sens du poil avant de griffer. C'est l'amour vache il paraît.


Cannes sur Seine : la tarantinomaniaque
Moi aussi j'étais à Cannes pour le festival figurez-vous. Sur les marches pour lorgner les plus belles robes, sur la scène à l'affût des meilleurs films toutes sélections confondues, dans les coulisses pour glâner les plus trash potins. Mais ce qui m'a le plus amusée fut sans contexte la spéciale Tarantino.


On either side of the wall*
et Still an eye on Palestine*
Une revue de presse sur la Palestine en deux partie, dans le contexte de la publication du Rapport Goldstone qui enquêtait sur l'opération "Plomb durci". Des articles âpres, d'où il ressort une tension extrême, un qui-vive permanent, une spirale qui semble n'en plus finir...


Qui êtes-vous Olivia (à Paris) ?

Du pur bonheur cet article. J'ai enfin rencontré Olivia du blog Olivia (à Paris) et j'en ai ramené un film remarquable et une interview vivante, un peu drôle et super informative sans être trop chiffons. Bref, la super classe !


Mieux que des mots, Bach...
J'aime cet article, à cause de Rostropovitch et du sentiment intime qui me lie à sa personne, à cause de Berlin et du Mur cassé, à cause de cette petite chaise, de ce vieil homme qui joue avec son âme et qui semble voir les années défiler, à cause des badauds qui étaient là, qui écoutent tout en sachant déjà qu'ils vivent un petit bout d'Histoire.


Un Italien rouge de plaisir
Enfin, l'une des inénarrables et surtout irréalisables recettes d'Angelina. J'ai choisi celle-là surtout pour son titre extraordinairement bien inspiré. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais j'ai du mal à être originale avec les titres de recettes. Un poulet c'est un poulet, et une gaufre c'est une gaufre. Alors forcément, en partant de là...

mercredi 30 décembre 2009

Aphoriquement vôtre


« Le quinquennat de Sarkozy c'est comme un calendrier de l'avent mais sur 5 ans. Chaque jour, t'as ta petite surprise... »

Bellâm




La surprise du quinquennat... avec de vrais petits bouts de Sarko dedans.




Retrouvez Bellâm pour des EP (éditos personnels) hebdomadaires déjantés, des playlists plus groovy tu die et des interviews subjectives au-dessus de la mêlée et proches de l'âme sur le blog collectif Voldemag.










Photo-montage emprunté à Sarkozix, le numéro 1 des blogs d'humour et de caricature entièrement consacré à Nicolas SARKOZY. Avec l'aimable autorisation de son concepteur, Tropic@lboy.

mardi 29 décembre 2009

J'aphorisme

« 3 chômeuses dans un même appart'= 3 sommets de style fashion jamais atteints. »

Gaëlle



Parfois, les méfaits de la colocation se voient jusque dans la fashion way of life



Photo trouvée .

lundi 28 décembre 2009

Célébration aphoristique



« Ceinte d'esprits »
Julie D


Ne jamais négliger la force des esprits



Crédits photo : LUMIERE DANS LE NOIR © Xfly

dimanche 27 décembre 2009

Aphorismant

« Injustice : en vieillissant, les acteurs ont tendance à ressembler à Sean Connery, alors que les actrices en vieillissant ont tendance à ressembler... à Sean Connery. C'est moche. »

Mathieu D.


PS : on ne dit pas Sean Connery, on dit : c'est une bêtise

samedi 26 décembre 2009

Citation aphorisante

« Les temps comme les oeufs sont durs... »

Eddy





Jean Sarkozy est partout, trop dur
Photo trouvée


jeudi 24 décembre 2009

Aphone rit (toujours)

« Vous êtes bien urbain et bien charmant, Jean-Richard... »

François R.



Marcello Mastroianni, la grâce, le charme et l'urbanité faits homme.

mercredi 23 décembre 2009

A faux risme


« Le gras c'est la vie. »


Bellâm




Un aphorisme repris par Bellâm à appliquer avec modération




Retrouvez Bellâm pour des EP (éditos personnels) hebdomadaires déjantés, des playlists plus groovy tu die et des interviews subjectives au-dessus de la mêlée et proches de l'âme sur le blog collectif Voldemag.

mardi 22 décembre 2009

Aphorique soit qui mal y pense


« Un poème mal écrit c'est moins gênant qu'une pipe mal faite. »


Sand




Jacques Tati et le concept de la pipe durable malgré lui



Si Sand ose la comparaison osée, c'est qu'elle est de la partie. Retrouvez ses identités multiples et ses mots dans son premier roman.

Comme des mots de rien..., Garance. The Book Edition. 2009.

lundi 21 décembre 2009

A fou risme



« pliz pliz me, mais pas dans les yeux, ça fait trop mal. »

Le libraire




Tim Roth, ici totalement contre son gré



Librairie Pensées Classées
9 rue Jacques Coeur
75004 Paris (métro Bastille)
01 40 27 87 94

samedi 19 décembre 2009

Something must break*

Chers lecteurs emmitouflés, Mes petites fables partent en vacances.



Photo Jadebowe24




Plus de Gloomy Monday, foin de la recette, terminé les collages, a plus de fabulateurs et autres fariboles, ce blog sera en congé à partir de lundi 21 décembre pour deux semaines.

Mais ne soyez pas trop tristes, mes fabuleux lecteurs, car cependant que je vous prive de toutes vos rubriques et rendez-vous préférés, les bonnes nouvelles s'amoncellent :

- la dernière newsletter de l'année arrive,

- vous pourrez me suivre sur Bakchich,

- nous nous retrouverons en 2010 au mieux de notre forme et heureux de se lire après cette courte séparation,

- le blog ne ferme pas.


Car oui, lecteurs éplorés, séchez vos larmes. Je vous mitonne, pendant ces vacances, une entrevue quotidienne destinée à distraire aussi bien qu'à méditer.
Chaque jour, un nouvel aphorisme illustré, de quelqu'un le plus souvent connu de moi. Et ça commence lundi matin. De plus, je m'octroie le droit de publier ça et là des billets au fil de l'inspiration, de l'envie ou de l'urgence. Enfin, je vous ai déjà prévenus qu'un little post constest se tramait pour la fin de l'année. Donc il vous reste des tas de raisons pour continuer à lire Mes petites fables ces deux prochaines semaines, les surprises et les sourires vont pleuvoir.

En attendant, je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année, des nuits magiques, des jours de neige. Des vacances quoi !



Photo Marisali



* Something must break

jeudi 17 décembre 2009

De la jouissance du sondeur

Suite de l'inénarrable sondage qui est resté en ligne pendant des semaines et dont les résultats laborieux n'en finissent pas de vous tenir en haleine ou à l'agonie. Lire la première partie ici.

Tout savoir sur mes fabulonautes d'amour, une illusion. Les connaître un peu mieux grâce à un sondage, une gageure. Mieux cerner leur profil afin de cruellement taper dans le coeur de cible et les prendre encore mieux par les sentiments, un défi. Mais surtout mesurer la diversité et la richesse du lectorat de Mes petites fables qui grandit et me ravit chaque jour davantage par les stats qui montent mais aussi par les messages d'effusion que je reçois, les commentaires drôlatiques qui commencent à fleurir, le soutien de Bakchich qui me bichonne d'amour en hébergeant mon blog sur sa home et supporte mes lubies avec tolérance et attendrissement, par le réseau amical qui commence à se tisser autour de ces bulettes destinées à très vite faire "POP" en s'élevant dans l'air.

Bref...

Pour ce qui est de sa profession, occupation principale ou de son statut social, sachez que le fabulonaute n'est, à 40 %, ni un chômeur ou un détenteur du RSA, ni un employé (32 % quand même), ni un cadre supérieur et encore moins un étudiant. Demeure la possibilité pour lui d'être un intermittent du spectacle, un rentier, un fonctionnaire, pire un membre du MEDEF.... smileys Etonnés



Cependant, ouf, vous aimez ce que vous faites à 72 %. Même si ça demeure moins cool pour les autres. Aimer ce que l'on fait devrait être la condition sine qua non pour le faire.

D'ailleurs, vous aimez venir sur Mes petites fables. (Oups ? une lapalissade ?) Sur le plan de la fréquentation, 49 % d'entre vous cliquent dans leur flux RSS, dans leurs favoris ou tapent sur Google "mes petites fables" périodiquement pour venir ici. Il y en a aussi 14 % qui tapent "séduire son moniteur d'auto-école" ou "films érotiques", mais je vous épargnerai l'hilarant et convenu billet sur les requêtes qui font attérir de pauvres hères en détresse sur des blogs sans scrupule.smileys Demons


Concernant l'aspect narcissique du questionnaire, vous m'aimez à 58 %, on se demande ce que deviennent les 42 % restant pendant ce temps.smileys Etonnés

Mais 70 % de mes lecteurs sondés aiment ce que j'écris. Merci !

27 % d'entre vous souhaiteraient que j'écrive plus (moi aussi) et quand même, 3 % affirment que j'écris mal. Je vous promets, chers 3 % de mes lecteurs favoris, de faire des efforts. Enfin, 12 %, soit 7 personnes au total ce qui est énorme, ne lisent aucun autre blog. Inutile de préciser que je le prends comme un compliment.

Pour finir, je tiens à préciser que 36 % du fabulectorat s'informe aussi sur Mes petites fables, en plus des journaux, de la télé et d'internet. C'est ce qu'on appelle joindre l'utile à l'agréable j'espère.



Je dois bien reconnaître que ces petits sondages m'amusent follement. D'ailleurs, je vous rappelle que pour avoir une newsletter encore plus belle, encore plus ergonomique, encore plus énergique, le questionnaire qui me fera tout connaître sur vos attentes est encore ligne. Mais ce n'est pas tout, si vous avez le clic facile et si vous aimez qu'on vous pose des questions sur vous et sur vos préférences, je vous concocte pour la fin de l'année un petit billet où il faudra encore voter, ou plutôt choisir. Et le choix sera cornélien.

Il est vrai qu'à la longue, le sondage procure un sentiment de toute puissance, approximative mais bien réelle. Je demande, et vous répondez, quel bonheur d'être ensemble. Il faudrait que je me renseigne si des études ont été réalisées sur la jouissance, voire les orgasmes multiples du sondeur... Après ça, vous allez tous postuler à la Sofres, je vous préviens.

mercredi 16 décembre 2009

Jardinière sirupeuse de fruits de saison

Souvent, les meilleurs desserts sont les plus simples. Ma théorie, c'est que le dessert couronne le repas, il doit l'élever à son rang apothéotique de la journée et non le plomber. Si bien que je milite ardemment contre les gâteaux, fondants au chocolat et autres tartes sucrées que je préconise plutôt pour le goûter, sinon au petit-déj, voire pour la fringale de 22 heures.

La salade de fruits, en matière de légereté, c'est l'idéal. Hop hop hop, on coupe trois fruits, on les arrose de jus d'orange et on laisse prendre au frigo. Sauf que cette recette est largement plus sucrée et un peu plus élaborée. Mais c'est un réel délice.


Préparation : 15 mn
Cuisson : 10 mn
Réfrigération : au moins une heure
Pour 4 personnes


- des fruits de saison (en hiver : pommes, poires, kiwis, clémentines, oranges, banane... En fait, je ne suis pas très calée en saisons, donc débrouillez-vous)
- du sucre roux
- de l'eau
- du jus d'orange
- du jus de citron
- une gousse de vanille
- un petit verre de rhum

Eplucher les fruits dont la peau ne se mange pas (kiwis, oranges), épépiner ou dénoyauter et couper les fruits en morceaux. Les mettre dans un grand saladier.

Faire bouillir du sucre roux avec un verre d'eau pendant 10 mn puis ajouter un jus d'orange, un jus de citron, une gousse de vanille et le petit verre de rhum. Laisser frémir quelques secondes.

Laisser refroidir le sirop puis en arroser les fruits.

Mettre au frigo avant de savourer.


© Angelina

mardi 15 décembre 2009

Si j’étais peintre from Christian Peysson

Deuxième texte tiré du recueil de Christian Peysson, Comme Dans Un Cri D'Amour. Une bulle de quiétude dans le tumulte.



Alca Impenne


Si j’étais peintre,
Sur la toile mon aimée,

Je coucherais ta beauté

Dans toute sa nudité

Pour m’en émerveiller;



Si j’étais peintre,

Je ferais alors naître

Un tableau de maître

Un chef-d’œuvre fulgurant

Et parmi les plus grands;



Si j’étais peintre,

Par mon œil affûté,

D’un habile doigté,

Tes formes naturelles

Deviendraient éternelles;



Si j’étais peintre,

De mes traits de pinceaux,

Une Joconde jaillirait

Sans le moindre défaut,

Plus belle que la vraie;



Et ta beauté si discrète,
Assurément parfaite,

Se ferait le délice

De mes regards complices;



Mais je ne suis pas peintre

Car je n’ai que des mots

À t’offrir en partage,

Mais ils sont bien plus beaux

Tant ils te rendent hommage;



Et à travers mes vers,

Mieux que dans un tableau,

Et sans qu’il en soit trop,

Je chasse tes misères;


Dans leur postérité

Ils t’offrent d’y rester,

Un cadeau des meilleurs,

Car cela, j’en suis sûr,
C’est du baume à ton cœur.

lundi 14 décembre 2009

Rap do Brazil

Pour le peut-être, voire sûrement, dernier Gloomy Monday de l'année, voici un mix d'urbain et de plages ensoleillées.

BK-One est le DJ/producteur du rappeur Brother Ali. Il a ramené de son séjour en Amérique latine un rap hybride mouvant entre les rythmes balancés façon bossa nova du Brésil et un rap new-yorkais pur ghetto. Rien de nouveau sous les cocotiers, mais un putain de bon groove, adéquat pour finir l'année dans la rage et la douceur, pour mordre son poing et pleurer des larmes euphorisantes.

L'album Radio do Canibal est infesté d'invités prestigieux.


A écouter, cet American Nightmare limite planant. Dommage qu'il n'y ait pas de clip.



Pour se rattrapper, un teaser de choix.



Bonne semaine !

dimanche 13 décembre 2009

Bouillant !!!

Ce soir, Angelina vous a donné chaud, très chaud... Ce soir, Angelina qui a décidé de passer à la vitesse supérieure en matière de sexe, a abordé les sujets sérieux.

Après Grégory H et avant d'autres joyeusetés que je vous concocte, j'ai remisé les extraits de film un instant pour faire monter la température.... Enfin, pas moi... mais mon invitée qui n'a (presque) pas de tabous.

Le rendez-vous était exceptionnellement donné à 22h00 pour la découvrir. (Un seau d'eau fraîche, des glaçons et une cellule de dégrisement étaient à prévoir.)

Ce billet sexe a été dépublié tard dans la soirée afin que ce blog demeure consultable par le plus grand nombre, mais il vous est toujours possible de le consulter sur le blog de la coquine Angelsouris que je remercie encore pour sa participation. Il est conseillé d'attendre d'avoir au moins 18 ans avant de cliquer.


Voici un petit avant-goût de ce qui vous attend.

DR

vendredi 11 décembre 2009

55

A force de parler de moi (lol), j'ai eu envie de savoir qui ma petite vie (re-lol) et mes petites fables pouvaient bien intéresser, charmer voire obséder.

J'ai eu envie de vous connaître, chers lecteurs dorlotés, d'en savoir un peu plus sur vous par l'intermédiaire d'un grand sondage qui est resté en ligne des semaines durant, avant de passer à l'étape suivante : le pot géant au café du coin de ma rue.

55, c'est le nombre de personnes qui ont répondu. (Par amour propre, je ne dénoncerai pas les personnes qui ont répondu plusieurs fois, sachant qu'ils l'ont fait pour mes beaux yeux qui d'amour mourir les font...)

Alors voilà...

A ma grande surprise et contrairement à ce que j'ai pu penser, le lectorat est plutôt équilibré. Près d'un lecteur sur deux est un homme, mais quand même plutôt feminin, sans tenir compte d'une part infime du lectorat qui se pose encore la question.



Un peu plus de la moitié est d'âge médian, c'est-à-dire entre la trentaine et la quarantaine en phase d'amortissage. Je constate avec plaisir qu'un tiers est plutôt jeune, et que j'ai même des lecteurs dans la fleur de l'âge. Cet éclectisme n'est pas sans me ravir et me conforte dans l'idée qu'on peut s'adresser à plusieurs publics et qu'un blog a plusieurs niveaux de lecture. En tout cas, il semble clair que tous ces lecteurs ne viennent pas y chercher les mêmes choses mais que je parle à tout le monde. On m'a reproché les trop larges fourchettes d'âge proposées. Il est vrai que se retrouver dans le groupe des cinquantenaires lorsque l'on vient à peine d'entamer la trentaine, cela peut être un peu vexant. En même temps, imaginez la joie de découvrir, la cinquantaine se tassant déjà un peu, que l'on est dans le groupe des "petits jeunes". Ce groupe est considéré comme le lectorat de la force active, ceux qui sont en plein épanouissement social et professionnel. Quant au dernier groupe, quelle joie de constater que l'on a le droit de lire Mes petites fables jusqu'à 146 ans. ça ouvre des perspectives...




La suite, un de ces jours. Restez connectés.

Lire la suite ici.

jeudi 10 décembre 2009

L’humaine et son Parasite from Minui

Un nouveau texte d'anticipation du décidément brillant Minui, générateur de questions existentielles mais aussi un épisode captivant mêlant histoire de l'Humanité, religion et fantasy.

Photo trouvée ici


Texte remis à jour après modifications suite aux critiques des membres du site Présences d'Esprits je pense notamment à madoliere et C. Erchkol.

[mode fiction on]

Vatican, Archives secrètes Notes du père Maestri dans le décodage des Runes 26-XXX0001

Note concernant le document : classé niveau noir. Interdiction totale de reproduction partielle ou complète, ce document n'a pas l'autorisation de sortie des Archives. Consultation encadrée, interdiction formelle de parler de ce document en dehors de la cellule de crise de sa Sainteté.


13 janvier 2013, Note du père Maestri


Aujourd'hui, cela fait 31 ans exactement que je travaille sur ces runes. Des années et des années passées d'abord à comprendre quel était cet objet et comment cet objet fonctionnait. Dans les années 80, il a été passé aux Rayons X, les radios ont montré ce dont on se doutait depuis un long moment. Il s'agit d'un journal de bord, mais beaucoup plus élaboré et beaucoup plus ancien que ce qu'on a pu estimer. Ses origines remontent à la nuit des temps. Des centaines d'années à décrypter les signes qui composent ce journal, fruit de mes prédécesseurs linguistes, programmeurs, et archéologues qui ont travaillé sur ce document. Mon travail de traduction s'achève désormais sur la première partie des textes. Mais la révélation d'un tel texte dépasse de loin le cadre de la Chrétienté. Je crains désormais pour ma vie.


Journal de bord du Capitaine Liliane Lithonn


Cet enregistrement a été écrit il y a 10 627,25 révolutions astrales autour de votre étoile la plus proche. (NDT : Après avoir décortiqué les différents modules qui composent ce journal on a trouvé un mode de sauvegarde avec datation. Le mode de datation est hors service, il s'agit d'un module programmé pour calculer les rotations autour du soleil. Il s'est probablement arrêté 10 627,25 années après l'écriture de ce journal).

J'écris les derniers témoignages de ce qui reste de notre civilisation. De tous les vestiges de notre monde il ne reste guère de choses que des souvenirs et des larmes. Je vais disparaître mais avant, je dépose ici mon fardeau.

Jadis, nous étions une société guerrière, nos connaissances nous permettaient d'aller très loin. Nous avons conquis des systèmes planétaires entiers. Notre étendard a parsemé de nombreuses colonies à travers les étoiles. Notre volonté de conquête nous a toujours poussé à aller plus loin. Si loin que nous avons commencé à développer une espèce hybride pour modifier notre propre race. Ainsi, nous avons introduit une notion sexuelle dans notre schéma de reproduction. Auparavant nous n'étions pas sexuées, et nous nous reproduisions par clonage, nous étions toutes des soeurs guerrières fabriquées dans les même moules. Afin de partager et rechercher différents attributs, nous avons modifié notre corps pour évoluer vers une parthénogenèse (NDT : Reproduction par multiplication de gamètes, ici les ovules évoluent directement au foetus sans fécondation) pour aboutir vers la reproduction sexuée. Ainsi nous étions désormais des femelles et nous avons créé des mâles.

Le mâle est un être auquel on a modifié un chromosome X pour le transformer en Y. Créant l'hormone de testostérone naturellement, il a potentiellement une musculature plus imposante que la femelle. Il a ses organes reproducteurs à l'extérieur pour favoriser la reproduction et pour augmenter le pouvoir d'insémination de la population. Sa durée de vie était plus courte, sa production d'endomorphine moins puissante. Cela rendait sa dépendance à l'endomorphine beaucoup plus sensible. Le croisement des organes sensoriels excitant la production d'endomorphine avec ses organes sexuels le forcerait à satisfaire ses besoins en endomorphine dans la reproduction, et ce, contrairement aux femelles dont les deux appareils sont distincts.

Les buts étaient multiples : avec ce schéma de la reproduction sexuée nous pouvions désormais féconder et accroître notre population plus rapidement. La fécondation était plus avantageuse que la parthénogenèse et le clonage. Les gènes contenus dans nos cellules et dans nos ovules n'étaient plus seulement copiés mais mélangés avec d'autres gènes apportés par les mâles. Donnant à l'ensemble de la population des croisements plus propices à résister à des modifications environnementales soudaines ou à s'adapter sur des terrains inconnus. Le mâle comportait des avantages, bien qu'il ne puisse se reproduire tout seul, il est capable d'inséminer le maximum de femelles. Pendant que celles-ci sont occupées à la grossesse et à s'occuper des nouveaux-nés, les mâles peuvent continuer de féconder et d'effectuer des missions de reconnaissances notamment chez l'ennemi.

Par ailleurs, leurs émotions diffèrent légèrement par rapport à nos schémas émotionnels. L'intellect mâle est beaucoup plus orienté processus, résultat obtenu en sacrifiant une partie des capacités d'empathie aux communications intrasociales. Spécialisés plutôt pour les missions d'infiltration, leurs émotions sont plus impassibles, leur capacité de se concentrer plus accrue notamment pour achever les tâches auxquelles ils ont été attribués dans l'ordre de priorités prédéfinies. Bien que plus mono tâches que les femelles, ils remplissaient parfaitement leurs rôles pour des missions avec des objectifs précis. Ils étaient parfaits notamment dans les missions d'infiltration et de destruction dans nos clans ennemis.

Mais les mâles se sont retournés contre nous, leurs créatrices. Nous nous sommes rendu compte qu'en réalité, nous avions créé un parasite. Leur dépendance à l'endomorphine et la sensibilité à la testostérone n'ont pas tardé à produire des effets d'une violence que nous avons tenté en vain de contrôler. Le manque d'empathie et l'effet de groupe suffisaient à engendrer les émeutes mâles les plus meurtrières. Le besoin de satisfaire leur dépendance à l'endomorphine dépassait de loin nos besoins en matière de reproduction. Les agressions sexuelles des femmes et parfois entre eux se sont multipliées. Les comportements de plus en plus violents
(probablement dus à une surproduction à la fois de testostérone et de l'adrénaline) se sont accentués à mesure qu'ils se regroupaient. Et certains groupes beaucoup plus organisés ont commencé à se rebeller de façon plus efficace et ouverte. Ils participaient à l'amélioration de nos connaissances sur nos armes, nos modes d'organisation guerrière. Ils avaient accès à toutes nos données. Il était trop tard pour revenir en arrière. Nos factions sont tombées une à une face à leur agressivité. La guerre a fait rage sur notre planète puis a commencé à s'étendre dans tout le système. En désespoir de cause, nous avons, en dernier recours, utilisé l'Armaggedon. Éliminant d'un coup 99% de notre population. Il ne reste désormais plus beaucoup de survivantes. Nous nous sommes enfuies de notre système et, le peu que nous étions a atterri sur une petite planète bleue. Nous sommes avec Eve, les dernières rescapées de notre unité qui avons pu nous enfuir avec le vaisseau. Je n'ai pas eu d'échos d'autres survivantes.

Nous étions suivies par un autre vaisseau. Ce dernier s'est posé en catastrophe sur la terre. J'ai fait la mission de reconnaissance après la chute de l'appareil. Tous les membre de l'équipage en cabine sont morts avec le crash, tous des mâles. Ils avaient eu l'intelligence d'emporter une femelle qu'ils avaient capturée vivante pour l'inséminer et transmettre leurs gènes. Elle a été conservée dans un état de semi-conscience dans leur infirmerie, elle n'est pas ce qu'on peut appeler vivante mais ses fonctions organiques sont encore opérationnelles, elle attend un enfant. Son bébé est vivant je vois que c'est un mâle. Je m'apprête à tuer ce futur ennemi quand Eve m'en empêche. Son clone va bientôt arriver et son clone sera le dernier, son ADN s'est modifié à cause des armes chimiques, sans parler du stress post-traumatique, cette dernière ne peut ni se cloner, ni se reproduire elle même, elle devra se reproduire de façon sexuée. Quant à moi je suis devenue stérile. Je n'ai plus le choix que de confier ces enfants au système de notre vaisseau qui est encore opérationnel alors j'enclenche la nursery EDEN du vaisseau qui s'occupera de ces enfants. J'ai sacrifié alors la nouvelle Eve pour la préservation de notre espèce.



NDT : Une signature revient sur ces textes, on peut y lire Lilith

[mode fiction off]

En espérant qu'elle vous ai plu.

lundi 7 décembre 2009

Nous ne débattrons pas

Je n'en avais pas envie non plus. Un débat sur l'identité nationale, je n'en ai jamais compris l'utilité, ni jamais compris pourquoi, puisque débat il y aurait, nous serions obligé de débattre.

Merci, vraiment merci aux 200 personnalités associées à Médiapart qui ont lancé cet appel à ne pas débattre, intitulé "Nous ne débattrons pas".

La pétition est en marche. Cliquez ici pour la signer.




Nous ne débattrons pas

Par principe, nous sommes favorables au débat. A sa liberté, à sa pluralité, à son utilité. C'est pourquoi nous refusons le « grand débat sur l'identité nationale » organisé par le pouvoir : parce qu'il n'est ni libre, ni pluraliste, ni utile.


Il n'est pas libre car c'est le gouvernement qui le met en scène, qui pose les questions et qui contrôle les réponses. Il n'est pas pluraliste car sa formulation réduit d'emblée notre diversité nationale à une identité unique. Il n'est pas utile car cette manœuvre de diversion est une machine de division entre les Français et de stigmatisation envers les étrangers.


Affaire publique, la nation ne relève pas de l'identité, affaire privée. Accepter que l'Etat entende définir à notre place ce qui nous appartient, dans la variété de nos itinéraires, de nos expériences et de nos appartenances, c'est ouvrir la porte à l'arbitraire, à l'autoritarisme et à la soumission.


La République n'a pas d'identité assignée, figée et fermée, mais des principes politiques, vivants et ouverts. C'est parce que nous entendons les défendre que nous refusons un débat qui les discrédite. Nous ne tomberons pas dans ce piège tant nous avons mieux à faire : promouvoir une France de la liberté des opinions, de l'égalité des droits et de la fraternité des peuples.

Revolver's review from Elise

Premier lundi de décembre, voici le Gloomy Monday d'Elise en direct d'Irlande, c'est pour cela que j'ai du rajouter tous les accents.

Je te propose le dernier clip de Revolver qui m'a mise de bonne humeur il y a quelques jours et qui me reste dans la tête.

Encore des français qui chantent en anglais (comme Cocoon, Diving with Andy, et d'autres en ce moment).

Mais c'est peut-être pas plus mal, j'ai du mal à trouver des textes qui me parlent ces temps-ci dans la chanson française. Le dernier Biolay semble faire un tabac, pour ma part les paroles me font surtout rire... mais je ne suis pas sûre que ce soit l'effet escompté !

Tout simplement un petit clip pour bien commencer la journée, et la semaine si nous parlons d'un lundi, une ballade un peu Beatles en sifflotant.


"BALULALOW" ***NEW VIDEO***

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dimanche 6 décembre 2009

Turbulences over our heads

Exigeant, intransigeant, méticuleux, limite intello mais sans la prétention qui va avec, David Cronenberg n'a de cesse de fouiller, fourrager dans les profondeurs humaines, là où c'est un peu dégueulasse, là où ça fait mal, très mal. Ses films, bien que profonds et souvent très intelligents, sont accessibles, regardables sans prise de tête et malgré tout grand public.

Tout cela pour prévenir que ce soir, ça ne rigole plus. Nous passons aux choses sérieuses, la vitesse supérieure du sexe grâce à la David Cronenberg touch. Ce soir, le sexe devient sérieux, méticuleux, intransigeant limite intello sans jamais être rabat-joie.

Car ce soir.... je vous propose :

- une montée, puis une descente, puis une remontée d'escalier
- un sautage de string
- des noms d'oiseau
- des jambes de blonde
- des taloches et pour une fois, c'est pas celui qu'on croit qui les donne
- les fesses de Viggo Mortensen... et déjà rien que ça, j'avais même pas besoin de vous parler de ce qui précède.

A History of Violence
, comme son titre ne l'indique pas, ou l'indique c'est selon la traduction, analyse une poussée de violence dans le quotidien d'un homme tranquille, de sa famille, d'une ville. La sexualité n'échappe pas à cette éruption dans une scène anthologique.


jeudi 3 décembre 2009

Are you vilain ?

© StudioCanal


Oh, mais qu’il est vilain, méchant, pas beau le nouveau personnage de Dupontel ! Et ce n’est pas Laurent Bignolas* qui dira le contraire. Il est surtout potache, un peu con, très gosse, un mix de Titeuf et de Gaston Lagaffe passé dans une moulinette volée à Tarantino.

Voleur à la tirette, Sid vient se cacher chez sa vieille maman qu’il n’a pas revue depuis vingt ans. A la faveur de ce retour, la délicieuse Maniette comprend qu’elle ne mourra pas tant qu’elle n’aura pas remis son rejeton dans le droit chemin. Le film tourne alors à un affrontement entre le bien et le mal, mère contre fils, entre lesquels vient s’interposer une tortue rancunière. De quoi nous faire monter le rire aux larmes (lorsqu'on n'est pas intello, pas journaliste aux Inrocks et qu'on ne s'appelle pas Marc Godin évidemment !)

Albert Dupontel, qui continue à ne pas vouloir rentrer dans le joli moule qu’il s’était pourtant forgé seul en scène, qui se veut toujours plus libre et détaché du système, qui se revendique comme un iconoclaste et se veut irrévérencieux face à la bienséance cinématographique française, continue de courir après son premier succès public tout en le redoutant. Ce "vilain"-là serait-il enfin la bonne pioche ?

La bonne pioche, en l’occurrence, se nomme Catherine Frot qui a endossé avec malice les chemisiers en crêpe et les robes de chambre de Maniette. Drôle, décalée et légèrement indigne sur les bords, elle incarne une petite vieille épatante et fûtée qui souffle le chaud sur cette comédie au final très bon enfant. Elle est épaulée par des seconds rôles truculents, du médecin alcoolique au promoteur véreux, en passant par les voisins en résistance. Et j’ose en ajoutant qu’il y a du Amélie Poulain là-dessous, jusque dans l’utilisation de ces images mâtinées d’or qui font penser à Jeunet.

Mais le grand échec de ce film au fond, c’est qu’on n’arrive pas à détester ce vilain déjanté, élastoman survitaminé, moitié loup de Tex Avery, moitié Buster Keaton qui se serait coincé les doigts dans la prise. Bref, le vilain cache un coeur en caramel mou et c’est la vraie déception du film. Le scénario tient plus d’un épisode de Tom et Jerry qu’il ne relève d’un cynisme assumé, d’un humour noir à la WC Fields ou à la Hitchcock.

Et si la vraie méchante du film finalement, c’était Pénélope, la tortue ?


* Pour en savoir plus

mardi 1 décembre 2009

Je dis "aime"

... mais couvre-toi bien.

1er décembre, LE jour de l'année où l'on ré-entend parler du sida, et ici aussi, je m'inclus dans le lot. Cela fait toujours 364 jours où l'on n'en parle pas, ou plus, ou tellement peu.

Ce n'est pas une raison pour bouder cette journée de mobilisation, et je m'inclus dans le lot.



Pourquoi pas, donc, à l'occasion de ce Gloomy Tuesday, aller faire un petit tour sur le site de la radio NRJ, qui s'est associée à l'association AIDES pour diffuser et proposer au téléchargement le premier single issu d'un album à venir en janvier, "Message".

Le titre s'appelle "If" et le making-of est visible . Circonstancié et rigolo, cependant que l'album s'annonce alléchant avec 19 artistes français et internationaux qui se sont prêtés au jeu du karaoké.



Le clip "If"

Par ailleurs, l'association AIDES organise toute une série d'événements visuels pour, à l'occasion de ce 1er décembre, remettre le combat contre le sida en avant.